Hamed Diané Séméga à propos de la situation du nord: «Ces gens cherchent à saboter l’unité et la diversité sociale du Mali»

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Face aux protestations à Bamako et à l’intérieur du pays pour dénoncer  la gestion de la crise au nord du Mali, le Parti pour le développement économique et la solidarité (Pdes) est monté au créneau pour réaffirmer son soutien à l’armée et au président de la République. C’était lors d’une conférence de presse animée par le président de ce parti, Hamed Diané Séméga, jeudi dernier au siège du Pdes.
L’occasion était bonne pour condamner les attaques perpétrées par les  éléments du MNLA,  avant d’inviter le peuple malien et l’ensemble de la classe politique à l’unité et à la cohésion nationale  dernière notre armée, pour faire échec aux agresseurs et leurs complices.  Hamed Diané Séméga les a qualifiés de marchands d’illusions.
Pour ne pas aborder d’autres sujets, le président Hamed Diané Séméga a d’entrée de jeu précisé que  «cette conférence de presse a été convoquée pour parler uniquement du problème du Nord. Je ne répondrai pas à une question qui sortira de ce cadre ».
Dans sa démarche politique, le parti envisage une série d’activités de sensibilisation et d’information. C’est pourquoi, dans un futur proche, le Pdes organisera un grand meeting de communion avec les forces armées. Pour soutenir nos forces sur le terrain, le parti a lancé un appel à cotisation depuis une semaine  et 10 millions de nos francs ont été collectés. Selon le président du parti, cette mobilisation symbolique traduit l’engagement du Pdes derrière le président de la République et  notre armée. « Il faut éviter de détruire cette unité dans la diversité qui a caractérisé le Mali depuis toujours. Nous devons être debout face aux agresseurs, comme stipulé dans l’hymne national», a martelé Séméga, avant d’inviter l’ensemble de la classe politique à une union sacrée pour aider le président de la République et le gouvernement à relever le défi.
Pour le président du Pdes, Hamed Diane Séméga, la situation au Nord est une tentative d’agression de notre pays avec des parois à Bamako, où on est en train de mettre en mal  notre démocratie. «On a imposé à notre pays une guerre qui n’est pas la sienne. Aujourd’hui, le Mali n’a d’autre combat que le  développement. Au Mali, tout se discute, tout est ouvert. Je ne sais pas comment peut-on encore prendre les armes pour revendiquer ?»
Pour Séméga, seules la vigilance et la sérénité peuvent permettre au peuple malien de faire face aux atrocités et aux tentatives de déstabilisation politique auxquelles nous assistons.
«Le Mali a la chance d’avoir un président qui sait ce qu’est la guerre. Le piège dangereux, c’est de s’enfermer dans des revendications qui pourrissent. Notre volonté est celle d’aller au dialogue et la démarche du gouvernement est responsable. Où que nous soyons, méfions-nous de ce danger nouveau. Les événements de Kati et d’autres villes du pays ne sont que les résultats une volonté délibérée de déstabiliser notre pays avec à la clé la désinformation, la diffusion de fausses nouvelles et la calomnie qui sont devenues des armes de bandes criminelles».
Sur la tenue des élections dans les délais constitutionnels, Séméga a tenu mettre fin aux spéculations : « Le 8 juin 2012, un nouveau président sera installé à Koulouba. Tout est mis en œuvre pour qu’il n’y ait pas d’ambiguïté sur la question des élections. Tous ceux qui tiennent un discours contraire, ont leur propre agenda, sinon le Mali montrera à l’opinion internationale que sa démocratie est un exemple ».
Le président Séméga a indiqué que l’intoxication est devenue l’instrument de guerre des assaillants: «Les bandits n’ont jamais tenu une ville; ils ne font que du harcèlement. Ces gens cherchent à saboter notre image, l’unité du Mali. Mais, nous ferons échec à tous ces marchands d’illusions et leurs complices qui tentent de semer le désordre».
Nouhoum DICKO

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