Si les Maliens sont réellement francs avec leur conviction et leur logique de changement, alors le futur président est tout trouvé : Hamadoun Touré !
Tous les prétendants au fauteuil présidentiel conviennent que l’ancien Secrétaire général de l’Union internationale des Télécommunications (UIT), qui s’est fait remarqué en si peu de temps sur la scène politique malienne, a un carnet d’adresses bien fourni qui force l’estime et le respect des hommes politiques maliens et étrangers.
En outre, les Maliens semblent vouloir prendre un nouveau départ, avec un nouveau type de dirigeant.
Qui parmi les 24 candidats peut aujourd’hui jurer qu’il ne traîne pas derrière lui une vieille casserole qui pourrait faire voler en éclat son rêve ? Alors, le consensus doit prévaloir autour de l’ancien Secrétaire général de l’Union internationale des Télécommunications et non moins Conseiller spécial du président rwandais Paul Kagamé, Hamadoun Touré. Car, l’alternance au Mali passe obligatoirement aussi par un changement de comportement dans le milieu politique.
Pour faciliter leur tâche avant le 29 juillet, les électeurs doivent seulement procéder par élimination sur la base de critères bien définis. Principal critère d’élimination : ceux qui n’incarnent pas le changement. Deuxième critère : ceux qui trainent derrière eux des scandales politico-financiers. Dès lors, le nombre de candidats se réduirait, naturellement, à la seule personne de Hamadoun Touré.
Ce serait un choix avisé d’autant plus que nous pensons que le candidat de l’Alliance KAYIRA 2018 a les meilleures chances de faire honneur à ses compatriotes.
Aujourd’hui, Dr Touré dispose des meilleurs atouts pour rivaliser avec les grands ténors de la politique malienne, à savoir les candidats Ibrahim Boubacar Kéïta et Soumaïla Cissé, parce que les Maliens n’ont plus confiance en ces hommes politiques qui sont là depuis plus d’un quart de siècle.
Les Maliens revendiquent le changement intégral, avec un nouvel homme, pour un nouvel ordre économique malien. Ensuite, sa collaboration avec le président Rwandais, Paul Kagamé, cité parmi les meilleurs présidents du continent africain, et plusieurs autres chefs d’Etat, lui donne plus de crédit auprès des électeurs maliens.
En plus, Touré serait le candidat de la France, parce que sa politique malienne de la France n’est pas du tout négative.
Avec tous ces atouts, le choix est facile et, sans doute, déjà fait par les Maliens. Mais, c’est surtout son programme et son discours direct avec les populations de l’intérieur, de l’extérieur et de Bamako et environnants qui ont fini par convaincre celles-ci dans leur choix définitif. Extrait : « Au moment où l’heure est grave ; parce que notre existence même est menacée, l’homme que je suis veut faire de la politique en toute responsabilité et avec détermination.
L’homme que je suis a une vision pour l’avenir du pays et cela dans tous les domaines dans une lutte sans merci contre les inégalités, les déséquilibres sociaux et régionaux, une lutte contre le défaitisme, la renonciation et le goût du gain rapide ;
L’homme que je suis veut démanteler le système de gouvernance basé sur le clientélisme, la corruption et l’injustice sociale ;
Aussi, parce que les grandes priorités nationales que sont la famille, l’école, la justice, la sante, l’environnement, l’emploi procèdent des secteurs clés déterminant la formation du citoyen ;
Parce que je fonde mon action et mon projet sur le respect des droits et devoirs du citoyen dans un environnement démocratique assaini ;
Parce que le suffrage universel et le pluralisme sont les bases des libertés politique, économique, sociale et culturelle et que le vivre ensemble suppose le respect strict de l’autorité de l’Etat, le respect des institutions de la république et de ses lois ;
Parce que l’homme que je suis a sillonné son pays, l’Afrique et le monde, ma grande priorité est le développement durable dans un pays réconcilié, sécurisé et en paix;
Je veux procéder au réarmement moral , matériel de nos forces de défenses et de sécurité, ces forces qui ont participé avec honneur de tout temps à la défense de notre territoire, de notre peuple et de l’Afrique en même temps qu’au développement économique du pays;
Je veux développer des politiques en faveur de l’entreprenariat jeunes (ruraux et urbains) et de l’autonomisation réelle de la femme ;
Je veux donner l’opportunité à notre jeunesse d’innover au travers les Hi-Tech ;
Je veux multiplier et densifier nos sources d’énergie pour booster l’industrialisation pour chaque région du pays suivant son potentiel, pour la transformation des produits locaux et générer de la plus-value susceptible de supporter le financement des dépenses publiques. L’énergie ne devrait pas se limiter à donner de la lumière, mais aussi et surtout à produire ;
Je veux pour le Mali, un leadership patriote, plus vertueux, compétent et respectueux du peuple et des valeurs démocratiques. .
Si certains ont pu dire que la lutte contre la corruption coûte plus chère que la corruption, je veux prendre des mesures énergiques pour endiguer les terreaux qui favorisent ce mal dans nos systèmes de gestion par des actions à court, moyen et long termes (salaires décents, éducation, formation, sanctions, utilisation rigoureuse des technologies nouvelles pour le suivi, etc.) »
Sékou TAMBOURA