Premier ministre sous la transition démocratique de Mars 92, Soumana Sacko avait laissé dans l’opinion publique malienne une belle image de rigueur et d’intégrité morale à nulle autre pareille. Peu connu par une jeunesse apolitique et tournée plutôt vers la recherche du fric facile et des promotions rapides, il est difficile dans ces conditions de voir ce «rédempteur» accéder à la magistrature suprême par la voie des urnes. Il est quasiment le seul homme politique malien qui a refusé toute forme de compromis ou de compromission avec les «religieux».
«Et si c’était lui le favori ?» Avions-nous pensé avant la présidentielle de 2013. Notre intention était bonne et notre confiance absolument grande quant aux immenses et exceptionnelles qualités d’homme d’Etat de Soumana Sacko, plus connu sous le doux surnom de «Zou». Mais comme vous le savez, notre optimisme débordant n’a pas suffi à provoquer ce grand mouvement de masse en faveur de l’intrépide Zou. Et pourtant, ne dit-on pas que les peuples ne sont pas ingrats ? En effet, Premier ministre sous la transition démocratique de Mars 92, il avait laissé dans l’opinion publique malienne une belle image de rigueur et d’intégrité morale à nulle autre pareille.
Cependant, cette confiance démesurée en soi a été si forte que les «stratèges» de sa campagne n’avaient pas pris la pleine mesure des capacités de nuisance des forces négatives et rétrogrades qui pouvaient se dresser sur son chemin. Car ce qu’ils ne savaient pas est que la corruption qui se pratiquait de façon marginale sous les régimes précédents a aujourd’hui atteint des proportions presque hallucinantes, quand il n’est pas seulement devenu un sport national. Pis encore : le mérite individuel n’est plus considéré comme une grande vertu. Les promotions sociales et politiques obéissent surtout à des critères farfelus et partisans : «Si tu n’es pas avec moi, tu es contre moi», dit l’adage. Les postes de nomination ou de promotion obéissent toujours aux mêmes règles.
Le président du CNAS-FASO HERE, Soumana Sacko, peut-il à nouveau rebondir sur la scène politique et faire entendre sa propre musique ? Peu connu par une jeunesse apolitique et tournée plutôt vers la recherche du fric facile et des promotions rapides, il est difficile dans ces conditions de voir ce «rédempteur » accéder à la magistrature suprême par la voie des urnes. Il est quasiment le seul homme politique malien qui a refusé toute forme de compromis ou de compromission avec les «religieux», car il croit à juste raison que lorsque la religion sert de carburant politique, il perd du coup toute sa spécificité. Manque de réalisme ? Ou la simple démonstration de la formule célèbre du philosophe français Régis Debray, à savoir : «Un homme d’État est celui qui veut les conséquences de ce qu’il veut».
Sur un plan purement politique, les faibles résultats électoraux de ce parti ne permettent pas aujourd’hui de faire une analyse rigoureuse à partir des chiffres obtenus ici et là. A cause sans doute de la volatilité et de la mobilité de l’électorat, même s’il apparait aussi clair que ce parti doit encore travailler davantage pour améliorer et aboutir à un bon maillage territorial, condition indispensable pour remporter des victoires électorales.
Son parti avait rejeté l’accord d’Alger, parce qu’il violait à ses yeux la Constitution du 25 février 1992 et ne comprenait pas l’attitude du Premier ministre Modibo Kéita, à vouloir défendre à tout prix l’indéfendable et plonger du coup le CNAS FASO- HERE dans une profonde perplexité.
B.CAMARA
Je partage le point de vue de Sangare.Zou est un technocrate.Un bosseur.C’est pas un politique.Il ne saura pas faire des promesses bidons, mentir pour seduire l’electorat.
Ceux ui disent que Zou est faineant, c’est dommage car cela veut dire que notre pays est foutu.Les autres n’arrivent pas a la cheville de Zou.
Apres la Transition et les elections ,le Mali devrait avoir un Gouvernement civil bien centre sur les priorites nationales, a savoir une equipe gouvernementale solide,competente,integre attelee a un programme de developpement profondement discute avec et soutenu par les elus du pays; des institutions renforcees repondant aux besoins de la nation et du peuple ;des programmes sectoriels,education,sante revalues et reajustes aux besoins futurs et une strategie de croissance et de developpement bien pensee ,capable de faire de l’economie Malienne une zone de croissance rapide en Afrique de l’Ouest. Dans cette politique du Mali ,il est temps de mettre un point final a la periode de Chefs de canton.Faire du Mali un pays emergeant, il faut un grand Leader visionnaire ,une competence confirmee, polyvalente, un Leader integre ,volontaire qui sait s’entourer de’hommes de premier plan. Cette preoccupation d’excellence doit primer , On connait les Leaders ,on connait qui peut faire quoi.Pour l’amour du pays, par pitie pour ce peuple qui a tant souffert,agissons pour le bien de ce pays et de ce peuple. Assimi est un soldat,assurement un bon soldat .:L’armee qui a ,montre son importance pour la securite et le Developpement a besoin de lui.C’est au sein des partis ou l’on doit chercher cet Homme , ou cette femme Leader Visionnaire .Puisqu’ils ne sont peut-etre que 3 ou 4 personnalites dans tout le Mali a pouvoir jouer ce role , faisons en sorte que le meilleur prenne prenne le gouvernail de l’Etat Mali.Sanghare
Il faut d’abord être un homme politique avant d’espérer briguer la magistrature suprême.
Les actes politiques posés par SOUMANA SACKO ne montrent pas qu’il est un homme politique.
IL EST UN TECHNOCRATE DANS L’ÂME c’est à dire qu’il est incapable de séduire l’électorat par des stratégies et tactiques politiques qui,dès fois,donnent l’impression qu’il a abandonné ses convictions.
L’HOMME POLITIQUE doit savoir collaborer avec des personnes qu’il déteste afin de gagner des électeurs,le but étant d’accéder au sommet de l’Etat.
ZOU n’entend pas collaborer avec certaines personnes qui ne partagent pas ses convictions comme s’il est déjà dans les affaires.
Ce comportement est perçu par l’électorat comme de l’arrogance.
Il y a EXERCER LA POLITIQUE et GÉRER L’ÉTAT.
On exprime sa conviction quand gère l’Etat.
On manipule pour atteindre son objectif de gestion de l’Etat quand on excerce la politique.
Des fois il faut dire ce que l’électorat très majoritaire veut entendre pour occuper la fonction suprême afin d’exécuter réellement vos convictions.
C’est cette manipulation qui fait qu’ un pur TECHNOCRATE ne peut pas réussir en politique.
Le GENERAL DE GAULLE a rassuré les défenseurs d’une Algérie française qu’elle restera française alors que sa conviction était arrêtée que la France doit se débarrasser de ce territoire pour continuer à affirmer sa puissance.
Ses supporteurs,des officiers supérieurs installés en Algérie,ont fini par tenter plusieurs fois de l’assassiner.
Pour cette partie de l’électorat de de Gaulle,il ne fait aucun doute qu’il est un traite.
Mitterrand s’est associé aux communistes afin de conquérir le pouvoir pour ensuite se débarrasser d’eux pendant l’exercice du pouvoir.
IBK,s’il était réellement animé d’une conviction pour son pays comme l’était de Gaulle pour la france,il allait se débarrasser des religieux sans gêne pour affirmer sa conviction au bénéfice des intérêts superieurs de la nation.
SE SERVIR D’UNE FORCE POLITIQUE,MÊME OPPOSÉE À VOS CONVICTIONS,EST UNE TACTIQUE POLITIQUE POUR GAGNER SUR SES CONCURRENTS.
C’est cet ESPRIT “PERVERTI” que ZOU refuse d’épouser.
Personne ne peut arriver démocratiquement au pouvoir sans passer par cette case de perversion.
Les jeunes inexpérimentés MONTAGA TALL,OUMAR MARIKO ont accusé ALPHA OUMAR KONARÉ de passer par les anciens députés de L’UDPM pour accéder au pouvoir.
Ils ont fini par collaborer aux héritiers de MOUSSA TRAORÉ dans le même gouvernement.
Avant ils se sont associés pour combattre le régime D’AOK.
CHOGUEL MAIGA héritier de MOUSSA TRAORÉ est devenu l’allié inséparable de MONTAGA TALL qui n’a cessé de critiquer AOK de s’être servi des députés de L’UDPM.
L’HOMME POLITIQUE n’est pas jugé par sa manière d’accéder au pouvoir tant que ce sont les électeurs qui arbitrent,mais par la manière de gérer l’Etat.
SOUMANA SACKO veut accéder au pouvoir sans les forces obscures comme si leurs soutiens l’empêchent de gérer l’Etat selon ses convictions.
Ils refusent certainement le soutien financier de certaines personnes pour ne pas les devoirs comme si la défense des intérêts superieurs du Mali empêche d’être ingrat.
L’espoir être ingrat au profit de son pays permet d’accéder au pouvoir.
Faire la politique pour accéder aux fonctions suprêmes exige de s’adapter à sa société.
Une société façonnée par la dictature militaire ne permet pas l’élection des hommes qu’elle sait honnêtes.
Un homme politique qui sait agir selon son reflet réussit en politique.
L’ESPRIT qui anime ZOU ne lui permet pas de réussir politiquement.
OSER LUTTER,C’EST OSER VAINCRE!
La lutte continue.
Très belle analyse que je partage. J’ai eu l’occasion d’être à ses cotés lors d’une réunion Africaine sur la jeunesse, il ne se genait pas de critique ouvertement Konaré alors Président de l’Union Africaine (il le qualifiait d’incapable). J’ai trouvé cela peu diplomatique. Un homme politique qui cherche le pouvoir ne fait cela. Pendant ce temps, il était un admirateur de Mugabé qui a plongé le Zimbabwé dans les abimes. J’ai compris qu’il ne reussira jamais en politique et l’ai dit plusieurs fois à mes amis maliens.
Zou est un fainéant qui veut le pouvoir cadeau et n’a jamais appris a se battre sur le terrain.
Qui peut comprendre qu’il puisse être aussi silencieux malgré la dangerosité des putschistes du cnsp.
C’est la haine et la méchanceté qui le guident simplement.
Pour lui être député c’est se rabaisser. Dommage.
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