Hadi Niangadou : Les châteaux politiques d’un député en perte de vitesse

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Il les présente comme un trophée de guerre. Mais, les bénéficiaires voient d’un autre œil les ambitions derrière la construction des châteaux d’eau par l’honorable Hady Niangadou

Derrière la politique d’aide aux démunis d’Hady Niangadou, on perçoit nettement sa volonté de sauvegarder coûte que coûte son poste de député à l’Assemblée nationale. En perte de vitesse, il a le flair et l’intelligence de se mettre dans les bonnes grâces du fils du président El hadj Karim Kéita.

Il profite de cet homme pour se faire réélire et pour marquer l’esprit des gens, il commence à poser des actes de m’as-tu-vu au détriment de la lutte contre la pauvreté en Commune II. La population croyait en la sincérité de l’homme. Mais c’était avant l’implantation des châteaux. Les populations ont fini par comprendre que l’acte de Hady est une sournoiserie XXXL En effet, dans tous les coins où les châteaux ont été implantés à l’effigie de l’honorable Niangadou, le besoin d’eau est loin d’être une nécessité comparativement à d’autres quartiers. En français facile, Hadi a construit des châteaux dans les hôpitaux pour avoir la pitié des malades, dans les quartiers périphériques, car ils sont peuplés et c’est toujours bon pour son électorat. Autres faits ignorés par beaucoup : les soi-disant châteaux sont tous en panne.

“Hady  pense que son argent peut tout lui donner. C’est pourquoi il se croit tout permis. Il a tout fait pour se rapprocher de Karim Kéita pour pouvoir être dans la grâce présidentielle et pouvoir faire ses sales affaires sans être inquiété. Hady a de la pierre à la place du cœur”, témoigne un habitant de Médina Coura.

Un autre qui est très remonté contre lui ainsi que Karim Kéita dans l’affaire de l’école de Médina Coura enfonce le clou : “Du 3 au 10 octobre, après la fermeture de l’école fondamentale ni Karim Kéita ni Niangadou n’est venu voir les enfants. Et pourtant, ces deux élus sont supposés prendre les préoccupations de cette Commune. Hélas, ils ont fui leur responsabilité et nous les attendons de pieds fermes”, promet F. D. une résidente de la Commune II.

Le nom de Hady pour certaines personnes est synonyme aujourd’hui de coups bas, d’expropriation. Le dernier en date est le dossier relatif à l’invalidation des listes URD-Fare-Parena et Adéma en Commune II pour les municipales de novembre 2016. Il est accusé aussi d’avoir concocté un complot avec le juge de la Commune II, un certain Traoré, pour invalider cette liste.

Très à l’aise aujourd’hui dans son nouveau costume de 2e vice-président à l’Assemblée nationale, son passé risque pourtant de le rattraper dans un futur très proche.

Dougoufana Kéita 

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