L’ex-rebelle extirpé de son mandat de dépôt pour entacher notre hémicycle ne se satisfait pas de ce cadeau du prince du jour pour garder le profil bas, humilité oblige. Loin de Kidal où il a semé la terreur avec ses camarades terroristes, djihadistes et narcotrafiquants, Hamada Ag Bibi ne peut souffrir de la critique au sein de l’hémicycle de Bagadadji même si elle est très bien à propos. C’est ce qu’il a révélé au grand public lundi dernier, suite au discours prononcé par l’honorable Soumaïla Cissé dans son rôle de chef de l’opposition républicaine. Que faut-il en dire ?
Le député malpropre Hamada Ag Bibi a semblé perdre la boule lorsque Soumaïla Cissé a lu le passage qui suit: ” A ce jour malgré les mesures de ” confiance” prises par les autorités maliennes (libération des prisonniers, levée des mandats d’arrêt), le cantonnement n’est pas effectif, le désarmement aléatoire et Kidal inaccessible aux autorités maliennes.
Du reste quel est le nombre de combattants à cantonner ? Plus de 9000 pour la seule région de Kidal!! Chiffre fantaisiste!
Prenons garde de ne pas ramener les djihadistes à la faveur du cantonnement, comme ce fut le cas des responsables des mouvements armés compromis avec les terroristes, revenus tranquillement à l’assemblée nationale sous les couleurs du parti au pouvoir. “
C’est alors que M. Hamada ag Bibi, député élu à Kidal, a provoqué une altercation devant les diplomates onusiens parce qu’il n’était pas content que Soumaïla utilise le terme ” terroriste” pour les désigner. Mais mal lui en prit, car Soumaïla Cissé n’est pas homme à se rabaisser au niveau d’un hors-la-loi doublé de fossoyeur des principes démocratiques et républicains, qui se pavane d’un parti politique (Adéma) à l’autre (RPM), de l’Assemblée à la rébellion puis à l’Assemblée, du MNLA à AQMI puis au MNLA. Ainsi, l’honneur de notre Assemblée nationale et par extension de notre pays a été sauvé parce que Soumaïla Cissé n’a pas trouvé important de répondre à la provocation. Sur ce, revenons sur ce que Hamada Ag Bibi ne doit pas oublier de sitôt.
Le vendredi 8 février 2013, le Procureur Général près la Cour d’Appel de Bamako, Daniel Amagoin Tessougué, à travers un communiqué lu à la télévision nationale, a annoncé avoir lancé des mandats d’arrêt contre 28 personnes du Mnla et des groupes islamistes armés Ansar Dine, Aqmi et Mujao. Il leur est reproché entre autres chefs d’accusation le terrorisme et la sédition.
Le parquet de Bamako en prenant cette décision avait même souligné qu’il ne va pas s’arrêter en si bon chemin. Car, dit-il, ils sont très nombreux à être poursuivis dans les prochains jours et mois.
Des poursuites avaient été engagées ce vendredi contre plusieurs responsables des mouvements criminels MNLA (Mouvement national de libération de l’Azawad, rébellion touareg), Ansar Dine (islamiste), Mujao (Mouvement pour l’unicité et le jihad en Afrique de l’Ouest), des narcotrafiquants. Ils faisaient tous l’objet de mandats d’arrêt à exécuter tant sur le plan national qu’international. C’est en tout cas ce qui est ressorti du communiqué du Procureur Général près la Cour d’Appel de Bamako, Daniel A. Tessougué.
Les faits qui leur sont reprochés sont, entre autres: terrorisme, sédition, crimes portant atteinte à la sécurité intérieure de l’Etat, à l’intégrité du territoire national par la guerre, l’emploi illégal de la force armée, la dévastation et le pillage publics, crimes et délits à caractère racial, régionaliste et religieux, trafic international de drogue.
Il s’agit en particulier de :
Iyad Ag Ghaly (chef d’Ansar Dine), Algabass Ag Intallah.
Hamada Ag Bibi, Cheick Ag Haoussa, Sultan Ould Badi, Hamada Ag Hama alias Abdelkrim El Tarki, Oumar Ould Hamaha, Sidi Mohamed Ould Bounama dit Senda Ould Bounama (Aqmi).
Aussi, Chérif Ould Attaher dit Chérif Ould Tahar (Mujao, et aussi narcotrafiquant), Abdrahamane Ould El Amr alias Hamed El Tlemci, Aliou Mahamane Touré.
Egalement, il y a Bilal Ag Acherif (Mnla), Mohamed Djery, Mohamed Ag Najim, Hama Ag Mossa, Deti Ag Sidimou, Ibrahim Ag Mohamed Assaleh, Iglass Ag Hussein, Baye Ag Diknane, Abdallah Ag El Bakaye, Mossa Ag Assarid, Mahdi Ag Bohada.
Enfin, Mohamed Ould Hamed Beyan dit Mohamed Oudi, Dina Ould Daya, Mohamed Ould Sidati, Baba Ould Cheick, Mohamed Ould Wenat et Adinady Ag Abdallah.
Notons qu’Algabass Ag Intallah, depuis le 24 janvier 2013, dirige le Mouvement islamique de l’Azawad (MIA).
M. Tessougué avait indiqué, par ailleurs, que la Cour pénale internationale (CPI) a déjà été saisie de crimes contre l’humanité, des crimes de guerre. Soulignons que Mme Bensouda, Procureure de la CPI avait annoncé le 16 janvier avoir ouvert une enquête sur des crimes de guerre présumés commis par divers groupes armés depuis janvier 2012 au Mali.
N’est-ce pas que le discours de l’honorable Soumi était bien à propos, véridique, et pour l’honneur du Mali, le bonheur des Maliens en conformité avec le slogan du Président IBK ?
Mamadou DABO
Dans toute l’espèce de Ag Bibi il n y en a pas comme Soumaïla. Cela suffit largement.
soumaila
a accuse abibi de terroriste mais en fait c est soumaila qui est le vrai terroriste ,car il a vole l argent du contribuable malien mais aussi celui de l umoa.il detourne l argent des pauvres ce qui les incitent a la radicalisation.
on se voit d un oeil qu on ne voit son prochain.
allah
Apportez la preuve c’est facile de porter des accusations sur Soumi ou sont les preuves.Les maliens ont compris toute cette campagne de dénigrement de lynchage nous le savons.La vérité est connue.L’argent du contribuable aucun de nous ne paie convenablement ses impôts et taxes.Cherchez votre argent ailleurs.Ag Bibi est il défendable ?
un Diarra en Mauritanie, humm c’est très curieux. Mais votre petit jeu de vpous cacher derrière des pseudo maliens…
kadi vous avez raison c’est un apatride cet Diarra,revient un peu au Mali tu verra comment les choses se passent.Pas d’impunités pour les voyous et partisans du MNLA.
Diarra il faut arrêter de porter des accusations graves et sans preuve contre l’honorable Soumaila Cissé, qui porte l’honneur de notre pays.les Maliens ont bien compris tout ses campagnes de dénigrement à son encontre.Par contre je ne s’avais pas qu’il existait encore des gens responsables,en tout cas avec un peu d’honneur capable de défendre des bandits comme cet député pourris comme Hammada AG bibi,cet mec a du sang sur les mains et doit être jugé.Soumaila Cissé a eu parfaitement raison,monsieur Diarra il faut avoir un peu d’honneur et de dignité.
La feuille de route Kassin pour le nord!
1. Définir clairement les modalités concrètes de la décentralisation telles que arrêtées par les états généraux de la décentralisation tenus à Bamako.
En y précisant clairement les compétences, les prérogatives et les ressources à transférer aux communes décentralisées urbaines et rurales avec à la clé des exigences de résultats sur le plan du développement économique et social.
RESPONSABILITÉ RIME AVEC RENDRE COMPTE!
Cela passe par:
a) une redéfinition des rôles dans la chaîne de gouvernance:
-Le rôle des gouverneurs et des préfets dans la gouvernance décentralisée
-Le rôles des maires et des élus locaux.
-Le rôles des chefs coutumiers
-Le rôles des leaders d’opinions
-Le rôle des ONG et associations
-Le rôle des organisations féminines
-Le rôle de la jeunesse
-La place de armée malienne dans les communes décentralisées et la nouvelle carte militaire pour le nord du Mali et pour les 100 prochaines années.
b) La définition claire de la politique sécuritaire du pays et sa déclinaison dans les communes décentralisées du pays eu égard aux menaces permanentes erratiques et imprévisibles sur la stabilité et la sécurité du Mali.
c) La définition claire des modalités de coopérations des communes décentralisées avec l’extérieur et particulièrement les pays limitrophes.
d) La place et le rôle des services de sécurités et du renseignement du pays.
e) La relecture du code pénal et du code de procédure pénal du Mali eu égard aux agissements des voyous armés au nord du Mali
f) La place et le rôle des juridictions du pays au nord du Mali dans le combat contre l’insécurité et le banditisme armé et les trafics de stupéfiants
g) La place des médias publics et locaux dans la gouvernance décentralisée
h) La place et le rôle des écoles publiques et privées dans la sensibilisation et l’information aux exigences d’un état de droit et du caractère intangible de la forme républicaine de l’Etat malien un et indivisible.
i) La place et le rôle des communes décentralisées dans l’éducation des masses populaires aux valeurs de la république du Mali.
2. Réunir à Bamako tous les chefs coutumiers, élus locaux, membres de la société civiles et leaders d’opinion pendant un séminaire d’un mois pour expliquer de fond en comble la nouvelle politique de décentralisation dans ses aspects de la gouvernance décentralisée (compétences, prérogatives, relations entre institutions, ressources transférées aux structures décentralisées, obligation d’éducation et de sensibilisation, droits et devoirs dans la république, modalités de coopération extérieure, aspects sécuritaires, aspects juridiques et pénaux de la gouvernance décentralisée etc).
Une fois les leaders locaux formés à la gouvernance décentralisée, il faut définir un calendrier et un chronogramme de transferts des compétences et des ressources.
Une structure de contrôle des transferts et de l’avancement de la feuille de route de la décentralisation poussée doit être mise sur place.
L’aspect sécuritaire et économique doit faire l’objet d’un Observatoire National de la gouvernance décentralisée.
Le dialogue inclusif demandé par l’ONU ne doit être fait qu’avec les leaders locaux formés par la république du Mali à la gouvernance décentralisée telle que définie et mise sur place par le Mali.
Les propositions d’amélioration de cette gouvernance décentralisée doivent être adressées à l’Observatoire National sur la gouvernance décentralisée, constitué à cet effet et logé à l’Assemblée nationale du Mali.
Tous les autres groupes armés et organisations ou associations parallèles n’ayant pas été prévus dans la gouvernance décentralisée est un ennemi de la république à combattre comme tel jusqu’au dernier sans autre forme de procès.
LA CONFUSION EST LA PIRE ENNEMIE DE LA RÉPUBLIQUE
L’action militaire et judiciaire doit être permettante tant que des menaces du banditisme armé sévit sur le territoire malien.
LE MINISTRE DE LA DÉFENSE DOIT MENSUELLEMENT PRÉSENTÉ UN RAPPORT SÉCURITAIRE À L’ASSEMBLÉE NATIONALE SUR LA SÉCURITÉ DANS NOS COMMUNES DÉCENTRALISÉES!
C’est une soupape de sécurité, car on n’est jamais prudent!
Aucune négociation ne doit être faite avec aucun groupe armé illégal au Mali.
À cet effet il faut déchirer, toute de suite et maintenant, l’accord préliminaire bidon de Ouagadougou du 18 juin 2013, parce qu’il ne sert à rien.
C’est un nid de banditisme armé et rien d’autre.
L’ONU s’en sert pour se donner de la valeur sinon elle sait mieux que nous que c’est du caca nerveux.
Une attaque armée contre un symbole de l’état malien doit être requalifiée juridiquement en crime imprescriptible contre le peuple malien et punie d’une peine de condamnation à mort par pendaison.
La guerre contre le banditisme armé et les rébellions armées doit être la raison d’être de l’armée malienne (qui doit pour refroidir l’ONU et sa bêtise, sans tarder renouer une dense coopération militaire avec la Russie et la Chine) dont la présence doit être multipliée par 100 au nord du Mali pour les 100 prochaines années.
QUI VEUT LA PAIX AU MALI APPLIQUE SCRUPULEUSEMENT CE QUI PRÉCÈDE.
Wa salam!
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