Les amis de Cheick Modibo Diarra ont mis en place une coordination, jeudi dernier, à l’espace Bouna. Sous la houlette de son président Moriba Diallo, les leaders de la coordination étaient face aux membres de la structure pour une prise de contact qui se voulait une mise en route réelle de ce bras exécutif du bureau, son fer de lance qui doit s’installer dans les régions et les communes du district, les cercles, les communes et toutes les localités du pays. Du travail et beaucoup de travail, en perspective.
Cela urge, d’autant plus que tous les orateurs du présidium ont souligné ce point : " on nous accuse d’être en retard ; nous sommes effectivement en retard ; alors il est temps d’accélérer la cadence ". A noter que ledit retard est mis sur le dos de la tâche délicate qui a consisté à sélectionner les locomotives. Et cela est désormais chose faite. Il reste alors à parachever la construction de la structure vers le bas (faute de temps, ils auraient adopté le montage de la coordination de haut en bas). Le second leitmotiv du président était de répéter à la soixante d’hommes et de femmes réunis sous le grand hangar que " chacun de vous est appelé à intégrer la coordination qui reste ouverte à tous et inachevée. Ce bureau n’est pas complet et certains d’entre vous doivent l’intégrer. "
2012, c’est la volonté de Modibo
Sur ce, il revient au fringant Sarr( le captif des peuls) de lire les noms des membres de la direction de la coordination- à commencer par son président Moriba Diallo- des coordinateurs des six communes de Bamako et de présenter au public Moussa Kéita, le délégué du Burkina et de la Côte-d‘Ivoire réunis( qui aurait abattu un travail de colosse selon Sarr, visiteur mandaté par sa structure). Sur ce, Youssouf Diarra (vrai sosie de Paul Kagamé, le président du Rwanda) a signifié à tous que la coordination allait effectuer une descente chez chacune des communes ” pour vous écouter”. En effet, il n’est pas question d’imposer un programme de travail, mais d’aider chacun dans ce qu’il a entrepris. Il faut donc ramifier et enraciner les structures avec des gens motivés, assure le Dr A. K. Sangaré avant de conclure : ‘‘ nous avons des raisons valables pour aller à la bataille !’‘. En échos, le coordinateur adjoint du district lui répond : ” 2012, c’est notre choix, mais c’est la volonté de Modibo (Cheick Modibo Diarra) ”. Les débats sont clos par Tiecoura Coulibaly, car ici, le président Dialla est présent, mais il n’est pas omnipotent. Un bon point pour le ” ton”.
Amadou Tall