C’est, du moins, ce qu’à indiqué, l’honorable Housséni Amion Guindo, président et candidat de la Convergence pour la Démocratie au Mali (CODEM) à l’élection présidentielle. C’était lors du premier congrès ordinaire de son parti tenu du 2 au 3 mars derniers dans la salle Lamissa Bengaly de Sikasso.
La cérémonie d’ouverture s’est déroulée en présence des délégués venus de l’ensemble des régions. Elle a enregistré la présence des présidents des Partis Unis pour la République (PUR), les autorités traditionnelles et religieuses, les représentants des partis politiques invités : PDES, PIDS, MIRIA. S’y ajoutent les responsables de plusieurs associations dont l’Amicale des Anciens du Lycée Amion Guindo de Sikasso,
Dans son mot de bienvenu, le secrétaire général de la section de sikasso, Daouda Malé, a remercié le Bureau Exécutif du parti pour le choix porté sur sa section indique – t-il, est significatif. Sikasso, à ses dires, est une ville symbolique et politique. Symbolique pour avoir abrité l’un des plus grands royaumes du Mali contemporain : le royaume du Kénédougou. Symbolique aussi, pour sa résistance à la pénétration coloniale. C’est, également, une ville politique pour avoir été le témoin des premiers pas, en politique, dirigeants politiques du Mali moderne : président Modibo Kéita et jean- Marie Koné. Aussi, les populations du Kénédougou ont accompagné, selon lui, les premiers dirigeants du Mali démocratique (Alpha Oumar Konaré et Amadou Toumani Touré). C’est dans cette ville cosmopolite que la CODEM, dit-il, est parvenu à se tailler une place de choix.
Rappelons que dans la région de Sikasso, le parti de la quenouille est considéré comme la deuxième force politique, derrière l’Adema- PASJ. La CODEM y dispose de 11 maires, 182 conseillers. A ce jour, le parti compte 47sous- sections implantées dans 43 communes de Sikasso. Notons que la CODEM a 7 députés à l’Assemblée Nationale dont trois élus à Sikasso.
A l’entame de son discours, le président du parti, Housséni Amion Guindo, a rendu Hommage aux membres du parti décédés. Particulièrement, Mamadou Magnan Diakité, premier vice- président de la CODEM. Mais aussi, aux militaires victimes de la crise du nord-Mali. Une minute de silence a été observée à leur mémoire.
La CODEM est, pour son président, un grand parti, de par sa vision, sa pertinence, sa force et ses convictions. C’est pourquoi le parti, ajoute t- t-il, ne cesse de conquérir le cœur des Maliennes et des Maliens.
Créé le 24 mai 2008, la CODEM, selon l’honorable Housséini Amion Guindo, connait, à ce jour, une «croissance vertigineuse ». Ce résultat a été obtenu, grâce aux jeunes et aux femmes du parti, qui ne ménagent pas leurs efforts chaque fois qu’il s’agit de porter le parti plus haut.
L’honorable Guindo a profité de l’occasion pour lever un coin du voile sur les axes majeurs du projet de société de la CODEM. Un projet axé sur l’éducation des jeunes, l’emploi, la justice, la récompense du mérite. S’y ajoutent le respect des droits des étrangers, la défense nationale. Pour celui que l’on surnomme « Poulô », la défense nationale ne doit pas être l’affaire des seuls militaires. « Elle doit être l’œuvre conjuguée de tous les enfants du pays », dit-il. Mais il reconnait que sans armée forte, il n’y a pas de nation forte. Au cours de ce congrès, les participants ont passé en revue les textes fondamentaux du parti. Un nouveau bureau a été mis en place. Et des recommandations ont été formulées. Notamment, sur la crise au Nord –Mali, la sécurité alimentaire et la lutte contre la corruption. Un vibrant hommage a été rendu au Président de la République, ATT et à son gouvernement pour les actions de développements entreprises en faveur de nos populations.
Rappelons c’est au cours de ce congrès que l’honorable Housséni Amion Guindo a été investi, par son parti, comme candidat à l’élection présidentielle d’avril prochain. La cérémonie officielle d’investiture a regroupé les responsables des Partis Unis pour la République (PUR) qui soutiennent la candidature du président de la CODEM à l’élection présidentielle. La cérémonie d’investiture s’est déroulée, le 4 mars, au Stade Babemba Traoré de Sikasso qui a refusé du monde. Au départ, les PUR étaient constitués de 18 partis politiques. Mais, à ce jour, ils sont au nombre de 16 partis politiques, après le retrait du parti Yèlèma et du COPP.
Aboubacar Berthé, envoyé spécial à Sikasso
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