C’est au sortir du Conseil des ministres d’aujourd’hui que l’on saura si le chronogramme préalablement établi par le ministère de l’Administration territoriale en charge des élections sera maintenu ou non. Il fixe le scrutin au dimanche 27 octobre 2013 qui marque la fin de la législature en cours. Si une majorité absolue ne sort pas des urnes, un second tour est organisé 21 jours après, soit le 17 novembre.
La campagne du premier tour se déroulera du 6 octobre au 25 octobre et, s’il y a lieu, celle du second tour au lendemain de la proclamation des résultats définitifs du premier tour au 15 novembre. Le coût de ces élections est fixé à 6,2 milliards de FCFA. Le dossier a été examiné hier en Conseil de cabinet et sera aujourd’hui sur la table du Conseil des ministres, présidé par le Pr Dioncounda Trao-ré ce matin.
Sera-t-il adopté ou fera-t-il l’objet d’un ajournement ainsi que certaines sources le laissent entendre ? En mettant en avant qu’étant donné qu’un président a été élu il sera pleinement en fonction au moment de la date projetée (le 27 octobre) . IBK devant être investi dès le 4 septembre – c’est à lui qu’il doit revenir de convoquer le collège électoral.
Alou Badara HAÏDARA
Pourquoi ce gouvernement s’obstine à faire fixer la date des législatives. Alors qu’il est en fin de mandat. Ce Gouvernement est celui des nominations par excellence. depuis que l’arrivée de Dioncounda jusqu’en départ, il n’ y a pas eu un seul conseil de ministres sans nominations. Ils ont changé tous les dirigeants. Certains deux à trois en un si peu de temps.
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