Habib Dembélé, candidat à la présidentielle face à la presse : « Malgré les conditions, il y a des Maliens qui ne sont pas pervertis »

0

« Pour l’élection présidentielle à venir, le mouvement “Mali yé an bè ta yé” décide de faire une campagne civilisée sans donner d’argent aux électeurs pour les attirer. Le peuple doit savoir prendre conscience que sa voix n’est plus à acheter pour se faire des millions ». Tels étaient les propos de Habib Dembélé dit Guimba, candidat du mouvement “Mali yé an bè ta yé” lors d’une conférence de presse tenue le samedi 26 mai 2018 au Palais de la Culture.

Le but cette rencontre avec la presse était d’échanger sur l’élection présidentielle à venir. Pour cette élection, le candidat du mouvement “Mali yé an bè ta yé”, Habib Dembélé dit Guimba, affirme qu’il fera une campagne civilisée. Pour cela, aucun malien ne sera mobilisé contre de l’argent ou des tee-shirts. Selon Guimba, il est temps que le peuple du Mali sache que sa voix n’est plus à vendre.

Face à la presse, le candidat Guimba a déclaré que la caution fixée à 25 millions FCFA est un cauchemar pour les pauvres. A l’en croire, les politiques ont instauré cette somme pour barrer la route aux personnes intelligentes qui n’ont pas trop de moyens et qui sont intéressées par le pouvoir pour apporter le changement. Toutefois, il ne désespère point. « Nous avons déjà pris contact avec des opérateurs sur lesquels nous comptons beaucoup », a-t-il dit.

S’agissant du parrainage qu’exige la loi électorale, Habib Dembélé se dit serein, car « au nom de la démocratie, il bénéficiera du parrainage des vrais démocrates ».

Conscient des problèmes qui attendent le futur président de la République,  Guimba national promet de proposer des solutions dans un projet de société qui sera mis à la disposition de tous, au moment opportun.

A la question de savoir s’il va battre campagne comme les autres qui insultent et attaquent d’autres candidats, Guimba dira que son éducation ne lui permet pas d’insulter les gens lors d’une campagne.

Parlant  de la gestion des problèmes du Mali, le candidat du mouvement “Mali yé an bè ta yé” a affirmé que la France ne peut pas être exclue et qu’il faut seulement savoir négocier avec elle.

« Si on dit qu’aucun régime n’organise les élections et les perd, le peuple malien va surprendre cette fois-ci », prévient-il.

Drissa Togola  

Commentaires via Facebook :