Depuis plusieurs semaines, les syndicats des administrateurs civils sont en grève illimitée. Ils réclament de la sécurité et de l’amélioration des conditions de vie et de travail pour les préfets et sous-préfets.
Malgré la volonté des administrateurs civils de trouver la solution à cette situation dans le dialogue, le gouvernement et les grévistes sont toujours à couteaux tirés. Car le dialogue est rompu. Face à cette situation, le parti Codem alerte et invite le gouvernement à rouvrir le dialogue dans les meilleurs délais.
Dans un communiqué dont nous avons eu copie, le parti d’Housseïni Amion Guindo dit suivre avec intérêt la grève illimitée de la plateforme d’action commune des syndicats des Administrateurs civils, Synac, des travailleurs du ministère de l’Administration territoriale, des travailleurs des collectivités territoriales et des agences de développement des régions.
La Codem rappelle que cette grève fait suite aux multiples échecs des différentes négociations entre le gouvernement et les syndicats, relatifs entre autres à la sécurisation des représentants de l’Etat, au paiement des salaires des fonctionnaires des collectivités et des agences de développement régional, ainsi qu’à l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail.
Au regard de la légitimité des points évoqués et des urgences pour faire de la décentralisation un remède pour la prospérité, la stabilité et la cohésion sociale d’un pays partagé entre les conflits communautaires et les inégalités sociales et l’insécurité galopante, il serait illusoire d’envisager toute réforme et refondation sans la restauration de l’autorité de l’Etat et un solide ancrage de la décentralisation comme vecteur de développement local et régional.
Conscient du rôle primordial des travailleurs de l’Administration territoriale pour cette option politique, le parti Codem s’inquiète des impacts de cette grève et s’insurge contre l’approche du gouvernement, basée sur la nomination à outrance des militaires aux postes de la représentation de l’Etat.
La Codem, engagée pour l’épanouissement des travailleurs maliens, apporte son soutien aux syndicats grévistes pour la satisfaction de leurs doléances et s’inquiète de la réponse du Gouvernement à travers les nominations des militaires à l’élan d’une mainmise sur l’appareil d’Etat.
Le parti Codem invite la communauté internationale à jouer sa partition pour éviter l’enlisement de cette grogne sociale qui risque de mettre en péril la réussite d’une transition déjà mal partie.
Le parti Codem rappelle que plus cette grève dure, plus le respect du timing de la transition et la mise en œuvre de sa feuille de route seront compromis. C’est pourquoi il invite le gouvernement à rouvrir immédiatement les négociations avec les syndicats, gage de réussite des vastes réformes et la refondation souhaitée par le peuple dans son ensemble.
André Traoré
Mais cette grève fait l’affaire des colonels qui veulent aller à la fin du mandat de IBK et même au delà pour faire 5ans.ils ont pris goût au luxe à l’opulence et surtout aux honneurs
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Mais Parti Codem il faut aussi dire à ces administrateurs d’aller au travail.
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