Les trois représentants des organisations professionnelles au niveau de la Haute Autorité de la Communication (HAC) qui est en gestation, sont connus depuis le 24 septembre dernier, à l’issue d’une élection qui a opposé 5 candidats. Mais la loi qui consacre la création de cette nouvelle structure peine a être adoptée par l’Assemblée nationale parce qu’elle est jugée incohérente.
Les nouvelles autorités ont décidé de créer une nouvelle structure (Haute Autorité de la Communication) qui se chargera de la régulation de l’ensemble de la presse, qu’elle soit publique ou privée. La HAC qui remplacera le Conseil Supérieur de la Communication sera composée de 9 membres dont trois représentants des organisations professionnelles de la presse, trois membres qui seront désignés par l’Assemblée nationale et trois autres membres par la présidence de la République.
Les trois membres devant représenter les organisations professionnelles de la presse, ont été élus le 24 septembre dernier. Il s’agit de Hamèye Cissé, Candidat du Patronat de la presse, Aliou N’Djim, candidat de l’Union des radios et télévisions libres et Mahambé Touré, de l’Association des agences de communication du Mali.
La désignation des autres membres de la HAC par la présidence de la République et par l’Assemblée nationale n’est qu’une question de jours, alors que nul ne sait encore la date à laquelle sera adoptée la loi portant création de la HAC.
Rappelons que l’examen du projet de loi portant création de la Haute Autorité de la Communicatio, a été maintes fois annoncé à l’Assemblée nationale et maintes fois renvoyé. Jeudi dernier, ce projet de loi était inscrit à l’ordre du jour de la plénière de l’Assemblée nationale. Mais au finish, il a été renvoyé aux calendes grecques au motif qu’il regorge de beaucoup d’incohérences. En procédant, dans ces conditions, à la désignation des membres de la HAC avant l’adoption de la loi de sa création, le ministre de l’Economie Numérique et la Communication ne met-il pas la charrue avant les bœufs ?
Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette précipitation du jeune ministre Mamadou Camara est en passe de créer des malentendus entre les différentes tendances qui convoitisent les postes de la HAC. D’ores et déjà, certains estiment que les élections du 24 septembre dernier n’ont pas été organisées dans les règles de l’art. Aux dernières nouvelles, ceux-ci s’apprêteraient, à attaquer les résultats. Rappelons que la seule femme candidate qui était sur la liste aurait jeté l’éponge, le jour même de l’élection en évoquant des illégalités.
Abou Berthé
Décidement le jeune Ministre doit se ressaisir. Plus pressé que la musique on danse mal. Il a finit avec ceux qu'on lui reproche ? L'envie de se faire voir partout lui coutera chère, ssi c'est vérifier
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