Soixante dix voix pour et seulement quatre contre et un bulletin nul. Voilà le score-plébiscite en faveur du président sortant du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT) Oumarou Mohamed Ag Ibrahim Haïdara de l”ADEMA seul candidat à sa propre succession pour un deuxième mandat à la tête de l”Institution.
Seul candidat pour sa propre succession, c”est surprise aucune que le président du Haut Conseil des Collectivités Territoriales (HCCT), Oumarou Mohamed Ag Ibrahim de l”ADEMA a été plébiscité pour un deuxième mandat à la tête de l”institution. Son élection a eu lieu, hier lundi 2 avril, au siège de la structure à N”Golonina, à la faveur de la session inaugurale de la deuxième mandature, avec 70 voix pour 4 contre et une abstention.
Ce qui fait un total des 75 voix que compte l”Assemblée des conseillers nationaux. Les opérateurs de vote étaient sous la présidence du doyen de l”Assemblée Nock Ag Attia assisté par deux jeunes conseillers. Faut-il le rappeler, les dernières élections des conseillers nationaux ont vu le sacre de l”ADEMA avec 35 élus sur 75 siéges en jeu. Le parti de l”abeille est suivi par l”URD avec 13 conseillers.
Le RPM et les indépendants viennent en troisième position avec chacun 8 conseillers. Ensuit vient le CNID avec 4 conseillers suivi du PARENA et des Maliens de l”extérieur avec chacun 3 sièges. Le MPR, avec ses 2 conseillers, se place devant l”UDD et la CDS qui ferment la marche avec chacun 1 conseillers.
Après avoir été élu, le président Oumarou Mohamed Ag Ibrahim a tenu à remercier ses camarades conseillers pour la confiance qu”ils ont renouvelée en lui. De son avis, cette deuxième mandature sera celle du renforcement des acquis tout en permettant l’ouverture d”autres grands chantiers pour sécuriser et valoriser la fonction des élus communaux. Cela passe inévitablement par "le transfert des compétences et des ressources". Une politique que le président Oumarou Mohamed Ag Ibrahim tient à coeur. "Le processus de la décentralisation est irréversible. Pour le mener à bon port, le transfert des compétences et des ressources est une nécessité pour faire des élus locaux des vrais acteurs du développement des collectivités.
A César, ce qui est à César" a-t-il soutenu. Avant d”ajouter qu”il urge de mettre en œuvre la loi sur le fonds national des collectivités territoriales pour le fonctionnement harmonieux de l”Institution et le développent des collectivités territoriales. Afin de permettre la formation des regroupements de partis, la mise en place du bureau est prévue pour ce matin au siège de l”institution. Notons que le bureau comprend 12 postes. Outre celui du président, qui est élu pour un mandat de cinq ans à l’image du président de la République et de celui de l”Assemblée nationale, le bureau comprend également 5 vice-présidents, 2 questeurs et 5 autres secrétaires.
Chahana TAKIOU“