Les dirigeants du parti MIRIA ont organisé une conférence de presse le lundi 14 Novembre 2011 à la maison de la presse de Bamako. Présidé par Moussa KONE, le Secrétaire général adjoint du parti en l’absence du Secrétaire général empêché, la conférence a regroupé les membres fondateurs et les hommes de presse. La dénonciation du comportement du Président et du Trésorier général était au menu.
En ces lendemains de fête de Tabaski et au seuil de l’année 2012, le Secrétaire général adjoint après son discours de bienvenue commence par rendre grâce à Dieu et souhaiter à toutes et à tous une bonne et heureuse fin d’année 2011.
Pour lui, ceci est d’autant plus important aujourd’hui que déjà, la fièvre des élections prévues pour l’année prochaine se fait sentir dans le quotidien des citoyens, rien que par la révision des listes électorales, et des parti politiques pour le choix des candidats dont les processus aboutissent souvent à la rupture, souvent quand les principes démocratiques viennent à être foulés au pied.
Pour ce qui concerne le MIRIA, objet de la rencontre, le Secrétaire général adjoint souligne que les faits remontent au 29 octobre dernier, date de la signature d’un " Appel " à candidature au profit d’Ibrahim Boubacar Keita, le Président du RPM. Appel signé par un certain nombre de partis, dont le MIRIA.
On doit noter que cette signature a été faite par le Président Kassa et le Trésorier général du parti MIRIA pour dire à IBK que leur parti et eux-mêmes seront avec lui en vue de le soutenir à l’élection présidentielle prochaine.
Cependant, les autres membres du parti signifient au peuple malien que l’acte posé par ces deux personnes est nul et non avenu. Car le choix du candidat du parti ne s’est pas opéré conformément à ses statuts. Il n’a pas fait l’unanimité au sein même de la Direction , sans compter qu’aucune base du parti n’a été consultée.
La seule solution qui vaille aujourd’hui, serait la reprise d’un débat démocratique, qui aboutirait au choix d’un candidat consensuel pour le parti. C’est à cela que s’attèlent ceux qui ce sont opposés.
Au finish le Secrétaire général adjoint et les autres membres affirment que fondamentalement ils ne sont contre ni le RPM, ni le Président IBK, car ce sont eux-mêmes qui l’avaient proposé au départ. Mais c’est la manière qui les a opposés.
Cette gronde au Miria rappelle fort doublement la disparition de son défunt président fondateur. D’abord un rapprochement Miria-Rpm ne peut pas aller sans souvenir du congrès Adéma qui a vu Mala « chassé » de la tête du parti au profit de Ibk. Ensuite il est remarquable que du temps de cet homme, jamais il n’a été question de désaveu sur quelque décision que ce soit. Mala est vraiment mort !
Mamadou BALLO, stagiaire