Grève au Mali: les derniers propos du président Bah N’Daw braquent les syndicats

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Alors que le Premier ministre malien Moctar Ouane s’arrachait les cheveux pour trouver un accord avec l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), une sortie du président de transition a mis du sable dans la machine. En effet devant ses compatriotes à Abidjan, Bah N’Daw a ce lundi 14 décembre jugé la grève inopportune. La principale centrale syndicale du pays n’a pas du tout apprécié et a durci le ton.

Début décembre, Bah N’Daw, président de transition, avait mystérieusement disparu durant plusieurs jours. Aujourd’hui, les Maliens sont rassurés, il tient toujours le gouvernail, et n’entend pas démissionner.

Mais sa dernière sortie avec des mots choisis sur la grève de l’Union nationale des travailleurs du Mali (UNTM), une grève qu’il trouve inopportune, ne passent pas. « Qu’il fasse une telle déclaration qui est en réalité une menace pour nous, nous sommes obligés de réagir », estime Yacouba Katilé, le secrétaire général de l’UNTM.

Participation suspendue aux négociations

L’organisation syndicale a donc suspendu sa participation aux rencontres de négociation avec le gouvernement pour trouver une issue à la grève en cours. Et les syndicalistes vont plus loin, ils laissent clairement entendre qu’ils pourraient désormais travailler main dans la main avec des partis politiques contre le pouvoir central.

« Si éventuellement demain nous devons aller avec d’autres personnes, parce que nous sommes sollicités, nous allons accepter et l’on va faire un mouvement commun », prévient Yacouba Katilé.

En attendant, selon l’économiste malien Modibo Mao Macalou, la grève de cinq jours en cours pour exiger une revalorisation salariale va coûter à l’État entre 150 à 200 milliards de francs CFA de manque à gagner.

Commentaires via Facebook :

10 COMMENTAIRES

  1. Soutien total à notre Président, S.E. Bah NDAO !
    Que chacun réfléchisse et mette ses propos dans leur contexte.
    Que peut vraiment un pouvoir dit transitoire de moins de deux ans ?
    Si les travailleurs sont si impatients, la raison est toute simple : ils abhorrent toute lutte rigoureuse contre la corruption, chose au programme de cette transition.
    Ce qui est inacceptable.

  2. Je partage vos avis. Il est vrai que c’est pas le moment de faire des grèves de ce genre.
    Mais, il faut déplorer avec vive voix le comportement irresponsable de notre Président. Pourquoi aller s’emporter et s’énerver dans un autre pays pour dire des choses pareilles. Pourquoi ne pas faire une conférence de presse au Mali et évoquer ce point de vue.
    Jamais de la vie, un responsable ivoirien, burkinabè ou sénégalais ne fera de telle chose ailleurs. Il est que nos dirigeants aiment ce pays et respectent les fils du pays.
    L’adage dit ceci : un militaire reste toujours un militaire, ils sont trop brut.

  3. Ces soient disant syndicalistes ( untm ) sont des apatrides ! Comment peut-on prétendre aimer le Mali et aller en grève maintenant ?
    Certains actes définissent la nature de leurs auteurs ! Par exemple le cas de l’ homme qui a publiquement insulté le Prophète (paix et salut sur lui ) , DIEU a fait la révélation que le monsieur était un batard ; poser un acte tel que la grève pendant que le Mali est en danger , mettre sa patrie en danger est de gens dont il faut remettre en cause leur nature ! Ils sont au minimum maudits ! On ne peut pas aimer sa patrie et les ménager ! Bah Daou a raison sur eux ! Ça ne surprend aucun patriote s’ ils décident de s’ allier aux acteurs politiques , qui s’ assemblent se ressemblent !!! Ils oublient qu’ ils sont minoritaires à l’instar des acteurs politiques : les votants sont 23 % de l ‘ électorat ! Ils ne sont pas légitimes malgré leur légalité ! Les 77 % qui n ‘ ont plus confiance aux acteurs politiques vont désormais réagir par patriotisme pour sanctionner tout acte apatride tel que la grève !!!
    Le devoir d’ abord pour sauver le Mali !!!
    Que DIEU sauve le Mali !!!

    • Bravo l UNTM la lutte continue. Les enseignants ont brisé l école malienne à cause de leurs miettes. Que katile demande justice, n est que normal. Vous reprenez le même refrain que sous ibk. donnons nous la main, le moment est mal choisi, et piititi et patata. Ba ndaw a accepté la charge et devient du coup un homme politique, s uk ne peut su il rentre au ch,on ne veut plus de cette musique, le pays est ds une situation deeee.non s il ne peupas qu il dégage, on n a plus de temps a perdre

  4. LA POPULATION MALIENNE DOIT SE SOULEVER CONTRE CES FONCTIONAIRES INCONSCIENTS QUI DETRUISENT AU LIEUX DE CONSTRUIRE CE PAYS!

    L INCONSCIENCE SANS LIMITES DES FRANCOEXCSES ET DES ARABOPISSES!

    • Sans ke travail de ces fonctionnaires, vous seriez rien du tout. Le pays doit tout à ces fonctionnaires qui gagnent des salaires de misère pendant dzs gens inutiles se tapent des milliards.les fonctionnaires sont à respecter. Les impôts, les recettes douanières, tout ce que ces zouaves dépensent repose sur le travail des fonctionnaires

  5. Bonjour aux lectrices et lecteurs !
    Le Mali traverse une période difficile; l’UNTM ne doit pas en rajouter, même si la grève est légitime. Tous les maliens devraient comprendre que le moment est mal choisi pour enclencher des querelles qui n’en valent pas la peine; il y a plus urgent à faire. Chaque chose en son temps, si on sait que l’UNTM avait signé un moratoire avec l’ancien président IBK. L’Etat est une continuité, ce moratoire devrait rester en vigueur, s’il n y a pas d’autres idées cachées aux maliens.
    “Hamady ka wèrè cikun tè”.
    Je le dis parce que je suis un ancien syndicaliste des années 80, porte-parole de la deuxième vague d’enseignants grèvistes pour corriger les injustices que vivaient les Enseignants (trois mois sans salaire pour des chefs de famille, pour ne citer que cela). Une première vague de 12 personnes arrêtée et jugée de façon expéditive, et envoyée en prison à Ménaka; la deuxième vague que j’ai eue à conduire a été arrêtée et envoyée en prison au camp militaire “elfarouk” de Gao, sans jugement. Je suis restée deux ans à Gao sans avoir la possibilité de venir à Bamako.
    J’ai eu satisfaction parce qu’après les Enseignants ont été rétablis dans leurs droits. J’ai pardonné et suis devenu un bon jeune frère du Général qui s’est mis à mon école : la promotion des langues nationales et l’alphabétisation des adultes dans le pays.
    Il n’y a aucun prétexte qui soit au dessus de la paix et de la sérénité des citoyens.
    Je demande pardon si j’ai eu un langage déplacé.

    Amicalement aux syndicalistes !

    Moussa DIABY, Chercheur-linguiste
    Spécialiste des langues nationales,
    traducteur/terminologue

      • Pourqoi avez-vous demande’ a’ un con qui n’a jamais s’il pense???
        KINGUIRANKE’ TE’ A KINI BOLO ANI A NOUMAN BOLO BO GNAN’NA!!! UN VRAI CON QUI REPETE LES MOTS DE L’IMAM NAIF ET TROMPEUR ET CEUX DE SON GENDRE LE TRUAND IGNORANT CONTRE L’UNTM!!

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