Après le lancement fracassant de l’UMAM devant servir de rampe de lancement à la candidature de Jeamille Bittar pour l’élection présidentielle de l’année prochaine, il fallait s’attendre à une réaction du bureau national du PDES qui avait déjà averti le premier octobre dernier d’une telle aventure. La convocation par voie d’huissier mercredi dernier par la Commission de discipline du parti de Jeamille Bittar et ses camarades ne sont pas prêts à répondre encore moins obtempérer aux injonctions d’Ahmed Séméga et ses compagnons, est la suite logique de la confrontation entre els deux camps qui n’est plus évitable.
A moins que le couple présidentiel n’intervienne pour mettre fin à cette guéguerre entre « supporters » de l’actuel locataire de Koulouba. Notre confrère « L’Indépendant d’hier » a dévoilé la réponse au vitriole de Jeamille Bittar qui dénonce la lettre circulaire en date du 1er octobre dernier signée du Secrétaire Général du parti, M. Maharafa Traoré.
Si au siège du parti, il a été impossible de joindre le Secrétaire Général, Bittar dans les colonnes de notre confrère a été on ne peut plus clair : « Le PDES ne saurait être ni la propriété, ni l’entreprise de qui que ce soit. Et il ne saurait être le taillé sur mesure ».
En s’attaquant au deuxième vice président, Bittar sait où veut-il en venir. « Pas question de l’exclure avec ses camarades », a-t-il martelé.
S’il y a quelques mois, le Président du parti faisait savoir à nos confrères que va bien. Cette sortie démontre le climat délétère que nous avons dénoncé. Avec le retour hier du Président de la République, certainement qu’il mettra une bonne fois pour toujours, cette guéguerre qui ne l’honore pas. Encore moins « le grandir ».
Bokari Dicko