Le candidat à l’élection présidentielle, Harouna Sankaré, était face à la presse le samedi 23 juin dans la salle de conférence de la Maison de la presse pour, affirme-t-il, apporter quelques éclaircissements sur sa candidature et son positionnement dans l’arène politique.
Il rompt le silence et met les points sur i. Il, c’est Harouna Sankaré, président du mouvement du même nom, qui lève toute équivoque « Je n’ai aucun rapport ni avec IBK ni avec les leaders religieux encore moins avec le chef de file de l’opposition ». L’homme affirme sur l’honneur qu’aucun chef religieux n’est derrière sa candidature. Très irrité par la question, il menace : « Je dois porter plainte contre ceux qui minimisent ma candidature. ».
Dans un discours franc et direct, l’homme affirme se présenter à l’élection présidentielle pour la remporter et non pour faire de la figuration. « Si tu déposes ta candidature, tu dois l’assumer », clame-t-il. Pour cela, le maire de Ouankoro estime avoir les moyens de faire sortir le Mali de la léthargie dans laquelle il est plongé. « Notre projet de société apporte des solutions aux problèmes des Maliens », a-t-il assuré. C’est pourquoi, poursuit-il, « notre slogan est pour la paix et la prospérité du Mali. »
Harouna Sankaré promet, une fois élu, de faire un seul mandat à la tête de l’Etat pour, ironise-t-il, montrer comment gérer un pays aux dirigeants qui ont fait la Sorbonne. Selon l’interlocuteur, le Mali a besoin d’un monde d’action qui agit avant de réfléchir.
Une fois élu, l’orateur promet de former un gouvernement d’union nationale de quinze membres avec une femme comme Premier ministre. Un gouvernement qui fera de la réconciliation nationale une réalité et qui facilitera le retour de l’administration dans le nord et le centre du pays.
Abdrahamane Sissoko