Habib Sissoko, président du Cnosm : Un leader-mécène cible d’une ingrate campagne mensongère

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Comité national olympique : confiance renouvelée en Habib Sissoko
Habib Sissoko, president du CNOSM

Ceux qui veulent nuire au président du Comité national olympique et sportif (CNOSM) en voulant détruire son image de leader intègre, compétent à cheval sur les valeurs olympiques et morales, se trompent. Si Habib était l’homme qui est décrit par ceux qui manipulent une certaine presse ces derniers mois, nous pensons qu’il n’aurait pas pu réaliser la brillante et l’enviable carrière qui est la sienne au Mali et percer également au niveau international comme membre influent de l’Association des Comités nationaux olympiques d’Afrique (ACNOA), de l’Union africaine du judo (UAJ) et Directeur de développement au niveau de la Fédération internationale de judo (FIJ).

Au lieu d’attaquer le président du CNOSM sur la gestion d’un programme, il fallait faire de vraies investigations et au lieu de se contenter des mensonges d’un ex-employé (parti de lui-même) qui nourrit une haine viscérale parce que considérant les autres comme des obstacles à ses ambitions démesurées. Dans une récente attaque, il était question d’une Fondation pour le développement du judo dont les fonds seraient détournés par Habib Sissoko à d’autres fins. Avant d’aller loin, il convient de souligner que ce dirigeant n’a pas besoin de l’argent d’un programme pour voyager en «Business class» (Classe affaires), car cela fait partie de ses privilèges au niveau de l’UAJ et à l’ACNOA. Sans compter que même pour ses déplacements personnels, il paye de sa propre poche.

L’auteur de ce mensonge le sait très bien car ayant été le plus souvent chargé des réservations de son président. Pour ladite Fondation, il n’était pas destiné au développement judo en Afrique seulement, mais dans d’autres régions de la FIJ. C’est le fruit de l’amitié entre le président de la FIJ, le Roumain Marius Vizer, et Vladimir Poutine. Et c’est en reconnaissance de ses efforts pour le développement du judo à l’échelle mondiale que la FIJ a attribué (en octobre 2012, à l’occasion de son 60e anniversaire), à ce «ceinture noire» un huitième Dan, l’un des grades les plus élevés de ce sport. Ex-judoka, le dirigeant russe est le président d’honneur de la FIJ depuis 2008. Et c’est d’ailleurs à ce titre qu’il a voulu aider Marius Vizer à développer cet art martial dans les pays pauvres afin d’impulser une dynamique nouvelle au judo au plan international.

Cette volonté s’est traduite en 2009 par cette Fondation dotée d’une enveloppe de  500 000 dollars, soit 250 millions de Fcfa, et non 500 millions car le dollar américain était à l’un des plus bas niveaux de son histoire à l’époque. Les appuis sont débloqués par virements bancaires et non par chèques. Et cela sur instruction du président Vizer lui-même et en conformité d’une procédure garantissant la moralité des dépenses effectuées.

Directeur du développement du judo en Afrique, Habib a donc ouvert un compte à la BNDA sur ses propres fonds  (1 million de Fcfa). Mais, selon nos investigations, aucun fonds n’a été viré sur ce compte depuis son ouverture. Ce qui est compréhensible d’autant plus que cette initiative  est gelée à cause de la détérioration des relations à certains niveaux. Et c’est à la demande de Lassana Palenfo que le président Vizer avait autorisé que 15 000 dollars soient débloqués pour les besoins de sa campagne à la présidence de l’ACNOA en 2013. Et cela d’autant plus que l’Ivoirien étant président de l’UAJ et membre de la FIJ, son élection ne pouvait être que positive pour l’image du judo en Afrique voire dans le monde.

Selon nos investigations, la bourse olympique n’est pas gérée par le Comité national olympique et sportif du Mali (CNOSM). Elle est versée à la fédération concernée ou à l’athlète. «Les bourses olympiques sont octroyées à notre demande et en partenariat avec les fédérations qui représentent les athlètes bénéficiaires… Mais, en amont, la Solidarité octroie des bourses aux athlètes qui sont performants et susceptibles de se qualifier pour les Jeux. Ainsi, nous voyons avec les fédérations (5 à 6 fédérations) les athlètes performants et susceptibles d’atteindre les minima et de briller aux JO», a récemment expliqué le Secrétaire général du CNOSM et président de la Fédération malienne de Tennis (FMT), Mohamed Oumar Traoré, dans un entretien accordé à nos confrères de Le Reflet (Reflet du 6 juillet 2017).

Un défi qui demeure toujours

«Les athlètes bénéficiaient de cette bourse sur deux ans, mais ce sera maintenant sur trois ans. Elle est octroyée à un athlète pour le transport, les per diem… Ces bourses sont versées à 100% aux athlètes concernés soit directement, soit via leurs fédérations. Nous ne prélevons pas un centime sur le montant de la bourse. Et nous défions une fédération ou un athlète de prouver le contraire», avait-il ajouté. Et si les athlètes cités (Mohamed Dabitao, Mohamed Camara, Oumar Touré, Moussa Camara, Aminata Doumbia, Ayouba Traoré, Ismaël Coulibaly…) par le «traître» (qui essaye aujourd’hui de poignarder dans le dos celui qui a tout fait pour lui, ont des preuves de ses accusations), qu’ils nous les apportent pour les besoins de nos investigations.

En tout cas, ce que nous savons, c’est que Daba Modibo Kéita était géré par l’Etat et non le CNOSM. Quant à Ibrahim Guindo (judoka entre 1998-2002), nous savons personnellement que pendant tout le temps qu’il a passé en Equipe nationale de judo, il percevait au moins un million de Fcfa par mois que Habib payait de sa poche. À l’époque, rares étaient les talents (comme le lâche qui tire dans l’ombre les ficelles de la campagne mensongère pour dénigrer Habib et ternir l’image du CNOSM qui l’a pourtant employé pendant de longues années en le mettant dans toutes les conditions) qui n’étaient pas pris en charge par un membre du bureau fédéral ou du «Club des amis» du judo. Quant à Bourama Mariko, il ne nous revient pas de dire ce que Habib a fait pour lui (d’après les témoignages des proches des deux hommes) d’abord comme président de la Fédération malienne de judo (FMJ), puis au Comité Olympique. Ce dernier est donc bien placé pour témoigner de l’intégrité, de la compétence et surtout des qualités humaines et managériales de celui que son cousin accuse aujourd’hui de tous les péchés d’Israël et veut salir à tout prix sans raisons évidentes que la méchanceté gratuite.

«C’est vraiment injuste voire très malhonnête d’accuser de se sucrer sur le dos de nos athlètes un homme qui a tant donné au sport en dépensant sa fortune et en sacrifiant presque sa personne, sa carrière professionnelle. Rares sont les sportifs et les dirigeants sportifs du pays qui n’ont pas bénéficié du soutien de Habib à un moment ou un autre de leur carrière ou de leur vie». Et comme a réagi un confrère à la publication d’un article cousu de fautes et de mensonges, «c’est grâce à la confiance que la Solidarité olympique a en Habib, que nos athlètes sont devenus performants. On peut vouloir abattre son chien sans l’accuser de rage». Et naturellement que ce n’est pas en dénigrant et en salissant qu’on peut avoir la confiance de quelqu’un ou même l’abattre en prêchant du faux !

Hamady TAMBA

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