Groupes parlementaires et vote de la DPG Mara : L’Adema se ridiculise

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Faire de l’ensemble du nord du Mali un espace de paix
Le Premier ministre malien Moussa Mara au Parlement à Bamako, le 29 avril 2014

Le vendredi 2 mai dernier, les élus de la nation étaient réunis place Bagadadji pour accorder ou non leur confiance à la DPG du PM et de son gouvernement par vote.

 

 

Deux jours au  paravent, le PM avait présenté sa DPG aux élus deux heures et demie durant. De retour devant eux le vendredi, ils avaient posé leurs questions. Le PM avait répondu à tous et il ne restait plus que le vote de confiance. Mais avant ce vote ; les groupes parlementaires devaient envoyer au micro un représentant pour donner aux députés du groupe la cosigne de vote à suivre. Ils avaient, pour ce faire, cinq minutes de temps de parole. Les premiers à monter au créneau ont tous respecté cette règle du jeu. Ils avaient eu le temps de comprendre que le président Sidibé ne badinait pas avec le règlement.

 

 

Vint alors le tour de l’Abeille solitaire. Le tenant du pouvoir absolu devenu un passager de porte-bagages. Le parasite qui bouffe dans tous les râteliers. Le petit griot girouette qui tourne à tous les vents. Mais, surtout le déchu qui continue à vivre dans la chimère. Sans se rendre compte que les temps ont changé. En son temps, l’Adema était à elle seule la loi, la règle et le verdict.

 

Emporté par la bise berçante de ce passé révolu, le porte parole du groupe parlementaire de l’ex parti Etat se laissa aller à la divagation. D’errance en errance, il oublia le temps qui passait. Et dans son camp, tout bercé par la douceur du « nakaria » (parasitisme et pique-assiettisme), personne n’eut la présence d’esprit de lui faire un petit signe. Pour lui signifier que les cinq minutes allaient sur leur fin. C’est donc la voix ferme qui ramena sur terre le radoteur atterré par la surprise. Le reflexe premier et primaire de tout despote déchu est de nier la réalité. Le député repris essaya donc de s’imposer. Sans succès bien sur.

 

La morale de l’histoire est que l’Adema va continuer à péricliter sans jamais se remettre en question et sans jamais comprendre que le ridicule ne tue pas à très court terme. Mais, que couplé au parasitisme et au gain facile à tous prix, elle finit toujours par envoyer soit à Point G soit à Niarela. Cela fait douze ans que ce parti « allons là où il y a à manger » végète dans l’accompagnement des gagnants. Qui qu’ils soient. Sans aucun sentiment  ridicule ni front qui sue.

 

Amadou Tall

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