Diango et Dioncounda ont échoué sur toutes les lignes. Les deux objectifs de la transition étaient la libération du territoire et l’organisation d’élection crédible. Non seulement, ils ont mis le pays sous tutelle dont les conséquences sont incalculables, ils ne contrôlent absolument rien dans l’organisation des joutes électorales. Du coup ce couple infernal d’anciens bagnards insatiables s’adonne à un spectacle honteux au sommet de l’Etat. Notre analyse.
Quand l’Etat est pris en flagrant délit de vol par le FMI, la main dans le sac, entrain d’huiler les procédures de décaissement pour avaler sans dommages nos maigres produits de l’aumône internationale.
Quand des retraités recyclés du fait d’un malheureux concours de circonstances s’emploient à organiser sans vision et sans générosité une hypothèque honteuse sur l’avenir de plus de huit millions de jeunes maliens, il faut immédiatement s’indigner.
Quand des zombies d’Etat se cachent derrière l’état d’urgence illégal pour voler, comploter et mentir sans vergogne, quitte à réprimer toute velléité de contestation, il est alors temps de s’indigner.
Quand un régime si peu ambitieux se fixe deux petits objectifs seulement (réunification du territoire et élection), mais échouent quand-même dans leur réalisation, il faut s’indigner et ne rien attendre de lui.
Quand les dirigeants de ce même régime s’époumonent à vouloir confier le temple à d’autres compères fuyards devant le danger et nullards pour avoir fait la preuve de leur incompétence quand ils étaient aux commandes, il ya vraiment de quoi s’indigner.
Quand des dirigeants incompétents entretiennent la division du Mali, pillent ses maigres ressources et censurent toute opinion contraire au niveau du seul media public à l’agonie, il ne reste qu’à s’indigner.
Quand des dirigeants peu sérieux se précipitent et courent contre la montre pour brader le patrimoine bâti de l’Etat, procéder à des nominations farfelues de parents et de proches, faire disparaître des dossiers judiciaires gênants, il est temps de s’indigner.
Quand ils font preuve de mépris vis-à-vis du peuple au point de lui dénier tout droit de s’informer sur la marche de la nation, alors il y a de quoi s’indigner et de résister pour remettre la République à l’endroit.
Quand un Président par effraction décide en direct sur « grand-père » ORTM, de la libération de prévenus en attente de jugement, sans même y mettre les formes en convoquant la compréhension des juges, cela nous rappelle les moments sombres de la Guinée quand le Pr. Lassana Conté se rendit un jour à la maison d’arrêt de Conakry pour procéder personnellement à l’élargissement de son ami milliardaire, Mamadou Sylla.
Mais l’acte posé par le Pr. Dioncounda est d’autant plus grave et irresponsable qu’il est de nature à instaurer de dangereuses tensions entre deux institutions majeures de la République, l’armée et la Justice. Si par malheur la Justice ne suit pas le Président en faisant prévaloir la séparation des pouvoirs, ce dernier pourra toujours se justifier en disant que c’est la faute au ministre de la Justice ou au Procureur de la République. En conséquence s’indigner contre cette posture, c’est servir la République.
A.B.D
c’est très facile de juger mauvais le travail des autres. Tout le monde est unanime que le mali peut se retrouver mieux en se forçant à tenir les élections du 28 juillet qu’en le reportant.
Ce gouvernement est à féliciter, car il n’est pas ambitieux de s’éterniser au pouvoir. Il veut tenir la date du 28 juillet pour que le mali retrouver un pouvoir politique plus légitime.
la presse ne doit pas être partisan, mais plutôt réaliste. Mon cher journaliste, si tu as des dents contre dioncounda et diango ce n’est pas la maniéré d’engager ton combat.
parlant des nominations des proches et parents, aucun malien ne peut se plaint de ces faveurs. c’est monnaie courante.Dite nous comment tu as été recruté? ce qui te connaissent vont témoignés.
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