Le Nord-Mali connaîtra-t-il bientôt son « 17-Février » ou encore sa « Journée de la colère » ? L’on est sans doute pas prêt d’oublier de sitôt cette date fatidique du 17 février 2011 qui a vu s’intensifier les manifestations qui ont conduit à la chute du président Kadhafi. Il y a de quoi, en tout cas, subodorer un remake de cette prise en mains par les populations de leur destin au Mali, au regard de l’évolution de la situation dans le Nord du pays.
La configuration des forces en présence dans cette localité pourrait connaître, dans les jours à venir, un tournant majeur avec le regroupement de six mouvements politico-militaires d’autodéfense au sein d’un Front unifié, dénommé « Forces patriotiques de résistance ». L’objectif affiché par ces patriotes qui sont pour l’essentiel des leaders et d’anciens miliciens de la région de Gao est de reconquérir par les armes les 2/3 du territoire malien illégalement occupés par les islamistes.
Un embryon de résistance armée est donc en train de pousser au Mali, signe sans doute de la lassitude des populations face à l’immobilisme observé, ces derniers temps, dans la résolution de la crise qui secoue le pays. Les habitants du Nord-est ont peut-être aussi voulu, par cet acte patriotique, donner plus de relief à leur désaveu de l’occupation islamiste et susciter chez l’armée et le pouvoir de Bamako un sursaut national.
Ce pied de nez que les civils viennent d’adresser aux militaires en marchant sur leurs platebandes réussira-t-il enfin à réveiller l’orgueil et la conscience des bérets verts maliens, pour qu’ils se rendent enfin compte que le temps de l’action est arrivé ?
Il n’y a en tout cas pas de fortes chances que le capitaine Sanogo et ses camarades qui lui sont restés fidèles, qui détiennent la réalité du pouvoir au Mali et qu’on voudrait voir blessés dans leur amour-propre à présent que des civils essayent de jouer leur rôle à leur place, réagissent d’eux-mêmes.
Même la destruction des mausolées et les graves violations des droits de l’Homme perpétrées par les barbares du Nord n’ont pas réussi à émouvoir ceux qui ont pourtant pris le pouvoir pour restaurer l’intégrité du territoire.
A Diakite
merci Azawadien pour le reste de l’info.j’en veux pas au journaliste A.DIAKITE car il a peur de se faire tabassé.
voici le reste de l’article burkinabai que tu as coupé
colé Ce n’est pas une menace d’aller sur le front, formulée par des groupes dont le seul moyen pour l’instant demeure leur détermination à mettre fin à cette situation de crise, qui poussera les occupants du camp de Kati à se décider à aller casser du terroriste. Il en faudra probablement plus pour sortir ceux-ci de leur gonds en vue de prendre enfin leurs responsabilités et de comprendre que l’heure au Mali est à l’assaut salvateur dans le Nord. C’est en cela que les groupes d’auto-défense qui semblent convaincus que le dialogue a étalé ses limites dans la résolution de la crise et que seule la guerre se présente comme la meilleure alternative, doivent aller jusqu’au bout de leur projet. Les communautés africaines et internationales devront ensuite leur apporter le soutien nécessaire pour la concrétisation de leur intention d’engagement. Comme l’a prouvé l’expérience libyenne, quelle que soit sa détermination, aucune résistance non organisée et sans moyens adéquats, aussi légitime soit-elle, ne peut prospérer. Pire, elle peut même déboucher sur une guerre civile avec des conséquences encore plus dommageables en termes de perte en vies humaines. Les raisons pour assister et accompagner les futurs insurgés dans leur noble mission de libération du Nord-Mali ne manquent en tout cas pas. Ces derniers ont, depuis l’invasion du Nord par les groupes armés, vomi ces envahisseurs en refusant de se laisser endoctriner et en n’hésitant pas à les affronter les mains nues. C’est donc aussi grâce à eux que la greffe de l’implantation de l’islamisme dans cette localité n’a pas encore totalement pris, les extrémistes n’ayant jusqu’à présent pas réussi à vivre en symbiose avec les autochtones. Eux au moins auraient eu le mérite, au cas où ils osaient joindre l’acte à la parole en menant des opérations armées contre Ansar Dine, le MUJAO et autre AQMI, de prouver qu’ils sont courageux. L’armée malienne aurait alors été mise devant le fait accompli. Se résoudrait-elle toute honte bue, à venir jouer les seconds rôles ? En tout cas, pour éviter de se faire ravir la vedette et de garder dans l’histoire du Mali l’image d’une armée qui a abandonné son peuple et son pays au moment où ils avaient le plus besoin d’elle, la Grande muette malienne doit prendre les devants en récupérant ce projet porté par les patriotes de Gao. Le capitaine Sanogo et ses compagnons d’armes commettraient la pire des erreurs de leur vie s’ils ne saisissaient pas à temps la perche que leur ont tendue leurs concitoyens pour redorer leur blason. Ils ne peuvent pas continuer à fuir leurs responsabilités en jouant les démissionnaires au moment où une page importante de l’histoire du Mali s’écrit. Au lieu de marteler à foison le fallacieux prétexte de l’insuffisance de moyens matériels derrière lequel ils essaient de cacher leur manque de courage, les militaires maliens devront plutôt faire preuve d’une volonté réelle de libérer leur pays en s’engageant d’abord sur le front. L’aide extérieure qu’ils ont toujours réclamée s’imposerait alors comme une évidence et viendrait ensuite appuyer leurs sincères efforts
Mais caq cest vraiment honteux
Cher journaleux,c’est ce qu’on appelle du plagiat car tu as pompé en partie sans aller jusq’au bout un article paru hier dans le journal burkinabè “Le Pays” qui j’avais lu et justement c’est la titraille qui m’a mis la puce à l’oreille.
Je sais que nous sommes un peuple de médiocres mais quand même,faisons un effort dans tout ce que nous entrepenons.
Pour ceux qui veulent lire l’article en question,je vous fait
part
http://www.lepays.bf/?GROUPES-D-AUTODEFENSE-AU-NORD-MALI
Merci mon frere.Je lis tres souvent les articles de la presse Burkinabe.Les journalistes maliens ,dans leur grande majorite sont malhonnetes et ne meritent pas leur titre.
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