Après la région de Sikasso et le district de Bamako, c’était le tour de la région de Koulikoro, le samedi dernier, d’abriter la série de conférences qui se tient au sein de la famille du parti de la Convergence pour le développement du Mali (CODEM) en vue de mieux préparer les militants à faire face aux échéances à venir. Il s’agissait notamment d’échanger sur la vie du parti afin de trouver les voies et moyens de renforcement de ses instances avant les élections communales et d’échanger également sur la vie politique de la nation au moment de la signature des accords de paix. Dans son mot de bienvenue, le secrétaire général de la CODEM de Kati, Seydou Diakité, a salué l’initiative de la tenue de cette conférence régionale à Kati. Selon lui, grâce aux efforts consentis par les responsables du parti, la CODEM compte aujourd’hui sur l’échiquier politique de la circonscription électorale de Kati. Pour lui, la tenue de ces échanges permettront d’éclairer les cadres du parti par rapport à la conduite à tenir face à la CODEM dans la région, quand on sait que le parti fait actuellement face à d’énormes défis, entre autres, la redynamisation des organes du parti ; le renforcement de la cohésion sociale et la mobilisation des militants et sympathisants du parti pour les échéances électorales à venir. Pour sa part, le président de la CODEM, Housseïni Amion Guindo a focalisé son intervention sur la signature des accords de paix du 15 mai prochain. Après avoir réitéré son soutien à l’armée malienne et salué le gouvernement pour la mise en place de la loi de programmation militaire pour l’amélioration des conditions de vie de travail des militaires. Pour lui, rien n’explique les attaques après la signature des accords du 15 mai prochain car le prétexte qui avait été utilisé par les groupes séparatistes était la création d’un Etat et d’une autonomie. « Aujourd’hui, il est clair au niveau international que le Mali reste un et indivisible et les formes Républicaines du pays ainsi que les principes de la laïcité seront respectés. Donc, tous ceux qui vont tirer sur nos soldats, après la signature des accords, seront considérés comme des bandits. Ils seront combattus non seulement par l’armée malienne de façon légitime mais aussi avec le soutien de la communauté internationale » a conclu le président Housseini Amion Guindo.
Moussa Dagnoko