Housseini Amion Guindo à Abidjan, en Côte d’Ivoire : «L’insécurité, l’école, l’instabilité politique, les tensions intercommunautaires et la covid-19 ont fait que notre pays est à la croisée des chemins »

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La section Convergence pour le développement du Mali (CODEM) de la Côte d’Ivoire a tenu, le dimanche 7 février 2021, sa 3ème conférence à la Piscine municipale d’Adjamé. Les travaux de cette conférence étaient placés sous la présidence de Housseini Amion Guindo, président de la CODEM, en présence des militants et sympathisants du parti et de nombreuses autres personnalités. Dans son discours, le président de la Codem, Housseini Amion dit Poulo, a évoqué la situation sécuritaire, politique et sanitaire du Mali. «L’insécurité, l’école, la santé, l’effondrement de l’économie rurale, l’instabilité politique, les tensions intercommunautaires et aujourd’hui la covid-19 ont fait que notre pays est à la croisée des chemins… Une transition comme son nom l’indique aura forcément pour aboutissement la mise en place d’autorités légitimes… L’urgence et la gravité de la situation font que l’heure n’est plus à l’achat de conscience…Nous avons une coalition de 21 partis, 5 ONG et plusieurs associations pour non seulement veiller sur la transition, mais également proposer aux Maliens une alternative après la transition », a déclaré Housseini Amion Guindo à Abidjan.

Dans son discours, le président de la CODEM, Housseini Amion Guindo dit Poulo, ancien ministre, a salué les autorités ivoiriennes pour la facilitation de leur voyage et le séjour dans les villes de Korhogo, Bouaké, Yamoussokro et Abidjan. Avant de remercier la communauté malienne pour la grande mobilisation tout le long de son passage. « Nous avons particulièrement été émerveillés par la cohésion et l’entente au sein de la communauté malienne de Cote d’Ivoire. C’est de cela que notre pays a besoin aujourd’hui, c’est-à-dire un rassemblement autour de l’essentiel », a-t-il dit. L’objectif de ce déplacement de Poulo en Côte d’Ivoire est d’échanger avec ses compatriotes sur la situation du Mali afin de trouver les pistes de sortie de crise. « Il n’est un secret pour personne que depuis 2012, notre pays traverse une situation très difficile. L’insécurité, l’école, la santé, l’effondrement de l’économie rurale, l’instabilité politique, les tensions intercommunautaires et aujourd’hui la covid-19 ont fait que notre pays est à la croisée des chemins. Loin d’être une fatalité, cette situation nous rappelle que les grandes épreuves révèlent les grandes nations, tout comme les grands hommes émergent des difficultés », a-t-il dit. Selon lui, le Mali se relèvera. « Ce combat pour le Mali est tout le sens de notre engagement politique. Aujourd’hui plus que jamais, le Mali a besoin de tous ses fils. Nous ne devons faire que la promotion de ce qui nous unis. Je veux parler de la cohésion autour du Mali. L’heure n’est pas à la stigmatisation de l’autre, au mépris, aux incriminations de toutes sortes. Une transition comme son nom l’indique aura forcément pour aboutissement la mise en place d’autorités légitimes. C’est à ce niveau que l’avenir de notre pays se jouera réellement. A la fin de ce processus qui doit rester exceptionnel dans une démocratie, le destin du pays croisera celui d’une équipe investie de la confiance du peuple. Chers Compatriotes, c’est de votre confiance désintéressée que je parle, car l’urgence et la gravité de la situation font que l’heure n’est plus à l’achat de conscience. Votre destin où+

 que vous soyez et celui de notre pays dépendra de cette équipe que vous choisirez. Un bon choix permettra à notre pays de sortir progressivement de la crise, par contre un mauvais choix scellera définitivement son sort. Pour cela, nous devons nous dépêtrer de l’emprise de l’argent pour le choix de l’ancrage social, la connaissance du pays et la capacité à rassurer toutes les communautés », a souligné le président de la CODEM. Il a réaffirmé son engagement et son combat pour la cause du Mali. « En sept ans, nous avons été deux fois candidats à l’élection présidentielle avec la 5ème place sur plus d’une vingtaine de candidats. Aujourd’hui nous avons une coalition de 21 partis, 5 ONG (Organisations non gouvernementales) et plusieurs associations pour non seulement veiller sur la transition, mais également proposer aux Maliens une alternative après la transition. Au-delà de ces entités, nous lançons un appel au rassemblement national pour sauver la patrie en danger. Nul n’a le droit d’être indiffèrent face à la situation, car nous sommes tous face à l’histoire », a-t-il dit. Enfin, il a remercié la communauté internationale à travers les Nations Unies, l’Union Africaine et la CEDEAO (Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest) pour leur accompagnement constant en faveur du Mali.

Aguibou Sogodogo

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2 COMMENTAIRES

  1. Attendons donc les élections pour apprécier les résultats, le peuple malien est très déçu de ses leaders politiques , ils sont la cause de la pauvreté des maliens , trop de corruption , trop de vol, aucune transparence dans la gestion des affaires publiques, toutes les sociétés d’Etat ont été vendues et rachetées par eux même, l’abandon de l’école malienne, les hôpitaux aussi , mais Dieu merci avec COVID les avions sont cloués au sol, plus de moyens d’aller en Tunisie, en France , aux Etats unis, au Maroc pour sa faire soigner, donc obligé d’investir dans les hôpitaux nationaux , spéculation foncière, engrais frelatés , merci avec l’arrivée des militaires, nous sentons un peu l’Etat malien.

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