En vue d’informer le citoyen malien sur l’utilisation efficace, transparente et crédible des ressources allouées au financement de la feuille de route du gouvernement de transition, le Groupe de suivi budgétaire (GSB) a commandité une étude qui a porté sur la période de janvier à juin 2013. L’étude montre que beaucoup a été fait, mais le chemin est encore long.
C’est une étude qui a porté sur les trois axes prioritaires de la transition à savoir : le rétablissement de l’intégrité du territoire national, l’organisation d’élections libres et transparentes et les autres défis du gouvernement de transition.
Les résultats de l’étude indiquent qu’en ce qui concerne la répartition des ressources par axe prioritaire, le financement des actions, relatives aux deux axes prioritaires et aux autres défis à relever par le gouvernement de transition dans le collectif budgétaire se chiffre à 744 milliards F CFA dont 228 milliards FCFA pour l’axe n°1, 50 milliards FCFA pour le deuxième axe et 405 milliards FCFA pour le troisième axe.
Au 30 juin 2013, il ressort que les dépenses effectuées au niveau de l’axe 1 se présente comme suit : 289 milliards FCFA comme dotations budgétaires dont 122 milliards FCFA pour les pouvoirs publics et l’administration générale, 167 milliards FCFA pour la défense nationale et la sécurité ; 157 milliards FCFA de crédits engagés dont 46 milliards pour les pouvoirs publics et l’administration générale, 111 milliards FCFA pour la défense nationale et la sécurité ; 120 milliards FCFA de crédits liquides dont 39 milliards FCFA pour les pouvoirs publics et l’administration générale et 82 milliards FCFA pour la défense nationale et la sécurité.
Concernant le second axe, c’est-à-dire les élections, 50 milliards FCFA ont été investis en terme de dotations budgétaires, 32 milliards comme crédits engagés et 32 autres milliards FCFA de crédits liquides.
L’axe des autres défis s’articule autour de : l’éducation de base, la santé, les secteurs sociaux, les mines, hydraulique et industrie. Les dépenses effectuées au 30 juin sont de l’ordre de 405 milliards en termes de dotations budgétaires dont 165 milliards FCFA pour l’éducation de base, 76 milliards FCFA pour la santé, 51 milliards FCFA pour les secteurs sociaux et 113 milliards FCFA pour Mine, Hydraulique et industrie. 159 milliards FCFA ont été engagés en termes de crédits dont 80 milliards FCFA pour l’éducation de base, 21 milliards FCFA pour la santé, 24 milliards FCFA pour les secteurs sociaux et 34 milliards FCFA pour mine, hydraulique et industrie. Les crédits liquides se chiffrent à 141 milliards FCFA dont 70 milliards FCFA pour l’éducation de base, 18 milliards FCFA pour la santé, 22 milliards FCFA pour les secteurs sociaux et 32 milliards FCFA pour Mine, Hydraulique et industrie.
L’étude démontre qu’au 30 juin 2013 les dépenses effectuées en pourcentage du premier axe se présentent comme suit : pouvoirs publics et administration générale 42%, défense nationale 58% ; crédits engagés : 38% pour les pouvoirs publics et l’administration générale et 66% pour la défense nationale et la sécurité ; crédits liquides : 32% pour les pouvoirs publics et l’administration générale et 49% pour la défense nationale et la sécurité.
Pour le second axe, les dotations budgétaires sont exécutées à 100%, les crédits engagés à 64% et les crédits liquides à 64%. S’agissant du 3e axe, les dépenses sont exécutées au niveau suivant : dotations budgétaires, 41% pour l’éducation de base, 19% pour la santé, 13% pour les secteurs sociaux et 28% pour mine, hydraulique et industrie ; crédits engagés, 49% pour l’éducation de base, 27% pour la santé, 47% pour les secteurs sociaux et 30% pour Mine, Hydraulique et industrie ; crédits liquides, 42% pour l’éducation de base, 23% pour la santé, 43% pour les secteurs sociaux et 28% pour mine, hydraulique et industrie.
B.K