Habib Sylla est tombé en désuétude à cause de sa propre langue

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Telle est la stratégie mise en œuvre pour faire tomber un forcené : le président du Haut conseil des Maliens de l’extérieur, Habib Sylla. Il est tombé en désuétude à cause de sa propre langue, dans une volonté de mieux faire pour plaire. Un adage disait qu’”à force de trop farcer, on tombe facilement dans son propre piège”.

Un Gabonais à la tête d’une structure aussi importante de l’Etat malien dont la mission est défendre les intérêts des Maliens de l’extérieur. Ce cataclysme est une première au Mali. Un responsable tombe en disgrâce à cause de la nationalité. Il a commis l’imprudence de ne pas garder secrètement son petit secret à lui seul et éviter à tout prix que des circonstances ne le révèlent au grand public.

Désormais, quelle que soit la suite de cette affaire de nationalité, il est tombé en disgrâce. Car, c’est devenu une usurpation qui a des impacts sur sa carrière politico-administrative. Le plus insolite est le fait que lors de la conférence qu’il a organisée, il ne s’était pas donné l’occasion de se défendre mais il est entré dans des détails qui ne peuvent en aucune manière justifier son forfait.

Pour caricaturer l’affaire, Habib Sylla n’ayant plus de lien patriotique avec les Maliens, ne saurait défendre à juste titre leurs intérêts. Ce qui compte pour lui, c’est plus les siennes. Cette attitude le bascule directement dans l’histoire de “l’aveugle et le borgne”. Il est, pour paraphraser l’autre, ce borgne conduit par un aveugle.

Mais le poisson a mordu le hameçon lorsqu’il est rentré dans sa peau de gag (effet comique visuel rapide, caractérisé par un effet de surprise). En voulant bien faire pour plaire et rassurer quelqu’un de son soutien pour l’élection présidentielle à venir, il se fait tomber le voile et met à découvert son forfait. Du coup, la question évidente à poser est : que reste-t-il de sa carrière diplomatique ? Une équation qu’il doit prendre au sérieux et à temps.

Malgré ses justifications à la presse, la campagne continue à produire des effets. Pour garder son honneur, la seule porte libre est peut-être la démission. “Servir un régime, mais avec mesure, est la règle de prudence des enfants patriotes du Mali”.

M. Eyquem

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4 COMMENTAIRES

  1. 1- M Habib SYLLA a dit lui-même qu’après la CAN Yaoundé 1972 il a préféré resté en Afrique Centrale notamment au Gabon et qu’à l’époque on avait pas le choix vis à vis de la législation de ce pays qui n’admettait pas de double nationalité et que pour protéger ses biens et mieux servir son pays d’origine le Mali, il a du prendre la nationalité gabonaise…!!!! Très bien!!!!

    2- Ce Cher M SYLLA a eu le choix entre l’Afrique Centrale et l’Afrique Occidentale, il a préféré en toute conscience la première…!!!!Compréhensible d’ailleurs qu’il fallait grossir un peu la population Gabonaise qui à l’époque dépassait à peine un million d’habitants!!!

    3- Ce Cher M SYLLA a eu le choix entre ses biens au Gabon et un retour au Mali, il a choisi ses biens…!!!!Compréhensible également, c’était quand même la bonne épopé à la Omar BONGO durant laquelle biens, avoirs et luxe allaient de pair…!!!!

    4- Ce Cher M SYLLA a eu le choix entre le passeport Gabonais et le passeport Malien, il a choisi en toute conscience le premier…!!!! Compréhensible du reste dans le souci de protéger ses biens comme il le dit lui-même…!!!

    5- Donc voilà, ce M n’a jamais été contraint dans ses choix, de bon gré d’ailleurs. Il a toujours défendu à juste titre ses biens, son luxe, ses intérêts personnels, mais qu’il arrête maintenant avec ses balivernes de justificatifs et justifications qui ne font que manquer de respect envers sa propre personne et surtout un mépris total des Maliens de l’extérieur au nom desquels il se prononce sur une élection présidentielle sans demander qui de droit dans une démarche assez maladroite, hautaine frisant au passage même un comportement irresponsable voire dictatorial.

    6- Ce qui lui reste à faire, c’est de se regarder maintenant plusieurs fois dans le miroir pour savoir qui il est justement…!!!

  2. Franchement c’est terrible cette histoire. Dans un pays sérieux il doit faire la prison. Tôt ou tard il aura des problèmes car il a fait trop de gaffes aux maliens de l’extérieur

  3. La seule chose qui lui reste, c’est la démission si sa dignité peut le conduire jusque là

  4. Que ce Gabonais se taise et ne se mele plus des affaires Maliennes, tous des vendus et corrompus comme IBK le Mande Zonke ba

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