Hammadoun Amion Guindo président de la Copam forces vives : « Le Mali est au début et à la fin de toutes nos préoccupations »

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La Copam de Hammadoun Amion Guindo a animé une conférence de presse le lundi 10 décembre 2012 au siège de la Confédération Syndicale des Travailleurs du Mali (CSTM).

« A la Copam forces vives, c’est le Mali qui est au début et à la fin de toutes nos préoccupations, notre leitmotiv est un Mali un et indivisible et nous mettrons tout en œuvre afin que nous recouvrons les régions occupées par des bandits armés de tout acabit », c’est par ces mots d’espoir que Hammadoun Amion Guindo, le président de la Copam forces vives a entamé son speech.

Pour lui, c’est aux Maliens de trouver la solution à la crise qui mine le Mali depuis des mois, pas à la communauté internationale, tout en donnant à la constitution du Mali un caractère souverain. Quant à l’organisation des élections présidentielles, le président de la Copam forces vives, affirme que la priorité des priorités est le recouvrement des régions du nord, et les élections après. Il a invité les maliens à s’investir pour financer ces élections afin qu’elles soient libres et transparentes. La Copam forces vives via son président réclame un conseil national de transition (CNT) qui comprendra en son sein un président, deux vice-présidents, un rapporteur principal et un adjoint ; un gouvernement de transition qui sera l’organe exécutif ayant pour missions particulières de : résolution de la crise du nord sous tous ses aspects ; le retour des exilés (réfugiés) et déplacés ; le retour effectif de l’administration ; la gestion et la moralisation des affaires publiques ; la conduite du processus électoral par la finalisation d’un fichier électoral consensuel et des élections libres ; la restauration de l’autorité de l’Etat ; la poursuite de la refondation de l’armée nationale ainsi que la mise en place d’un chronogramme de la transition qui s’étendra sur une année. Quant au secrétaire général de l’association Dioko ni Maya, Abdoulaye Niang, il mit l’accent sur le déplacement qu’ils avaient effectué sur les neufs zones aurifères que compte le Mali. Il a déploré les conditions de vie des populations, tout en attirant l’attention des autorités sur les revendications des populations qui réclament une meilleure répartition des revenus.

Moussa Samba Diallo

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