Si le comité exécutif de la Convergence pour le développement du Mali (Codem) tarde à se décider pour la présidentielle de 2018, le secrétaire général de sa section II, lui, a pris de l’avance. Devant la presse mercredi, l’honorable Hadi Niangadou, 2e vice-président de l’Assemblée nationale, a affirmé qu’il soutiendra le président de République s’il est candidat à sa propre succession.
Le député élu en Commune II du district a animé ce mercredi une conférence de presse à la Maison de la presse. A l’ordre du jour, le référendum du 9 juillet, son litige avec le ministre des Affaires foncières, sa société immobilière (Banga immobilière) et l’élection présidentielle de 2018.
Selon le 3e vice-président du bureau national de la Codem, son parti ne doit pas présenter de candidat contre IBK s’il décide de briguer un second mandat.
“Nous avons décidé de rester au gouvernement pour soutenir IBK et ses actions. Nous devons aller au bout de notre engagement. Nous devons être cohérents avec nous-mêmes. Si tel n’est pas le cas, mieux vaut démissionner très vite du gouvernement. Il sera inadmissible d’attendre six mois de la présidentielle pour démissionner et se présenter contre qui on a servi. C’est insensé, incohérent, illogique. C’est se trahir”, a souligné l’élu national.
Au cas où le bureau politique national décide de présenter un candidat, Hadi Niangadou promet de défendre sa position et se dit persuader de convaincre ses pairs à suivre sa position.
Parlant de la révision de la Constitution, il a rappelé le processus a été le plus inclusif dans l’histoire du Mali. Il a invité le peuple à voter massivement oui le 9 juillet. Pour lui, c’est l’occasion ou jamais pour le retour définitif de la paix dans notre pays. L’honorable Niangadou a appelé les partis de la majorité à jouer leur rôle pour le succès de cette élection référendaire.
“Avec tous ces partis, nous devons avoir 95 % au référendum. Le résultat qu’on obtiendra à ce référendum, c’est le même résultat qu’on aura à la présidentielle. Alors nous devons tous mouiller le maillot pour gagner cette élection”, a-t-il soutenu.
S’agissant de son litige avec le ministre Mohamed Ali Bathily, qui “l’accuse” d’occuper illégalement la zone aéroportuaire, le député démenti ce qu’il qualifie d’allégation. Il a mis le ministre au défi de prouver que son agence Banga Immobilier détient des titres fonciers dans la zone indiquée, il renoncera à tous.
Maliki Diallo