Face à la situation de précampagne voilée à laquelle on assiste, le député élu à Yanfolila, non moins membre du bureau national de l’Adema/Pasj s’insurge. Le créneau qu’il a choisi est sa page facebook. Il estime dans un post que l’Adema, quoique l’on dise, reste la première force politique et sociologique du pays.
Sur sa page, le député affirme ne pas comprendre toute cette débauche d’énergie des partis politiques sur le terrain, alors qu’on est encore loin de 2018. Il pense que beaucoup écument sans raisonner. Alors que «les partis politiques doivent être des institutions démocratiques nécessaires et souhaitables. Ils doivent façonner l’ensemble de notre processus politique. Au cœur de la vie politique, les partis politiques exercent divers rôles. Comme par exemple, le recrutement et la formation de ses militants, l’élaboration de plateformes/programmatiques à soumettre au jugement de l’électorat et l’offre de cadre d’échanges et de participation pour les citoyens aux instances décisionnelles. »
Selon lui, c’est ainsi qu’on internalise les partis politiques dans leur mission et leur combat quotidien. Aussi, c’est ainsi, dit-il, qu’ils ont inscrit leur combat politique au sein de l’Adema-Pasj.
L’élu national dit ne pas vouloir offusquer les autres partis politiques de la place, mais il est convaincu que pour l’instant, l’Adema est le seul qui peut se prévaloir du statut d’organisation politique. Yaya Sangaré justifie ses propos en ces termes : « Un parti politique, tel que nous l’entendons, est un outil qui porte un projet de société, qui incarne une vision et une promesse de lendemains meilleurs pour tous. Un parti politique, c’est une mission ! Une mission qui exprime l’esprit de sacrifice, du don de soi, de l’engagement et de l’abnégation ». Il va plus loin en affirmant que l‘Adema-Pasj demeure la première force politique et sociologique du pays, en dépit des jérémiades des uns et des autres. Que les militants doivent le chanter à qui veut l’entendre, sans aucun risque de se tromper. C‘est cela la réalité du terrain, dit-il. Pour lui, l’Adema est un parti de militants anonymes et non un parti d’élites ou patrimonial. Leurs devanciers qui ont tout sacrifié pour mettre sur les fonts baptismaux ce parti l’ont fait pour mettre fin aux injustices, recouvrer la dignité de l’homme malien. Mais, seulement si les activités en cours des formations politiques constituent des meetings avant l’heure, l’Adema Pasj, son parti, est en campagne. Car, pas plus que la semaine dernière, il était à Ségou. Alors, qui est en campagne et qui ne l’est pas ? Vivement l’animation de la scène politique !
Harber MAIGA
Je suis convaincu de ceux que l'honorable a dit est reel .je ne suis pas politicien d'abord mais sache que ADEMA n'est pas un parti à negliger hein pratiquement tous les partis aujourd'hui sont sortis a l'ADEMA PASJ donc ils meritent la solicitation
Les partis politiques ont perdu leurs crédits avec élection d’un indépendant à la tête de l’état.
Après dix ans d’exercice le parti s’est autodestruit par laisser la place à un indépendant raison pour la quelle nous ne croyons plus aux dirigeants du parti en question car ils sont capable de tout.
Merci
Le Rassemblement Pour le Mali (RPM) est la première force politique au Mali et le restera pour toujours, inchalah. Qu'il ne plaise aux médiocres politiciens et leurs partis agonissants.Vive le RPM pour le bonheur des Maliens.Vive la Démocratie!
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