Housseini Amion Guindo à la 4e conférence nationale de la Codem : «Malgré les aléas la Codem s’est classée cinquième avec 3,87% sur vingt-sept candidats à la présidentielle»

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La salle de conférence de la maison des aînés a servi de cadre, le samedi 23 mars, à la 4èmeconférence nationale de la Convergence pour le développement du Mali (Codem). C’était sous l’égide de son président HousseiniAmionGuindo.

Dans son discours d’ouverture, HousseiniAmionGuindo, président de la Codem, est revenu sur les conditions dans lesquelles le parti a participé à l’élection présidentielle de juillet et août 2018. Selon lui, malgré les aléas la Codem s’est classée cinquième avec 3,87% sur vingt-sept candidats.

Le parti de la quenouille, selon son président, s’est renforcé dans les régions du nord au point qu’en terme de résultat, il fait partie des trois ou quatre premiers et même deuxième parfois dans tout le septentrion du Mali.

Il a souligné que le développement récent dans la vie politique de notre pays les a amenés à prendre des positions qui s’inscrivent dans le respect strict de notre démocratie chèrement acquise au prix du sang. Ainsi, la Codem s’est érigée contre la prorogation «illégale» et «illégitime» du mandat des députés par la création de la Coalition des forces patriotiques (Cofop), ensuite contre le projet de découpage administratif non partagé par les populations concernées.

Toutefois, le président de la Codem estime qu’au-delà de la prise de position, qu’il est de son devoir de réfléchir et de soumettre des propositions permettant de sortir notre pays «des crises multiples que nous subissons depuis quelques années».

Selon HousseiniAmionGuindo, son parti propose pour une dynamique de sortie de crise des pistes de solutions d’urgence qui s’articulent autour de trois points essentiels, à savoir: un message d’urgence du chef de l’État à la nation, la tenue des législations dans les délais avant toutes autres élections et l’organisation d’un dialogue national inclusif qui conduira aux réformes sans aucune précipitation.

En ce qui concerne le premier point, notre parti pense qu’il revient au chef de l’Etat en tant que garant de la constitution et de la cohésion sociale, d’édifier le peuple sur les grandes orientations qu’il entend donner à la République pour répondre à leurs aspirations légitimes.

«De même que nous croyons fermement qu’en pareille circonstance qu’il appartient au président de la République, de rassurer les Maliens et de redonner confiance non seulement par les annonces mais aussi par les actes par lesquels il compte prendre les choses en main comme il l’a déjà déclaré», a-t-il argumenté.

Des difficultés en tous genres, selon l’ancien ministre des Sports, assaillent le Mali. Celles-ci sont exacerbées par le problème de gouvernance au sommet de l’Etat qui entraîne une crise de confiance et d’un manque d’anticipation. «Les récentes attaque de Dioura-que nous avons condamnées- interpellent la nation. L’hécatombe au sein des forces de défense et de sécurité doit cesser», a-t-ildéclaré.

Fatim B.Tounkara      

Le Wagadu  

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