En marge du déjeuner de presse que son parti a organisé en guise de reconnaissance à la presse pour son implication auprès de son parti, Housseini Amion Guindo, président de la Codem, s’est prononcé sur toutes les questions d’actualité. Notamment l’affaire Tomi qui irrite le sommet de l’Etat.
Vu l’importance de l’actualité nationale, aucune occasion n’est minime pour un responsable politique de s’exprimer sur les sujets préoccupants de la nation. Ainsi, après avoir salué la mobilisation de militants et sympathisants de la Codem, qui a permis au parti d’être la 5ème force politique à l’issue des élections présidentielles et législatives, en moins de 6 ans d’existence, le président Guindo a exhorté les militants à redoubler d’efforts pour occuper mieux que la 5ème place.
Pour ce faire, il a indiqué que la direction envisage d’entreprendre très prochainement des visites de sections dans le cadre de la poursuite de l’implantation et de la consolidation du parti. Cela, afin de dépasser les 445 conseillers que le parti avait obtenus à sa première participation aux communales de 2009.
Sur ce chapitre, il a invité les autorités à tout mettre en œuvre pour la tenue de ces élections à bonne date avec la participation de l’ensemble des populations déplacées et exilées conformément aux motifs invoqués par le gouvernement pour justifier le report de ces échéances. Car, dira-t-il, un nouveau report pourrait nous amener à la mise en place des délégations spéciales, ce qui serait préjudiciable aux collectivités en raison du fait que la coopération décentralisée en pâtira.
Parlant de l’affaire Tomi, le président de la Codem ne prend pas la question à la légère. Il invite tous les Maliens à former un bloc pour dissuader les actions subversives tendant à ternir l’image du Mali à travers son Président. « Une suite judiciaire a été donnée à l’affaire par le Président IBK lui-même. S’il y a une suite politique à donner, la majorité présidentielle doit se réunir pour décider de ce qu’il y a lieu de faire au sujet de cette question». En clair, Housseini Amion Guindo appelle la mouvance présidentielle à être solidaire avec IBK.
Par la même occasion, il a salué l’installation de la Haute Cour de Justice qui, selon lui, ne vise pas qu’à poursuivre ATT, mais à combler un vide juridique et institutionnel.
Oumar KONATE