L’attente d’un gouvernement d’union nationale (GUN) et de l’envoi d’une force militaire internationale sous mandat des Nations Unies a plongé notre pays dans une situation d’impasse.
Selon des sources concordantes, le gouvernement d’union nationale attendu depuis quelques semaines est en train de prendre corps et pourrait être rendu public cette semaine. Après la fin des consultations effectuées par le Président de la République, Pr Dioncounda Traoré, il nous revient que les CV des ministrables ont atterri le long de la semaine écoulée sur la table du Premier Ministre, Cheick Modibo Diarra qui a la charge de proposer au chef de l’Etat une équipe gouvernementale reflétant les différentes composantes de la nation malienne.
Sur la question, le locataire de la Primature a levé toute équivoque sur ses relations avec le Président de la République, lors d’une rencontre avec les élus des régions du nord. A l’en croire, il n’y a aucune crise ou bras de fer au sommet de l’Etat. Mais selon toute vraisemblance c’est l’attente longue, voire interminable, d’un gouvernement d’union nationale (GUN) et de l’envoi d’une force militaire internationale sous mandat des Nations unies qui a plongé notre pays dans une impasse totale.
New York menace Kati !
samedi, 11 août, les 15 membres du Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies (Onu) ont sévèrement mis en garde les putschistes de Kati en les appelant à retourner dans les casernes et à s’abstenir de toute ingérence dans les affaires politiques du pays.
Par rapport à l’envoi d’une force militaire internationale, les membres du Conseil de sécurité ne comprennent pas les hésitations de Bamako à formuler une demande officielle. A New York, siège des Nations Unies, on estime que Bamako envoie des signaux contradictoires. C’est pourquoi, ils ont appelé le gouvernement à clarifier sa position. Car, entre sa position officielle et la volonté réelle de l’équipe de Dr Cheick Modibo Diarra, il y a un grand fossé. Aussi, ont – ils exprimé leur inquiétude face à la partition du pays dont les 2/3 sont sous contrôle des islamistes terroristes.
Après sa formation, le gouvernement doit adresser rapidement une demande aux Nations unies sur la base des conclusions des chefs d’état-major des armées des pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) qui clôturent ce lundi 13 août leur énième rencontre sur l’envoi d’une force internationale sous mandat onusien.
Par Dily Kane