Groupes parlementaires ADEMA-RPM-FARE : ‘’La commission d’enquête n’est pas une initiative de Boubeye, mais, avant tout, de l’Assemblée Nationale’’ : La commission déjà constituée : RPM : 7 ; APM : 3 ; VRD : 2 ; ADEMA : 2 ; FARE-SADI : 1

0

Assemblée nationale : Regards croisés sur la DPGC’est du moins ce que nous résumons après notre démarche  de rencontrer les députés des groupes parlementaires, le mardi dernier, pour connaître leur avis quant à la saisine de l’Assemblée Nationale par les députés de l’ASMA, sous injonction de Soumeïlou Boubeye Maïga, pour la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire. Cela afin d’élucider les récents évènements douloureux survenus au nord du Mali. Voici ce que nous avons retenu des propos des députés des groupes parlementaire ADEMA, RPM et FARE-SADI.

Dans le bureau du groupe parlementaire ADEMA,  nous avons rencontré un élu. C’est  celui qui est chargé d’assurer l’intérim à l’absence du président du groupe. Il a bien voulu répondre à notre préoccupation, mais sans décliner son identité.

Une commission d’enquête parlementaire, c’est logique
« Une commission d’enquête parlementaire, c’est logique. Lors de la réunion du Bureau de l’Assemblée Nationale, lundi dernier, qui a accepté de recevoir la lettre des députés de l’ASMA pour la mise en place de cette commission, il a été question de mettre en place rapidement cette commission.  Concernant les membres qui doivent la composer, les  groupes parlementaires seront représentés en fonction de la taille de chaque groupe. »

C’est normal, mais l’initiative vient avant tout de l’Assemblée Nationale
Au RPM, nous avons rencontré le vice-président qui avait à ses côtés M. Cissoko, le chargé à la communication du groupe.

«   Lors de la plénière du 20 mai 2014, l’Assemblée Nationale  a adopté la résolution N°14-01/AN-RM.  L’urgence de constituer un groupe d’enquête parlementaire  pour la situation du nord du Mali a été statuée.  Lundi dernier, lors de la réunion du groupe (RPM), nous avons  réitéré au président notre engagement    ferme pour la mise en place de cette commission. A cet effet, le président a été diligenté afin  d’informer, par voie de lettre officielle adressée, les autres groupes parlementaires sur la question. Ce qui veut dire que cela n’est pas une demande de Boubeye, mais l’Assemblée Nationale était déjà dans cette logique bien avant la position de l’ancien ministre de la Défense »

Au groupe parlementaire FARE-SADI,  nous rencontrions l’honorable Oumar Mariko.

La commission d’enquête, c’est une bonne chose
«  La commission d’enquête, c’est une bonne chose. Mais moi j’ai posé ce problème  lors d’une plénière il y quelques semaines. C’est des questions d’actualité et elles prennent en compte cette proposition que Boubeye vient de faire. »

Aux autres groupes parlementaires, on n’a pas pu rencontrer de député. Au groupe VRD (l’opposition)   aucun député n’était présent. Au groupe APM, il semblait y avoir un problème. Quant on passait, ils tentaient d’ouvrir la porte qui était bloquée.

Hier, il y a eu la réunion des présidents de groupes parlementaires et de commissions. Mais jusqu’à la fin de notre bouclage, nous n’avons pas pu savoir ce qui est ressorti de cette réunion.

Il nous est revenu que  lors de la réunion des membres du Bureau, il a été décidé de limiter la taille de la commission d’enquête parlementaire à 15. Les groupes parlementaires seront représentés commet suit : RP
M : 7 ; APM : 3 ; ADEMA : 2 ; VRD : 2 ;  FARE-SADI : 1.
Boubacar Yalkoué

Commentaires via Facebook :