Grand meeting de la Plateforme des partis politiques le week-end dernier : « Nous exigeons du gouvernement le respect de ses engagements vis-à-vis du Peuple malien et de la communauté internationale »

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Le Cadre d’échanges des partis et regroupements politiques pour une transition réussie au Mali, composé de plus de 70 partis politiques, a tenu un grand meeting, le samedi 6 novembre 2021, au Palais de la Culture de Bamako pour inviter le gouvernement dirigé par Dr. Choguel Kokalla Maïga à respecter le délai des 18 mois impartis à la transition. « Le gouvernement de Choguel Kokalla Maïga n’a posé aucun acte pouvant rassurer l’opinion nationale et internationale sur sa volonté de respecter le délai de la transition. Nous exigeons du gouvernement malien le respect de ses engagements vis-à-vis du Peuple malien et de la communauté internationale », révèle la déclaration de la Plateforme des partis politiques, lue par l’ancien ministre, Amadou Koïta. Ladite plateforme menace de tenir un grand rassemblement sur le boulevard de l’indépendance de Bamako si jamais elle n’est pas écoutée.

Plusieurs responsables, militants et sympathisants du Cadre d’échanges des partis et regroupements politiques pour une transition réussie prenaient part à ce grand meeting dont son président, Housseini Amion Guindo dit Poulo, la présidente des femmes, Mme Traoré Mariam Traoré, le président de l’Alliance EPM, Dr. Bocary Tréta, Amadou Koïta du PS Yeleen Kura, Sékou Niamey Bathily du RPM, des jeunes du cadre, Youssouf Diawara de Yelema ; l’activiste Abdoul Niang etc.

Après l’exécution de l’hymne national du Mali, l’ancien ministre Amadou Koïta a lu la déclaration du cadre d’échanges des partis et regroupements politiques pour une transition réussie. Dans cette déclaration, Amadou Koïta a fait savoir que le gouvernement de Choguel Kokala Maïga n’a posé aucun acte pouvant rassurer l’opinion nationale et internationale sur sa volonté de respecter le délai de la transition.

Avant d’ajouter que le gouvernement Choguel a décidé de la création et la mise en œuvre d’un organe unique de gestion des élections contre la volonté de la majorité de la classe politique et de la société civile. Ainsi, dit-il, le scrutin référendaire prévu le 31 octobre 2021 n’a pas eu lieu. « Ainsi, nous, Partis politiques et Regroupements de Partis politiques du Cadre pour une Transition Réussie au Mali, ne comprenons plus la logique totalement contradictoire du Gouvernement mettant en danger l’évolution de la transition et les relations avec nos partenaires concernant le Chronogramme électoral, les réformes institutionnelles et la révision des textes », a-t-il dit.

Selon Amadou Koïta, la majorité de la Classe Politique et de la Société Civile rejette toujours le type d’Organe Unique de Gestion des Elections du Gouvernement. « En effet, son indépendance, son autonomie, sa transparence, le type de structure, la composition, l’organisation, la désignation de ses membres, restent toujours flous et clivants et le temps imparti est insuffisant pour sa mise en place, en tenant compte des Protocoles pertinents de la CEDEAO auxquels notre pays est partie prenante », a-t-il dit.

En lieu et place d’un Organe Unique, pendant cette période de transition, le Cadre d’échanges des partis et regroupements politiques pour une transition réussie indique que le gouvernement doit, en plus des structures déjà opérationnelles, renforcer la CENI (Commission électorale nationale indépendante), en lui confiant, notamment la mission de contrôle de toutes les opérations électorales. Lors de la dernière visite du médiateur, Amadou Koïta précise que le gouvernement de Transition s’est engagé à publier le calendrier électoral avant la fin du mois d’octobre 2021. Selon lui, force est de reconnaître que cet engagement n’est pas tenu. « Nous tenons le Premier Ministre Choguel pour seul responsable des conséquences du non-respect des engagements pris devant la communauté internationale.

Conscients des dangers que le non-respect du délai de la transition peut faire peser sur notre pays ; conscients de l’insécurité grandissante, de la cherté de la vie; conscients du front social en ébullition ; conscients de notre rôle de sentinelle de la démocratie et de l’Etat de droit, nous exigeons du gouvernement malien le respect de ses engagements vis-à-vis du Peuple malien et de la communauté internationale », a souligné Amadou Koïta.

Par ailleurs, il a invité le gouvernement à se ressaisir et faire le réalisable et le prioritaire dans les délais impartis. Il rappelle au gouvernement son obsolescence programmée pour la fin de la transition de 18 mois. Selon lui, aucune nation ne s’est construite sur le mépris, la revanche et le favoritisme. Enfin, il dira que l’inconstance décisionnaire crée un manque de confiance et prouve une carence de compétences. Tous les autres intervenants abondent dans le même sens.

La présidente des femmes du Cadre d’échanges des partis politiques, Mme Traoré Mariam Traoré, a souhaité un sursaut national pour sauver le Mali. Pour sa part, le président Housseini Amion Guindo a signalé que leur regroupement tiendra un grand rassemblement dans les jours à venir sur le boulevard de l’indépendance de Bamako si jamais il n’est pas écouté.

Aguibou Sogodogo

 

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5 COMMENTAIRES

  1. Qui n’est pas voleur au Mali ? Même ceux qui nous racontent aujourd’hui des discours populistes , regardez leur passé, ces colonels au lieu d’aller libérer le pays se sont engouffrés dans les bureaux climatisés c’est ça aussi le vol, le gouvernement transitoire guinéen ne comprend aucun militaire , c’est ça une vraie transition , ceux qui ont pillé détruit le pays sont aujourd’hui à animer les panels , les assises nationales je sais quoi , bon Dieu laissez nous en paix , ils ont raison on a justifié le second coup d’état du faite qu’un colonel homme de terrain a été éjecté et cela allait conduire le déluge pour notre pays depuis ce temps quel résultat sur le terrain ?N ‘est pas voleur dans ce pays celui qui n’a pas eu l’occasion.

  2. Bien dit Poutine!
    des pilleurs du Mali reunis juste pour defendre leur interet egoiste
    ils n’ont aucune piete pour cette population qui a tant souffert a cause de leur mauvaise gestion,
    Et puis les journalistes doivent faire attention aux mots qu’ils utilisent pour qualifier ces gens la, ce ne sont pas des opposants mais des VOLEURS
    il faut juste voir la composition de ces groupements d’inconscients que des anciens dignitaires qui ont pille ce Pays!
    Ce qui me tue dans tout ca, la masse qui les suive dans leur connerie c’est a elle que j’enveux!
    Tous ces gens doivent etre emprisonner, non envoyer a Kidal pour les travaux d’interet general
    ils n’ont rien a faire a Bamako ici parceque
    ceux qui dirigent ce groupement sont des ancins ministres du regime corompu qui a mis ce Pays a genou, ils n’ont plus rien a nous dire!

  3. Gare à celui qui acceptera le palais de KOULOUBA!

    Même si on vous offre le palais de KOULOUBA en cadeau, ne l’acceptez pas si vous tenez à votre vie.

    Ceux qui vous poussent à tenir les élections maintenant ne connaissent pas la situation du pays.
    Ne tentez pas le Diable!

    1 Homme avertit en vaut 2.

  4. Oui On s’y attendait.Grand meeting de la plateforme des voleurs pressés de re-voler. Ils Veulent profiter des idioties de la CEDEAO, cette CEDEAO qui n’a rien fait contre IBK et sa famille, contre les élections truquées au Mali, les 3èmes mandats de Alpha et de ADO, le pouvoir éternel des Éyadéma au Togo ?
    De toutes façons les autorités maliennes n’ont pas de sous à l’extérieur.
    On s’en fout. Ce sont des idiots réunis à Accra et des voleurs milliardaires réunis à Bamako. Malgré la situation sécuritaire catastrophique, ils parlent d’élections. On va faire les élections où ? Quand ? Comment ? Et ces politiciens apatrides, laquais de la France, pressés d’aller à Koulouba, veulent organiser “les élections” même sur du vide, même si cela doit aboutir à d’autres soulèvements, à un autre coup d’État. Tous ces politiciens civils, fiers d’être reçus par Ledrian et Parly, tous ces politiciens qui ont fait leur temps, qui ont passé leur temps à voler, ces fonctionnaires milliardaires retraités ou en activité. Tous pressés de repasser à la soupe. Que Dieu les maudisse tous. Aucun n’aime notre pays. Mais inch’Allah a luta continua.
    La mort de la CEDEAO est pour bientôt parce que partout les jeunes se réveillent.

  5. Grand meeting de la plateforme des voleurs pressés de re voler. Ils Veulent profiter des idioties de la CEDEAO, cette CEDEAO qui n’a rien fait contre IBK et sa famille, contre les élections truquées au Mali, les 3èmes mandats de Alpha et de ADO, le pouvoir éternel des Éyadéma au Togo ?
    De toutes façons les autorités maliennes n’ont pas de sous à l’extérieur.
    On s’en fout. Ce sont des idiots réunis à Accra et des voleurs milliardaires réunis à Bamako. Malgré la situation sécuritaire catastrophique, ils parlent d’élections. On va faire les élections où ? Quand ? Comment ? Et ces politiciens apatrides, laquais de la France, pressés d’aller à Koulouba, veulent organiser “les élections” même sur du vide, même si cela doit aboutir à d’autres soulèvements, à un autre coup d’État. Tous ces politiciens civils, fiers d’être reçus par Ledrian et Parly, tous ces politiciens qui ont fait leur temps, qui ont passé leur temps à voler, ces fonctionnaires milliardaires retraités ou en activité. Tous pressés de repasser à la soupe. Que Dieu les maudisse tous. Aucun n’aime notre pays. Mais inch’Allah a luta continua.
    La mort de la CEDEAO est pour bientôt parce que partout les jeunes se réveillent.

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