Grève des Magistrats : Les propos du ministre Ag Erlaf ne sont pas de nature à favoriser le dialogue

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Le ministre de l'Administration territoriale, Mohamed Ag Erlaf annonce les résultats du second tour de l'élection présidentielle malienne, le 16 août 2018 à Bamako / © AFP / Michele CATTANI

Interpellé sur les dossiers judiciaires à fournir pour les élections, le ministre de l’administration territoriale, Ag Erlaf a saisi l’occasion pour régler des comptes avec les magistrats en grève illimitée. Selon lui, aucune grève ne pourra empêcher les élections. Par ces propos, le ministre de l’administration n’a fait qu’attiser le feu. Ces propos du ministre ne sont pas de nature à favoriser le dialogue.

La grève est un droit inaliénable des droits de tout travailleur, inscrite dans notre constitution. Aujourd’hui, force est de constater qu’elle est en train de s’installer dans notre pays durablement quand on sait que la mauvaise répartition des fruits de la croissance, des ressources de l’Etat, pèse lourdement sur les ménages et devient une épine dans le pied des autorités. Les différentes corporations de la vie sociale se mesurent désormais au train de vie des gouvernants, ceux qui sont au sommet de l’Etat.

D’où ce grand lever de bouclier à chaque fois que l’occasion se présente pour une corporation. C’est pourquoi, ceux- là qui revendiquent leurs droits prennent chaque fois comme exemple le train de vie des gouvernants qui à leurs yeux ne rechignent jamais à se tailler la part du lion. Le cas des députés à l’assemblée nationale, où les honorables élus des nations ne se sont guère oubliés dans le partage du gâteau, a fait l’objet de beaucoup de commentaires à l’époque. D’autres institutions de la république sont dans le même cas.

En rappelant les propos de ce magistrat dont nous tairons le nom, la déduction est toute faite. Notre interlocuteur disait ceci : « une petite retenue de 1milliards FCFA sur le budget de la présidence et 1 milliards FCFA sur le budget de l’assemblée nationale suffirait pour régler définitivement le problème des magistrats ». Ce qui signifie que ces fonctionnaires de l’Etat ont les yeux rivés désormais sur ceux qui sont au sommet de l’Etat, comment ils vivent et quel train de vie ils mènent. C’est pourquoi aujourd’hui, les grèves se durcissent dans notre pays, parce que les uns et les autres pensent que les dirigeants ne lésinent pas sur les moyens concernant leurs propres conditions. Nous avons vu que les agents de la santé ont fait plus d’un mois de grève et n’ont jamais voulu abdiquer.

Une chose inédite et qui ne s’était jamais passée dans notre pays. Aujourd’hui, voici le tour des magistrats et leur grève a franchi la barre de plus d’un mois. Une chose inédite encore au Mali. Dans ces conditions, il faut restaurer le dialogue permanent et éviter tout propos qui peut envenimer la situation et réchauffer les esprits. C’est pourquoi, les propos du ministre Ag Erlaf ne sont pas de nature à favoriser le dialogue sinon à calmer les esprits. Pour le ministre, qu’il y ait grève ou pas les élections se tiendront. Mais a-t-il oublié que des élections dans ces conditions seraient un précédent fâcheux pour la République ?

La balle est donc dans le camp du premier magistrat qui est le président de la république garant de la constitution. Un proverbe Malinké dit : « quand le bras s’enfle, c’est le propriétaire qui le porte sur sa tête. » IBK est le seul responsable de cette situation et c’est lui seul qui peut décanter la situation. Il doit donc doit sortir de son mutisme qui risque d’affecter le climat social mais aussi la confiance entre les gouvernés et les gouvernants.

Seul IBK à la solution de ce problème qui n’a fait que trop duré. L’heure est grave pour un pays qui continue à lancer des appels aux investisseurs pour venir au Mali. Aucun investisseur ne peut s’établir dans notre pays dans ces conditions sans le quitus de la justice. C’est pour dire que l’Etat lui-même participe à sa fragilisation dans un contexte socioéconomique et sécuritaire déjà difficile. Plus cette situation de grève dure plus elle devient une question d’honneur.

Fakara Faïnké

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5 COMMENTAIRES

  1. Ok faisons beaucoup attention et sachons garder la mesure et le sang froid.S chacun doit dire de chacun ce qu’il connait de chacun, la famile, le village et le pays va voler en éclats et nous serons la risée des autres.Les magistrats devraient-ils attendre ce moment pour dévoiler la mal-gouvernance??? Ce serait le coup pour coup et le couteau à double tranchant.

  2. Un ministre qui se comporte comme le fait AG ERLAF ne travaille pas pour L’INTÉRÊT GÉNÉRAL .
    Il a décidé de s’engager pour IBRAHIM BOUBACAR KEITA au détriment du MALI.
    Il exécute les souhaits de son patron qui agit pour sauvegader les intérêts d’un CLAN.
    AG ERLAF est un de ces cadres qui sont prêts à vendre leurs âmes au diable pourvu qu’ ils gardent leurs fonctions.
    Ils sont très généreux avec ceux qui partagent leurs pratiques mais très cruels avec cette masse très majoritairement démunie grâce à laquelle ils sont au sommet de L’ÉTAT.
    AG ERLAF ,tout comme IBK sont connus pour être très généreux avec leurs collaborateurs et employés depuis la présidence d’AOK.
    Des maisons sont données,des voyages organisés,des primes spéciales distribuées…
    ILS SONT APPRÉCIÉS POUR leurs «bontés».
    Sont ils réellement bons quand ils préfèrent piétiner l’INTÉRÊT GÉNÉRAL pour satisfaire les cupidités de certains cadres loyaux car ces derniers n’hésitent pas à ordonner des surfacturations sachant être protégés au sommet?
    IBK,BOUBEYE,MANASSA,ERLAF constituent des éléments au service d’ESPRITS MALÉFIQUES pour appauvrir la masse laborieuse,ensuite les soumettre à leurs désirs de conservation perpétuelle du pouvoir.
    Ils ne veulent pas des citoyens libres,exigeants,imposant par l’utilisation des moyens démocratiques pour satisfaire leurs revendications.
    Ils veulent,en réalité,des esclaves à leurs services acceptant leurs conditions de conservation du pouvoir pour pouvoir accepter leurs revendications.
    Comme tous les OPPORTUNISTES ,les LAQUAIS,LES NAMI,LES TAGNINI,ils sont très arrogants,suffisants expliquant leurs refus d’accéder aux revendications des couches qui se manifestent bruiillament .
    Ils sont aussi cruels avec la majorité démunie de la population qu’ ils sont très bons avec leurs collaborateurs.
    Ils sont tellement arrogants que seul l’usage de la force peut les plier.
    Ce pouvoir a toutes les caractéristiques d’un régime dictatorial,monarchique et criminel.
    La dernière élection présidentielle a levé les derniers doutes sur la nature de ce régime.
    Une manipulation des résultats conforme à celle qui se passe dans les pays dirigés par des despotes.
    On se couche,on est mort c’est à dire qu’ on relâche la lutte contre IBK,la démocratie sera enterrée.
    OSER LUTTER ,C’EST OSER VAINCRE!
    La lutte continue .

  3. Nous disons et rappelons la vérité fait mal aux malhonnêtes et les met hors d’eux mais apaise et ou rend heureux les honnêtes

    1)Nous disons et rappelons tout le monde sait avec un brin d’honnêteté mêmes les tarés idiots de naissance et ceux et celles qui refusent de connaitre la vérité d’une chose d’une situation pour des raisons primaires primitives égoïstes partisanes

    *UN SECRET C’EST UNE INFORMATION C’EST UNE DÉCLARATION C’EST UN RENSEIGNEMENT C’EST UN DÉLIT UN TÉMOIGNAGE C’EST UN ACTE C’EST UN AGISSEMENT C’EST UNE PRATIQUE C’EST UNE MANIGANCE C’EST UN FAIT etc QUE L’ON TAIT QUE L’ON GARDE POUR SOI

    *ET LE SECRET PROFESSIONNEL C’EST CELUI QUE DOIVENT OBSERVER DES PROFESSIONELS ET PROFESSIONNELLES DANS LE CADRE DE LEUR PROFESSION DE LEUR MÉTIER

    TELS LES MAGISTRATS LES AVOCATS LES MÉDECINS LES CHIRURGIENS LES ROIS LES CHEFS RELIGIEUX LES CHEFS DE VILLAGES LES CHEFS DE QUARTIERS LES PRÉFETS LES SOUS-PRÉFETS LES MAIRES LES SAGES-FEMMES etc

    2)Nous disons et rappelons tout le monde sait avec un brin d’honnêteté mêmes les tarés idiots de naissance et ceux et celles qui refusent de connaitre la vérité d’une chose d’une situation pour des raisons primaires primitives égoïstes partisanes

    *IL PEUT ARRIVER POUR CERTAINES RAISONS OU POUR CERTAINES CIRCONSTANCES QUE CES DIFFÉRENTS PROFESSIONNELS RÉVÈLENT CE SECRET

    *AINSI SI UN GOUVERNEMENT CORROMPU POURRI RIPOU VÉREUX QUI VEUT TRAITER SES MAGISTRATS DE POURRIS DE RIPOUS

    *CES DERNIERS ONT LE DEVOIR DE PUBLIER TOUS LES DOSSIERS SALES DE TOUS LES MEMBRES CE GOUVERNEMENT
    ET DE TOUTES LES PERSONNES QUI SOUTIENNENT CE GOUVERNEMENT CORROMPU POURRI RIPOU VÉREUX

    *MÊMES FUSSENT-ILS DES RELIGIEUX DES HOMMES EN ARMES DES DÉPUTÉS DES PRÉFETS DES SOUS-PRÉFETS DES MAIRES DES SOCIÉTÉS CIVILES etc

    *EN SOMME ILS DOIVENT FAIRE LE GRAND DÉBALLAGE

    AUX FINS QUE LE PEUPLE SACHE LA VÉRITÉ SUR TOUS LES CORROMPUS DU MALI

    *ILS NE DOIVENT EN AUCUN CAS SE LAISSER DISSUADER SE LAISSER DISTRAIRE PAR QUI SE SOIT

    *IL FAUT LEUR APPLIQUER LA LOI DU TALION

    AINSI ILS VOUS ONT TRAITÉ DE POURRIS DE CORROMPUS VOUS DEVEZ AUSSI LES TRAITER DE POURRIS DE CORROMPUS AVEC TOUTES LES PREUVES AVEC TOUTES LES PIÈCES Á CONVICTION

    *SINON QUOI VOUS SEREZ VUS COMME LES SEULS POURRIS CORROMPUS AU MALI ET CELA NE FERA PAS HONNEUR Á VOS ENFANTS Á VOS FAMILLES RESPECTIFS

  4. Les hommes et femmes choisis par IBK sont on ne peut plus arrogants, ils sont comme lui-même tous imbus de leur personne, qu’Allah le tout puissant protège le Mali qui va sans équivoque vers sa décrépitude totale. Ag Erlaf est la première machine à tricher d’IBK et son système, nous restions certains que cet homme va à sa perte totale politiquement, car son comportement frise la fougue d’un jeune lycéen sans vertu et sans limite psychologique. La deuxième machine à tricher d’IBK s’appelle Manassa de la cour constitutionnelle, elle est calme et ne s’affiche pas, son silence est stratégique car elle triche de façon incognito et en catimini, ces deux personnes donnent beaucoup d’espoir au système IBK qui dans le silence affiche le terme “tchogo tchogo” (quelque soit les conditions, nous gagnerons) de Laurent GBAGBO de la Côte d’Ivoire en 2011. La première machine collecte et vérifie les votes des citoyens sans la participation d’aucune entité des opposants, la deuxième machine contrôle la constitutionnalité des votes et du scrutin bureau de vote par bureau de vote sans la participation d’une structure de l’opposition. Avec ce système personne ne peut arrêter le mal qui pointe à l’horizon, car la situation énerve les hommes et femmes épris de justice et de démocratie.

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