Hamady Sangaré, président du Pja-Mali : « Il faut des compromis entre les acteurs sociopolitiques «

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Pour le Président du Parti jeunesse et Alternance, Hamady Sangaré, aujourd’hui, le Mali a besoin de tous ses fils pour une union sacrée autour de lui dans la sauvegarde de ses fondamentaux. A cet effet, il lance un appel aux politiques et à d’autres leaders d’opinion de promouvoir le dialogue pour l’unité du pays plutôt que de faire prévaloir les visions personnelles.

Selon Hamady Sangaré, l’unité nationale est mise en mal et ce n’est dans l’intérêt de personne, ni de l’exécutif et encore moins du peuple. Il pense que l’exécutif doit tout mettre en œuvre pour réunir le plus de soutiens autour des décisions majeures devant déterminer le redressement ou la survie de la nation. Les politiques, à leur tour, doivent faire confiance aux autorités actuelles qui ne prétendent agir aussi que pour le bien du pays tout entier. Il s’agit alors de chercher la juste mesure entre les différentes méthodes d’aboutissement et cela ne saurait être sans des compromis entre les acteurs sociopolitiques.

  1. Sangaré affirme que le Mali ne gagnerait rien dans la division de ses fils. Il invite les uns et les autres à taire leurs égos pour se donner la main en vue de sauver notre souveraineté nationale, notre patrimoine, notre héritage culturel, notre patrie…! Le président Sangaré rappellera que le Mali est grand comme nous l’avons trouvé parce que nos ancêtres, malgré leurs différences ethniques et linguistiques, ont choisi de vivre ensemble par des compromis, des concessions et des accords de principe. Si nous ne prenons garde, nous risquons de brader ce grand héritage à cause des querelles de positionnement nées du sentiment élevé du “moi”, encore l’ego. Que coûte-t-il d’écouter l’autre ? s’interroge-t-il. A ses yeux, nous assistons actuellement à des dialogues de sourds dans lesquels chacun parle mais nul n’entend. Il estime que la différence de points de vue n’est pas synonyme d’adversité, mais par contre une source intarissable de richesses. « La patrie est comme le corps humain, quand une partie de ce corps a mal, c’est tout le corps qui le ressent. Nous sommes condamnés à vivre ensemble », a-t-il conclu.

Ibrahima Ndiaye

 

 

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