Répression sanglante d’une marche de l’opposition à Bamako, de nombreux blessés graves enregistrés au niveau du siège ADP et aussi aux alentours de la place de la liberté.
La manifestation du 02 juin dernier, maintenue par les leaders de l’opposition mais interdite par les autorités, a été dispersée par les forces de l’ordre.Décidés à faire tenir cette marche, certains responsables se sont rendus aux environs de 06 h 30 à la place de la liberté. Des patrouilles sont organisées en différents endroits de la ville par les commissariats de sécurité publique et les brigades de gendarmerie, appuyés par la garde nationale.
Les forces de l’ordre sont intervenues vers 09h20 à l’avenue de l’Yser (la rue entre Primature et l’Odonto) avec des matraques et gaz lacrymogènes pour disperser les militants et leaders de l’opposition. Les manifestants s’apprêtaient à marcher en direction de la place de la liberté à Bamako.
Les manifestants, des jeunes et des leaders des partis de l’opposition demandant une élection transparente et crédible le 29 juillet prochain, ont été dispersés par les forces de l’ordre positionnées près des lieux de rassemblement. Ces heurts violents ont fait une seize blessées dont un policier, a confié le porte-parole de l’hôpital Gabriel Touré à nos reporters qui y ont effectué le déplacement.
Cette intervention des forces de l’ordre a créé une grande panique avec les mouvements de foule qui s’en sont suivis. Plusieurs blessés parmi les manifestants dont l’ancien ministre Mamadou Igor Diarra. De même que le journaliste Amadou Baba Cissé qui aurait reçu des coups et blessures.
De source sécuritaire, les manifestants ont blessé un policier à la tête qui a été évacué au Centre hospitalier universitaire Gabriel Touré pour des soins.
Bakary M. Coulibaly
Echosmédia