Le siège de la confédération syndicale des travailleurs du Mali (CSTM) a servi de cadre, le dimanche 9 septembre, à la conférence de presse organisée par la COPAM. Au cours de cette rencontre plusieurs points étaient inscrits à l’ordre du jour, entre autres : la crise qui secoue la COPAM, la requête du Président de la république par intérim, le Pr Dioncounda Traoré envoyée à ses paires de la CEDEAO. Le conférencier, Hamadoun Amion Guindo non moins président de la COPAM a sans ambages déclaré que : “Dioncounda doit s’expliquer devant la nation malienne”
Selon le conférencier la Coordination des organisations patriotiques du Mali (COPAM) a été créée à la faveur des évènements du 22 mars pour soutenir le changement positif. C’est dans cette optique que la coordination des organisations patriotiques pour le développement du Mali (COPADEM) a été rejointe par le Mouvement populaire du 22 mars (MP22), l’Alliance des démocrates pour la république (ADR) et le RPDP. Depuis l’annonce, le 20 août dernier, de la formation du gouvernement d’union nationale, la crise n’a cessé de secouer le regroupement des pro-putschs.
Comme pour répondre à ses détracteurs, le président de la COPAM a déclaré que la branche dissidente de son organisation ne peut pas le destituer pour cause c’est lui qui les a reçus dans son regroupement. “au lieu de chercher à destituer celui qui te reçoit, mieux vaut rester chez toi ” a précisé M. Guindo.
Pour la question de l’envoi des troupes de l’organisation sous régionale sur la requête adressée par le Président de la République par intérim, la COPAM émet des réserves. Selon le conférencier Dioncounda devrait d’abord envoyer une lettre à ses paires pour la levée du blocus sur nos armes depuis les ports de la sous région. “La première aide qu’on attend de la CEDEAO c’est d’abord la livraison de nos armes“. A en croire, le chef de la COPAM, le Président de la république par intérim doit s’expliquer devant la nation malienne sur la demande formelle qu’il a adressée à la CEDEAO en ce qui concerne l’envoi des troupes.
Au cours de cette rencontre Hamadoun Amion Guindo a annoncé que la concertation nationale tant clamée par son regroupement est prévue pour les 17 et 18 de ce mois.
Boubacar PAITAO
Tout le malheur de ce pays est arrivé par la faute du capitaine SANOGO et de ceux là qui l’ont soutenu dans cette mafieuse action.
Vous voyez même les militaires qui ont abattu sans sommation les paisibles religieux maliens et mauritaniens à Diabali ont reçu l’ordre du capitaine SANOGO.
Une chose est certaine si nous ne prenons garde le bateau Mali va couler car c’est un maudit ce capitaine qui cherche vaille que vaille le pouvoir .
Il essaye de tromper la communauté internationale et nationale en disant qu’il a cédé le pouvoir mais au fait c’est un menteur il dit cà pour échapper à la justice internationale , heureusement pour nous il ne va jamais s’échapper à cette vraie justice.
La CEDEAO doit désarmer le camp de KATI et attendre la fin d’une élection pour remettre les armes au nouveau pouvoir sinon je vous jure que les alcooliques de KATI vont s’accaparer de nouveau
Il va qxpliquer quoi? Tu penses que le pays a le temps de faire des explications, nous sommes en guerre donc tu degages.
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