Sans grand tapage, les dernières actions de la première institution de la République, la Présidence, ont donné satisfaction à plus d’un.
Il faut le dire, on s’offusquait devant le rideau de fer que certains avaient réussi à dresser autour du président de la République. De l’opposition comme de la majorité, tout le monde s’accordait sur le fait que le Président IBK était inaccessible. Les Maliens d’en-bas se contentaient de ses sorties occasionnelles, télévisuelles lors des grandes cérémonies et ceux d’en haut, sur les salamalecs de départ et de retour de voyage.
La rupture de rapprochement, comparativement à son prédécesseur (ATT) laissait libre court à tous les commentaires. Cela, à tel enseigne qu’une grande partie de sa popularité fut grignotée par ses adversaires. Et souvent même ses collaborateurs. C’est le cas du sondage publié qui donnait son ancien Premier ministre Moussa Mara plus populaire que lui. Bref, des observateurs s’indignaient devant le grand fossé qui séparait les Maliens de leur Président. En un moment, l’on avait réussi à rétrécir un peu ce fossé, à travers les visites successives du Chef de l’Etat dans les régions de Sikasso et de Ségou, mais celles annoncées pour Kayes et Koulikoro tardent à se concrétiser.
D’autre part, les médias locaux se sentaient frustrés par la présence par trop régulière du ‘’Mandé Massa’’ sur la presse internationale au détriment de celle du pays, et l’opposition qui se plaignait d’être exclue du jeu, malgré son nouveau statut promulgué par le pouvoir actuel.
En clair, partout des récriminations sur l’inaccessibilité du président de la République. Au regard des dernières actions de la première institution de la République, l’on peut dire que le président IBK a compris les uns et les autres. De ces actions salutaires, l’on peut citer le limogeage avec promptitude de son ministre de la Défense, le 3 septembre, pour assurément, faute grave dans le management des forces armées et de sécurité
Une autre action largement appréciée positivement par les Maliens est sans doute ‘’La grande interview’’ accordée par le président de la République en français puis en bambara. C’était à l’occasion de l’anniversaire de ses trois ans au pouvoir. Une sortie médiatique, bien cadrée, assez fouillée et pleine d’enseignements. Elle a permis à de nombreux compatriotes de saisir la portée du chemin parcouru, mais aussi de retrouver l’homme qu’ils ont crédité d’un score record de plus de 77 %.
Ce n’est pas tout, ceux qui murmuraient qu’il est temps que le « chef » quitte les lumières des projecteurs de Koulouba pour sentir le ressenti de ses gouvernés ont été bien servis car dans la mouvance de la fête de tabaski, le président IBK est descendu du palais pour aller se mettre à l’écoute des notabilités de Bamako, jusque dans leurs vestibules familiales. Les langages de vérité tenues lors de ces périples par les Niaré, Touré et Dravé devraient suffire pour tracer des sillons à ensemencer par le Mandé Massa.
Enfin, le président a ouvert le grand salon ‘’Mali’’ à tous ses protagonistes : le chef de file de l’opposition, des chefs des partis de la majorité, le mouvement ‘’Ankaben’’, les chefs d’autres partis activistes dont Soumana Sacko du CNAS et Oumar Mariko de la SADI, ainsi que les responsables des différentes centrales syndicales.
En somme, il faut reconnaître qu’en l’espace de deux semaines d’activités présidentielles les lignes ont bougé du coté de Koulouba. Comme premier résultat probant de cette démarche on peut parler de la tenue prochaine des assises de dialogue politique sur le plan nation
La première institution joue les premiers rôles, il reste aux acteurs d’occuper le terrain. Le Mali cherche sa victoire.
Moustapha Diawara
Bonjour,
Une méthodologie inclusive pour la mise en œuvre de l’accord de Bamako doit être utilisée.
Naturellement, tout le processus de mise en œuvre doit se passer dans toutes les régions du Mali et doit être inclusif c’est-à-dire INTÉGRER dans chaque région, les représentants de TOUTES les communautés de la région.
Comme je l’avais déjà proposé (voir ma lettre ouverte en ligne, publiée le 21 JUIN 2016 sur Maliweb, sur s’entendre sur les autorités intérimaires, le DDR et plus pour la mise en oeuvre et le suivi stricts de l’accord de Bamako), afin que la mise en œuvre de l’accord soit inclusive et profite à tous les Maliens, il est nécessaire de choisir une méthodologie inclusive consensuelle et d’échanger sur cette dernière et sur la mise en œuvre de l’accord à travers un dialogue intra et intercommunautaire.
Devant la complexité des concertations nationales proposées par l’opposition, la conférence d’entente nationale, prévue dans l’accord de Bamako pourrait servir, entre autres, pour échanger sur ces éléments. Elle pourrait aussi avoir des ramifications régionales et communales.
Processus inclusif de mise en œuvre
Des ramifications régionales et communales du processus inclusif de mise en œuvre de l’accord doivent être créées.
Vu que l’accord de Bamako doit être mis en œuvre aux niveaux national, régional et communal, la parallélisation doit être utilisée.
Une organisation stricte dans chaque région doit être mise en œuvre avec des synchronisations régulières avec les autres niveaux.
Pour les Maliens de la diaspora, des antennes pourront être créées dans des pays judicieusement choisis.
Tous les Maliens doivent s’impliquer et participer à ce dialogue et à cette mise en œuvre
Compte-tenu du problème de représentativité et d’inclusivité qui se posent sérieusement pour la composition des membres des autorités intérimaires aux niveaux régional et communal, il convient lors de la future conférence d’entente nationale, prévue dans l’accord, de désigner quelques représentants (exemple, deux pour une région et un pour une commune) pour compléter les autorités intérimaires de chaque collectivité territoriale du Mali.
Pour améliorer la représentativité et l’inclusivité, cette conférence d’entente nationale doit avoir des ramifications dans TOUTES les régions du Mali.
Il faut aussi penser à la représentation des Maliens de la diaspora.
Lors de cette conférence d’entente nationale des représentants des forces vives (partis politiques, société civile, députés, …), du gouvernement, des collectivités territoriales, des communautés de base seront choisis pour intégrer les autorités intérimaires des collectivités territoriales.
Ainsi, les autorités intérimaires mettront tous les Maliens d’accord, indépendamment des bords politiques, et renforceront l’inclusivité en intégrant des représentants, choisis par la conférence d’entente nationale, de la société civile, des anciens élus, de toutes les régions du Mali et ceux des mouvements armés.
S’unir autour de la mise en œuvre et du suivi de l’accord de Bamako
Comme le disent, certains internautes et les Maliens qui supportent l’accord de Bamako, nous sommes TOUS/TOUTES condamnés à mettre en œuvre l’accord de Bamako pour le bien-être des TOUS les Maliens.
Engageons-nous (tous les acteurs), franchement, honnêtement et sans complaisance.
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
Mail : Anasser.Ag-Rhissa@orange.fr
TEL (223) 95 58 48 97
Comme on le dit de façon banale; chaque chose en son temps. Si le président IBK décide de faire ces concertations maintenant; c’est bien parce que c’est maintenant qu’il en juge la nécessité. On ne peut pas imposer des choses à un président démocratiquement élu.
Des personnes ont laissé tombé le Mali pour leurs intérêts mesquins pendant que le Mali en crise a besoin de l’apport de tous.
tu sait que tu na rien dit toi!!!!!!
Cette action du président de la république a tous son sens dans la mesure où le Mali a besoin de l’apport de tout un chacun afin de toujours continuer d’aller de l’avant.
C’est un geste d’humilité de la part du président IBK. Cette inclusion dont il fait la promotion se traduit à travers les personnes qui travaillent avec lui qui n’ont forcement pas le même bord politique que lui. Des personnes qui ont travaillé avec presque tous les pouvoirs qui se sont succédé à la tête de ce pays. Le Mali gagne avec tous ces fils.
Les actions entreprises par le président IBK ces derniers jours même si elles ne remplacent pas les concertations nationales sont un moyen de pouvoir prendre en compte les points de vues des uns et des autres. Partant de ce fait si nous estimons que les leaders politiques et autres de la société civile nous représentent; on ne doit plus parler de concertations car nos voies sont déjà portées par nos leaders.
Au lieu donc de rester là en train de lancer des piques au gouvernement; on doit se demander ce que nous pouvons apporter à la résolution des problèmes de notre pays. Sinon les critiques stériles datant de plusieurs années ne nous aideront nullement.
Le président IBK a toujours montré qu’il est un démocrate et un homme de paix. Ces actions d’ouverture aux autres depuis sa prise de fonction et aussi les actions dans le sens de plus de démocratie en témoignent.
Cependant, des personnes veulent que le président IBK agisse comme si nous sommes en situation de transition politique ou de partage de pouvoir. Bien sûr que non. Nous avons placé notre confiance au président IBK et il gère ce pays tant bien que mal.
Laissons-le donc aller au bout de ces actions.
Ce que je pense est que le président IBK n’a jamais abandonné l’honneur des Maliens pour quoi ou qui que ce soit mais je voudrais bien savoir si ce sont les concertations nationales qui feront venir les investisseurs au Mali; si ce sont les concertations nationales qui montreront comment armer nos forces et les rendre compétitive sur le terrain; si ce sont les concertations nationales qui diront comment construire des infrastructures de bases dans notre pays, comment améliorer le pouvoir d’achats des populations???
C’est de ça qu’il s’agit et c’est ce qui est la priorité à laquelle le gouvernement s’attelle; passons à autre chose!
IBK n’a jamais dormi mais quand tu as des personnes de mauvaise foi en face de toi, quand tu as des gens qui montrent qu’ils sont prêts à faire échouer tes projets; et bien il faut leur montrer que c’est toi qui dirige et que c’est toi qui décide.
Le pouvoir du président IBK a tout de légitime et de légal et donc personne ne peut rien lui dicter car au final; il sera le seul comptable de ces actions.
Chaque chose à son temps.L’opposition malienne a reproché le président IBK de ne pas écouter l’opposition malienne.Maintenant qu’elle est écoutée elle voudra maintenant que lui donne la possibilité de décider pour le pays.Il faut que l’opposition malienne sache que le président va avoir leur avis mais que la décision finale revient au chef de la famille.Il ne faudra donc pas que ces opposants viennent dire après que le président n’a pas pris leur avis en compte.
Le président IBK est un homme intègre qui a un amour avéré pour ce pays.Les maliens sans exceptions sans aucune considération politique doivent adhérer au processus de paix.Cette initiative du président de la république est à saluer.
que veut tu dire par intègre? ne jouons pas avec les mots….
Il faut que le président IBK faisse venir la presse écrite malienne à koulouba et lui demander pourquoi elle peint tout en noir.Parce que la presse à elle seule est un problème qu’il faut résoudre pour la stabilité de ce pays.Le Mali est en marche et nous sommes tous convaincus qu’ensemble on arrive à tout.
C’est l’escroquerie intellectuelle des fondateurs Americains que les Africains prennent comme un model de gouvernement sans trop chercher a savoir ce qui ce cache derriere cette injonction du premier Amendment a la Constitution Americaine.
En effet, comment comprendre que l’on supprime “le temple” qui est suppose etre la 4eme branche du gouvernment Romain pour le remplacer aves la presse privatisee. Est-ce pour nous dire que le PROFIT est au-dessus de nos ames?
Here is the text of the first Amendment:
Amendment I
Congress shall make no law respecting an establishment of religion, or prohibiting the free exercise thereof; or abridging the freedom of speech, or of the press; or the right of the people peaceably to assemble, and to petition the government for a redress of grievances.
L’Homme Faust
Boston, MA
USA
Le dialogue n’est il pas l’arme des forts.Le pays comme un seul homme en oubliant les intérêts personnels doit se lever pour la construction de ce pays.Le président de la république étant le chef de famille en toute humilité veut l’avis de tout un chacun pour pour mener à bon part le navire Mali.Nous remercions le président IBK pour cette initiative heureuse.
Meme la Constitution Americaine qui tentait de reinstaurer la Republique Romaine en Amerique n’avait pas ete originellement concue avec l’idee de legitimer les fractions politques. Elle a ete amendee plutard pour permettre aux deux partis -Republicains et Democrates- de se partager les elections.
L’Afrique devrait adopter ce systeme de sans-parti politique -meme pas le parti unique-
-Il va de soit que les partis politiques devraient etre suprimes
-La presse privee sans un traitement preferentiel. Responsable de ses actes devant la loi comme toute autre corporation privee.
A quoi cela sert-il que l’on gaspille 1 billion de dollard Americain a chaque 4 ans, comme c’en est le cas ici aux Etat-Unis, dans les campaignes presidentielles?
-Le systeme des capitalistes Americains des campagnes couteuses devrait etre remplace par le systeme papal du temps medieval que les Americains ont inverse. Cela consisterait a faire elir notre President par un college RESTREINT pour ensuite le presenter aux citoyens quitte a eux de rejeter le choix ou de le valider.
En Claire, meme si les Africains devraient s’approprier la Constitution Americaine, elle devraient rejeter les 27 amendements introduits plutard et la purger de son relent atheistique et ses lois FUMISTES edictees contre la Monarchie Britanique et la morale Monotheiste, tout en ayant en esprit que le Qur’an ou la Bible implicitement reconnaissent les 4 branches du government Romain comme legitimes et NON 3 branches, et qui sont: La branche Legislative, La branche Judiciaire, La branche executive, et le “TEMPLE” now Mosque or Altar.
LHomme Faust
Boston, MA
USA
Il faut que le président IBK reçoive la jeunesse malienne pour qu’on puisse lui présenter nos excuses pour tout nos manquements.Il faut que le ministre Amodou Koita arrange ça.La jeunesse malienne a une grande part de responsabilité dans les incidents qui ont eu lieu dernièrement dans notre pays.
Le président IBK a très bien fait d’initier ces différentes rencontres.Les enfants maliens chez le chef de famille pour évoquer les problème de la famille.Surtout que le chef donne des transports aux membres de la famille qui viennent dans la famille.Il y’a un membre qui a eu 500 millions en quittant la maison familiale.Merci président pour tout.
La crise malienne date de très longtemps.Il faut donc avoir l’avis des personnes qui étaient là quand ce problème prenait forme.Il faut écouter tout le monde pour aller de l’avant.Cependant on ne va pas prendre l’avis des plaisantins qui n’ont rien apporté à ce pays.Vive l’unité nationale.Vive le Mali prospère avec tous ses fils.
Comme on le dit pour résoudre un problème il faut aller à la source.L’ex premier ministre qui est dans le sphère politique depuis les ères Moussa Traoré va apporter son expertise.Le président IBK veut prendre en compte l’avis des hommes qui ont eu à apporter dans ce pays.Nous sommes très heureux d’une telle initiative de la première personnalité malienne.
Il lui aurait fallu 3 ans pour se rendre compte qu’il faisait fausse route? Ou c’est l’approche des elections qui lui raffraiche la memoire.
Quand les enfants maliens se retrouvent sans animosité ayant un objectif commun,le Mali se retrouvera certainement.Mais l’unité malienne est très difficile à mettre en place à cause de l’individualisme qui est encré dans notre depuis toujours.L’initiative du président IBK est à saluer.Il faut que les acteurs politiques maliens oublient un temps soit peu leur ventre et pensent à ce pays.
En bon chef le président IBK va entendre les uns et les autres et prendre les grandes décisions pour faire sortir ce pays du gouffre.Les fils du Mali doivent venir au chevet de la mère patrie au lieu de s’entre déchirer pour des intérêts égocentriques.Merci président pour cette ouverture d’esprit.
Ces séries de rencontre initié par le chef de l’état avec toute la classe politique malienne vise à impliquer tout les fils et filles du pays à la vie de la question.Comme l’ont si bien dit l’ensemble de ses invités aucune question n’a été occulté,un dialogue franc et direct pour juste prouver sa vision de batir un Mali prospère et émergent avec la participation de tout les fils du pays pour l’honneur du Mali,pour le bonheur des Maliens.
Le président IBK est pour la bonne gouvernance du pays c’est pourquoi il écoute tout le monde afin de trouve une solution définitive a cette crise du nord qui est entrain de mettre le développement de notre pays en cause le président a besoin le soutien de tout le monde.
Le président IBK a donnée l’impression de bien faire plus-que ses précédents qui ont eu a diriger le pays avant lui c’est pourquoi il écouté tout le tout le monde pour que ensemble ont puisse trouvée une solution a cette crise.
Vue la situation du pays aucun malien ne doit se plaindre de la gestion des affaires d’IBK, le président fait de son mieux pour amener la paix au mali raison pour la quelle il multiplie les rencontre avec les classes politiques afin de trouvée une solution définitive.
Cela ne me surprend pas de la part du président de rencontré le chef de file de l’opposition ainsi les classes politiques malienne pour échanger les différents crises actuels que traverse notre pays cela prouve toujours que le président est ouvert a tout le monde surtout quand il s’agit de la bonne gestion du pays.
Le président IBK était l’homme dont le pays avait besoin. Son élection est la traduction des populations de sortir de la crise le faite de rencontrer les classes politiques malienne pour une issue favorable de sorti de crise que traverse le pays.
Bonjour,
Les Touaregs, tout comme les Peulhs et les autres composantes ethniques, font partie de la même nation Malienne, elles doivent toutes mettre le Mali en avant.
Ne nous trompons pas de combat, le seul combat qui veuille c’est le combat démocratique pour un MALI UN ET INDIVISIBLE acceptant la diversité ethnique, refusant l’esclavagisme et permettant la libre administration des régions et communes.
Nous y sommes.
A travers l’accord de Bamako, c’est le Mali tout entier, via toutes ses composantes ethniques, qui est plus fort et qui gagne et non une ethnie donnée, qu’elle soit Touareg ou Peulhe ou autre.
L’accord a opté pour le développement équilibré de toutes les régions du Mali en commençant par celles qui sont en retard, celles du nord du Mali.
L’Union fait la force. Dans un Mali Un et Indivisible, cultivons la diversité (ethnique, culturelle, …) et l’union à travers la mutualisation de nos forces et de nos ressources issues de la régionalisation où chacun doit occuper sa place, nous serons encore plus forts.
D’après l’accord de Bamako, cette régionalisation permet aux filles et aux fils d’une même région de gérer, ensemble, leurs régions (et communes) à travers la libre administration des régions (et communes).
C’est ainsi que, malgré le poids du passé, nos frères et sœurs de Kidal, incluant les Ifoghas et les Imghads, doivent gérer ensemble la région de Kidal. Les accords de Annefis et Niamey, entre parties prenantes, vont dans ce sens.
Le Mali est pour nous tous/toutes, nous devons, TOUS/TOUTES, chercher des solutions idoines à nos problématiques au lieu d’attendre que ça vienne toujours du haut.
Le problème de Kidal est un des plus saillants mais la réconciliation concerne tout le Mali, y compris la région de Kidal, car le tissu social, aux niveaux national, régional et local, est affecté et l’impact de la crise (sur le vivre ensemble, …) et les amalgames induits ont affecté tout le Mali.
Il faut, donc, travailler sur la cohésion sociale, la cohésion nationale, l’unité, cultiver la paix partout au Mali et ré-apprendre ou renforcer le vivre ensemble même si la solidarité et la force des liens ancestraux ont aidé à maintenir certains liens sociaux.
Appliquons l’accord de Bamako, pour la paix et la réconciliation au Mali, sensibilisons partout sur cet accord et sa mise en œuvre, en particulier à travers la mise en place du DDR (Démobilisation, Désarmement et Réinsertion) , du MOC (Mécanisme Opérationnel de Coordination via les patrouilles mixtes) et des autorités intérimaires, et faisons-le respecter strictement, franchement et sans complaisance par tous les acteurs, en particulier ceux qui l’ont signé (toutes les parties prenantes, la médiation internationale et les partenaires) et on résoudra le problème de Kidal.
D’où ma contribution que je conseille de lire ou relire. Elle est intitulée “Accord de Bamako : Comment garantir son respect et l’engagement des parties prenantes ?”
A propos de cette contribution, j’avais écrit il y a bientôt un an, le 21 SEPTEMBRE 2015, une lettre ouverte en ligne, adressée au Président, Ibrahim Boubacar Keïta, aux Maliens et aux Partenaires, pour proposer une approche pour répondre à cette question.
Engageons-nous, honnêtement, franchement et sans complaisance, acceptons le partage de responsabilités (en particulier à Kidal) et mettons, TOUS/TOUTES, rapidement, en œuvre, cet accord.
Cdlt
Dr ANASSER AG RHISSA
Expert TIC, Gouvernance et Sécurité
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