L’hommage, le plus captivant et le méritoire a été fait à cette dame de devoir par son successeur, le banquier talentueux Mamadou Igor Diarra, qui a salué en lui sa grande expérience, le professionnalisme le courage et le grand sacrifice dont elle fait montre durant les difficiles moments passés à la tête du département. Avec des résultats tangibles que crédibles, comme la confiance retrouvée avec les partenaires techniques et financiers, le maintien de la stabilité macro-économique, le retour de la croissance économique et la bonne tenue des finances publiques.
Mme Bouaré Fily Sissoko, ancien ministre de l’Economie et des Finances, au-delà de l’amertume que la séparation peut entraîner dans les relations aussi humaines que professionnelles, suite à son départ de l’hôtel des Finances, a au moins une satisfaction morale et intérieure d’une grande densité émotionnelle et psychologique. Et pour cause : dès l’annonce de son départ du gouvernement (il faut reconnaître que cela n’était pas attendu compte tenu de l’engagement et du sacrifice dont elle a fait preuve pour tirer les finances publiques de la zone dangereuse avec les résultats que l’on sait), le domicile de Mme le ministre a refusé du monde.
Du proche voisinage à l’entourage familial, en passant par les collaborateurs ; le monde a afflué chez cette dame de devoir et de cœur dont on dit d’elle qu’elle n’a point démérité. Tout y a passé : des personnalités aux anonymes ; les citoyens ont tenu, pendant plusieurs jours, dès l’annonce de la nouvelle équipe gouvernementale dans la laquelle elle ne figurait, à lui exprimer leur soutien à lui magnifier leur reconnaissance pour son engagement et son sacrifice au service de la nation.
Ceux qui ont déjà côtoyé cette grande dame (c’est comme ça que le chef d’Etat lui nomme), en savaient déjà sur son intégrité morale, son sens du professionnalisme et son courage à braver les tempêtes. Mais, en fait, même si Mme Bouaré Fily Sissoko a déjà occupé le fauteuil ministériel, dans le passé, c’est son passage à l’hôtel de Finances qui l’a révélée au grand monde.
Pendant de longs mois, voire de longues années, on le sait, cette dame a dû travailler dur, dur et dur, avec son équipe de cadres et de responsables techniques, à trouver les meilleures articulations possibles avec les partenaires financiers, lesquels après avoir été convaincus par la pertinence des choix stratégiques apportées à la gestion des finances publiques par l’hôtel de Finances, ont renoué avec les concours financiers, un moment suspendu, du fait de ces difficultés de parcours.
Pourtant, ce n’était pas gagné d’avance, cette confiance retrouvée avec les partenaires financiers. Il a fallu donc à l’hôtel de Finances de remobiliser les énergies et les initiatives en vue de relancer le dialogue avec les experts et les responsables du FIM, lesquels ont dû apprécier les efforts de transparence et de rigueur entamés par Mme le ministre et son staff technique pour aplanir les difficultés ciblées.
C’est à cela qu’il importe aujourd’hui de reconnaître le mérite de cette dame qui ne s’est jamais départie de la solidarité gouvernementale et de la loyauté vis-à-vis du chef de l’Etat pour conduire avec tact et professionnalisme les réformes attendues par les partenaires financiers, via FMI, pour desserrer l’étau.
C’est pourquoi bon nombre de Maliens estiment aujourd’hui qu’elle a été sacrifiée dans les dossiers relatifs à l’achat de l’avion présidentiel et du contrat d’équipements militaires ; les deux opérations qui ont provoqué le froid avec le FMI. C’est bien du reste dans ces dossiers, estime le sentiment populaire dominant, que Mme le ministre Bouaré Fily Sissoko, dont le rôle est pourtant bien connu dans ces dossiers, a parfaitement démontré qu’elle a un sen élevé de l’Etat et une conscience aiguë de ses responsabilités. Elle l’a démontré en se mettant au-dessus de la mêlée polémique pour apporter à l’opinion publique ce que l’Etat a entamé véritablement, en termes de transparence et de rigueur, autour de ces dossiers pour que l’intérêt général puisse être sauvegardé.
En ce faisant, elle a renforcé le crédit de la gestion publique et l’image de respectabilité du président de la République qui, lui, avait besoin de remporter ce grand défi de gouvernance auquel son début de mandat était confronté. Certes, il y a eu des problèmes avec le FMI, mais le style de gestion et l’expérience de Mme le ministre Fily Sissoko, durant toute la crise avec le FMI, ont permis de comprendre qu’autour de ces affaires, c’est la volonté de transparence et de rigueur de l’Etat qui a prévalu.
Si pour cela, au lieu d’être récompensée pour ses résultats, elle quitte le gouvernement parce que la justice, semble-t-il, est saisie du dossier (comme la présomption d’innocence n’existait plus au Mali), il est fort à parier que l’on ne rend pas service à la droiture professionnelle et morale.
Pour Mme Bouaré Fily Sissoko, qui a pu ramener, en ce laps de temps après une crise aussi féroce, la confiance avec les partenaires techniques et financiers, maintenir la stabilité macro-économique, favoriser le retour de la croissance économique et la bonne tenue des finances publiques, on peut bien lui souhaiter que Dieu apporte bien la vérité dans ces dossiers judiciaires. A terme !
La rédaction
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Surtout la rubrique: « Enquêtes » 8) 8) 8) 8) Ca vaut la peine! 😥 😯 🙄 😥
fily est la pure ministre des finance que le Mali est connue elle doit etre emprisonnée surtout concernat l’achat de l’avion presidentielle elle a mentir en disant que l’avion a couté 21 milliards y compris les frais de maintenant honte a toi fily
Merci Fily. Merci pour ton courage, ta lucidite, ta clairvoyance. Seuls les ignorants vous critique. Dormez tranquille, le peuple n’est pas dupe.
Fily a fait un montage financier crapuleux. Elle a défendu ce montage et a fait croire à M. MARA qui a son tour a fait croire aux députés. Tout le monde a failli croire. L’opposition a insisté jusqu’à l’éclatement de la vérité au grand jour.
Le dossier est à la justice.
Le peuple attend.
amen
tototirenama, Fily n’ira nul part parce qu’elle n’est coupable de rien. Il faut travailler au lieu de passer votre temps à accuser les vrais patriotes sans preuve concrète.
Si la vérité éclate, votre protectrice ira en prison. Soyez-en convaincu. Abas le journalisme griotique. IBK a raison sur un point: un journaliste misérable peut être très dangereux
Oui la vérité éclatera un jour et tout ceux qui ont insulté Fily regretteront ce jour là. Une femme correcte et courageuse jamais le Mali n’avait eu un ministre des finances comme elle.
C’est ridicule d’être le griot porte-parole d’une méchante et voleuse dame…..
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