Pour sortir le pays du tourbillon : IBK doit chasser des ministres

19
Le Président IBK avec le nouveau premier ministre, hier à l’aéroport
Le Président IBK avec le premier ministre Modibo Keita

Pris entre l’insécurité qui gangrène tout le territoire national, une crise économique endémique et un front social en constante ébullition auquel vient s’ajouter une crise du football créée de toutes pièces, le Mali tourne dans un tourbillon qui ne peut être dissipé que si le chef de l’Etat procède à un véritable nettoyage de son gouvernement. Si aujourd’hui, le régime d’IBK venait à chavirer, personne ne compatirait au malheur du président de la République, tant il marque son entêtement à refuser de se séparer de certains ministres qui sont en train de plonger son pouvoir dans l’abîme, à l’image de Housseini Amion Guindo qui vient de faire suspendre, gratuitement, le football malien de toutes les compétitions internationales. Comme le ministre des Sports, IBK doit, pour sauver ce qui reste de son pouvoir, se débarrasser sinon de tous ses ministres au moins de la grande majorité, notamment ceux qui gèrent les secteurs qui font polémique ou qui plombent l’avenir du pays. Le sport, le front social, la situation sécuritaire, la santé, l’Education, la Justice, l’insécurité, les Affaires étrangères, les Maliens de l’Extérieur, la  défense nationale, l’Energie, l’Eau etc. sont autant de domaines dans lesquels les contestations peuvent conduire à l’irréparable si le président IBK ne prend pas ses responsabilités. Une revue de la situation d’ensemble nous en édifie mieux.

Le pilotage à vue qui caractérise le Mali ces dernières années se transforme en un véritable cauchemar pour les millions de citoyens qui ont élu Ibrahim Boubacar Kéïta. L’espoir suscité par l’avènement de ” l’Homme de la situation “ a fondu comme beurre au soleil au fil du temps avec des dérives du régime.

Après la période trouble des scandales d’Etat (achat de l’avion présidentiel, contrat d’armement, suspension de l’aide budgétaire de la Banque mondiale et du FMI etc.), le pays est pris aujourd’hui dans un engrenage de mouvements syndicaux et décisions politiques qui perturbent le fonctionnement normal de l’administration, engendrent des remous sociaux. Le président de la République doit parer au plus pressé, dans les plus brefs délais, afin d’éviter la catastrophe. En français facile, IBK doit larguer tous ses ministres, qui ont tous montré leurs limites. Car, le pays est complètement à terre. Tous les secteurs d’activités sont à l’arrêt. Ceci est un très mauvais signe pour un régime.

Les Maliens sevrés de football

A défaut, s’il peut avoir de la peine à purger 100% de son gouvernement actuel, le chef de l’Etat doit distinguer quand même la bonne graine de l’ivraie. Tous ceux qui gèrent les secteurs qui font bruit doivent partir, sans la moindre hésitation. Il convient à cet effet de revenir, à titre indicatif, sur la situation d’ensemble du pays ces derniers temps.

Si nous avons décidé de ne pas citer nommément les ministres qui, à notre entendement doivent partir du gouvernement, tel ne sera pas le cas de Housseini Amion Guindo, tant le ministre des Sports n’a aucune circonstance atténuante dans sa détermination à faire tomber le régime d’IBK en prenant en otage le football malien.

Sa décision en date du 8 mars de dissolution du Comité exécutif de la fédération fait couler beaucoup d’encre et de salive. La secousse qui a été  ressentie par le peuple malien est considérée comme une trahison vis-à-vis du président de la République si l’on sait que le football est un véritable phénomène social. Les conséquences de la décision sont très lourdes et catastrophiques pour le football malien.

Primo, la Fifa a suspendu la Femafoot jusqu’à l’annulation de la décision de dissolution du ministre des Sports et le retour du bureau fédéral dirigé par Boubacar Baba Diarra. Pourtant, le football malien est réputé pour ses performances ces dernières années.

Secundo, d’emblée la Femafoot perd tous ses droits de membres de la Fifa ; donc le Mali ne peut plus bénéficier des programmes de développement de la Fifa et de la Caf.

Tertio, aucune des équipes représentatives et aucun des clubs affilés de la Fémafoot ne sont désormais plus en droit de prendre part aux compétitions internationales et d’entretenir de relations sur le plan sportif avec les autres associations membres de la Fifa. Conséquence directe : les Onze Créateurs et le Djoliba, qui étaient bien partis en coupe de la Confédération, ont été disqualifiés. Le même sort a été réservé aux arbitres maliens désignés pour officier un match.

Quatrièmement, si la sanction de la Fifa n’est pas levée, les Cadets ne participeront pas à la CAN de leur catégorie prévue en mai prochain. De même que les Aigles du Mali dans les éliminatoires de la Coupe du monde 2018 et la CAN 2019.

Enfin, toutes les compétitions au plan national (championnat national et coupe du Mali) risquent d’être bloquées, parce que déjà 13 clubs et 6 ligues font front commun contre le Comité provisoire mis en place par le ministre Poulo. On assiste donc à la mort du football malien. IBK ne doit pas se rendre complice d’un tel acte. C’est à lui de faire tomber Housseini Amion Guindo, au détriment d’un éventuel soutien politique en 2018, mais au profit de l’intérêt du peuple malien.

Situation sécuritaire précaire

Sur le plan sécuritaire, rien ne va. Le pays connait un regain d’activités des groupes djihadistes avec l’extension de l’insécurité du nord au centre et au sud. Deux ans après la signature de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali, la sortie de crise est encore un rêve, tant la situation sur le terrain se dégrade considérablement. C’est de la lapalissade de dire qu’IBK a perdu Kidal. Au-delà du Nord, l’insécurité s’est étendue au centre du pays dont plusieurs localités échappent au contrôle de l’État. En 2016, plus de 170 incidents armés se sont produits au Mali. Au moins 450 personnes dont 120 militaires maliens et étrangers ont perdu la vie au cours d’embuscades, d’attaques ciblées ou d’explosions de mines.

Dans la zone du delta du fleuve Niger des groupes djihadistes font la loi. Ceux-ci étendent leurs tentacules jusqu’au centre et au sud du pays en instaurant une insécurité chronique dans les régions de Ségou et Mopti. Attaques, braquages, enlèvements d’animaux, assassinats et autres formes de violences constituent le lot quotidien du vécu des populations. Celles-ci vivent dans une peur bleue. Le centre du pays est en proie à une crise multiforme tout simplement non gérée. Les autorités maliennes ne semblent avoir ni réponse politique, ni réponse militaire appropriée à cette situation explosive du centre. Aussi, le Mali est loin d’être réunifié. La réconciliation nationale demeure un objectif qui s’éloigne. Les réflexes communautaires, tribaux ou même ethniques ont pris le pas sur toutes autres considérations dans les régions du nord et du centre. La question peule qui n’existait pas au début de la crise est une réalité palpable. En témoignent les récents affrontements à Macina qui ont fait plusieurs morts.

L’année 2017 a commencé dans les incertitudes, avec l’attaque du camp du MOC de Gao qui a fait 70 morts. On compte près de 200 morts depuis le début de l’année. Un ministre doit partir. Dans le même chapitre, l’insécurité résiduelle fait autant de dégâts avec ses 1000 visages à Bamako et dans les grandes villes. Le taux de criminalité dans la capitale malienne croît à un tel rythme que la ville des 3 caïmans peut être classée parmi les cités les plus criminogènes de l’heure. Toutes les formes possibles d’insécurité et de crimes y passent, des simples braquages aux meurtres et assassinats, en passant par les cambriolages, les viols, les vols, les lynchages et immolations, les abandons d’enfants, les infanticides, les enlèvements et kidnappings, les embuscades, les fusillades, les noyades, accidents et incendies, etc. Face à ce sombre tableau, les autorités en charge de la sécurité des populations restent inertes ; elles semblent, à la limite, indifférentes. Un ministre doit partir.

Oui ou non réadmission ?

Une rencontre entre le ministre des Affaires étrangères, de l’Intégration africaine et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop et son homologue néerlandais, Bert Koenders avait été sanctionnée, en décembre dernier, par un communiqué conjoint signé par les deux parties. Les domaines priorités sur lesquels celles-ci envisagent de renforcer leur collaboration sont la création d’emplois pour les jeunes dans les régions de départ et d’origine des migrants; le renforcement des systèmes cohérents et robustes de registres d’état civil, ainsi que la délivrance des cartes d’identité et passeports sécurisés et l’utilisation des passeports biométriques; la gestion des frontières et un meilleur contrôle du territoire; la protection des migrants en transit au Mali et la lutte contre la traite des êtres humains et les passeurs ; l’accompagnement des retours d’Europe des personnes en situation irrégulière.

Cette dernière partie (l’accompagnement des retours d’Europe des personnes en situation irrégulière) a ébranlé la République pendant près d’un mois. Le document est assimilé, à tort ou à raison, par les Maliens de l’intérieur et de la diaspora, à un accord de réadmission.

Toutes les procédures d’explications (démentis officiels, interpellation à l’Assemblée nationale, missions ministérielles à l’extérieur…) ont échoué.

Pour les autorités maliennes, un communiqué conjoint n’a aucune valeur juridique. Les Maliens de tous bords n’y croient pas. Le tollé général soulevé par ce communiqué conjoint (signé) a failli faire tomber le régime. Dans les médias nationaux et occidentaux et dans des vidéos et postes qui ont circulé sur les réseaux sociaux, le président IBK a été traité de tous les noms. Sa famille n’a pas échappé à la furie des Maliens, de l’intérieur comme de l’extérieur. Tout le monde se demande encore comment le phénomène a disparu. Des ministres doivent partir.

Autorités intérimaires, pour quel but ?

Quel intérêt cachent les Autorités intérimaires à telle enseigne que les groupes armés y tiennent comme à la prunelle de leurs yeux ? Avec eux, l’Etat. Or, ces organes ont été longtemps contestés aussi bien par les  populations des zones concernées que par certains mouvements armés, mais pour des motifs différents. Prévues par l’Accord d’Alger, les autorités transitoires voient leur chronogramme maintes fois ficelé, mais toujours reporté pour des raisons diverses et variées liées à des intérêts inavoués.

Au bout du rouleau, ces précieux organes ont pu être installés, non sans mal, dans certaines régions. Comme à Kidal, Gao et Ménaka. Les régions de Tombouctou et Taoudénit n’ont pas eu leurs autorités, à cause de troubles engendrés par les groupes armés qui veulent, chacun, avoir le contrôle de ces villes. D’une manière générale, l’installation des autorités intérimaires a été précédée de moments de contestations, souvent violentes. A Gao, la situation est restée longtemps préoccupante. La Cmfpr2 (coordination des mouvements et forces patriotiques de résistance), un groupe politico-militaire, a occupé l’Assemblée régionale de cette ville avec une centaine d’éléments armés qui interdisent l’accès à ce bâtiment aux agents de l’Etat. Elle a interdit aussi l’ouverture de tout service public et privé dans la ville. Selon ses responsables, cette mobilisation fait suite à ce qu’ils qualifient “d’attitude méprisante et discriminatoire du Gouvernement, de la médiation et de la CMA ainsi qu’au refus catégorique de prendre en compte leurs revendications”. En plus de ce mouvement, plusieurs autres estiment être ” méprisés “ par la communauté internationale et le gouvernement. Ils réclamaient plus de représentativité à Gao et l’intégration de leurs combattants dans le processus de désarmement, démobilisation et réintégration (DDR).

Le ministre de la Réconciliation nationale, Mohamed El Moctar, a été dépêché sur le lieu pour rencontrer les groupes. Il a finalement pu les convaincre. A Kidal, des mouvements de foule à l’aéroport pour protester la nomination d’Ichrach comme gouverneur a empêché une délégation étatique de s’y rendre pour présider l’installation initiale des autorités. Ce sera fait plus tard, avec deux drapeaux dans la salle : celui du Mali et celui de l’Azawad. Un ministre doit démissionner.

Front social en ébullition

Depuis le 9 mars dernier, le Mali vit une situation inédite dans son histoire, à savoir une grève illimitée des agents de santé. Ce qui engendre des conséquences incalculables dans un contexte où les soins de santé sont déjà précaires et à un moment de forte chaleur. Les syndicats qui ont projeté ce vaste débrayage des hôpitaux et centres de santé avaient déjà observé en début d’année une grève de 5 jours qui marque encore les esprits.  C’est un véritable crime contre l’humanité auquel on assiste aujourd’hui avec cette grève illimitée enclenchée par les syndicats de la santé. Personne ne peut donner avec exactitude le nombre de morts et de victimes au cours des trois dernières semaines à cause de ce mouvement. Mais, le drame est réel. Un seul repère : selon des statistiques, entre le jeudi 9 mars et le vendredi 17 mars 2017, la maternité de Sogoninko en commune VI du district de Bamako, a enregistré 11 cas de décès de nouveau-nés, faute d’assistance médicale. Les principaux responsables sont les agents de santé et le gouvernement. Un ministre doit partir. Cette grève des médecins n’est qu’un maillon d’une longue chaîne de grèves qui ont jonché l’année 2017.

De janvier à nos jours, le gouvernement n’a connu aucun répit en la matière. Aucun jour ne passe sans que le pays ne soit perturbé par une action du front social.

Les inspecteurs du Travail ont arrêté le boulot pendant 5 jours, du 16 au 20 janvier. Le Comité syndical des services du Travail exige l’application immédiate de tous les points d’accord du Protocole d’accord du 29 juillet 2011 et du Procès-verbal de conciliation du 05 avril 2016, et l’adoption immédiate du projet de décret en souffrance portant primes et indemnités accordées aux Inspecteurs et Contrôleurs du travail ainsi qu’à leurs assistants. Déjà au début de l’année, les syndicats des magistrats (SAM et Sylima) avaient donné le ton avec une grève de 7 jours ouvrables, convertie en grève illimitée à partir du 18 février.  Au bout, le gouvernement est parvenu, sur fond de division, à faire reprendre le chemin des tribunaux aux magistrats. Mais aussitôt après, c’est le Syndicat national des greffiers, secrétaires de greffes et de parquets (Synag), qui a repris le flambeau les 15 et 16 février. Le Synag revendique, grosso modo, l’octroi d’une indemnité de participation à la judicature aux greffiers et aux secrétaires de greffes et parquets ; la relecture du décret n°95- 211 du 31 mai 1995 portant tarif des frais de justice en matière pénale et du décret n° 95-255 du 30 mai 1995 portant frais de justice en matière civile et commerciale; l’évaluation des ressources financières générées par la justice ; l’évaluation d’un guide de greffe ; la relecture de l’ordonnance n°05/104 du 22 juin 2005 portant statut du personnel des greffes, secrétaires de greffes et parquets pour une nouvelle qualification professionnelle commençant par la maîtrise en droit, complétée par une formation professionnelle de deux ans (BAC plus 6) à l’Institut de formation judiciaire; le changement de l’appellation “Secrétaires de greffes et parquets ” en “Assistants des greffes et parquets “. Un ministre doit partir. Le 8 février, le syndicat des travailleurs du ministère des Affaires étrangères a brandi au gouvernement un préavis de grève signé de son secrétaire général Mohamed Kane ainsi libellé : “L’arrêt de travail d’une durée de 72 heures jours ouvrables débutera le 22 février à partir de 00 heure et prendra fin le 24 février à partir de 00 heure sur l’ensemble du département central et dans les missions diplomatiques et consulaires “.  Dans un autre préavis émanant du Syndicat national des travailleurs des collectivités territoriales du Mali (Syntract) et signé de son secrétaire général, Seydou Oumar Diallo, ses membres menacent “d’observer un arrêt de travail (grève) de 3 jours (du 22 au 24 mars) et une mesure conservatoire d’arrêt de mandatement des salaires des autres fonctionnaires, si les accords conclus( la prise en charge des salaires des fonctionnaires des collectivités du cadre de l’administration générale par l’Etat, l’application intégrale des 15 points d’accord du procès-verbal de conciliation 12 mai 2015, l’intégration à la fonction publique des collectivités territoriales des contractuels de 2011 à 2015), avec le gouvernement ne sont pas mis en œuvre “.

Plusieurs syndicats de l’Education et de l’Enseignement supérieur observent des grèves. Certains s’apprêtent à déclencher une grève illimitée. Donc, des ministres doivent partir. En tenant compte des secteurs que nous laissons sciemment, si l’on fait le décompte des ministres dont IBK doit se débarrasser, toutes les chaises ministérielles resteront vides. Telle est la logique du moment. Telle doit être la responsabilité du président IBK, lequel est le premier à rendre compte devant le peuple malien.

La Rédaction

Commentaires via Facebook :

19 COMMENTAIRES

    • c’est le peuple qui est idiotise par la religion musulmane (au lieu de s’organiser ici sur terre et vivre bien , ils -maliens- prient et vont a la mecque pour une vie apres la mort!

  1. Les ministres du Mali on ne sais pas de quoi ils sont correctes encore .le plus petit nombre dirige le plus grand nombre qui le nouri .Ces ministres suissent le sang des Maliens .la morale A juste titre nous dicte des comportements ,Soit ces gens sont incompetants ou mechants

  2. chasser IBK ou chasser des ministre?!!!
    C’EST LE PEUPLE QU’IL FAUT REVEILLER DU SOMMEIL ARABO MUSULMAN!
    UN PEUPLE DEMISSIONAIRE EN PERMANENCE!

  3. Les Ministres ne sont là que par la volonté du Président. Plutôt que de chasser les Ministres, c’est I.B.K qu’il faut chasser. C’est le Président le plus nul, le plus incompétent, le plus incapable et le plus corrompu de toute l’histoire du Mali indépendant. Cet homme a fait reculer le Mali de vingt ans en arrière. Depuis son accession au pouvoir, I.B.K n’a pas posé une brique. Il n’a fait qu’inaugurer les réalisations de son prédécesseur. Il est le seul Président, qui n’exige pas d’obligation de résultats à ses Ministres. Il se fout éperdument de ce que font les Ministres une fois nommés. De son côté, il ne s’est occupé que de son confort personnel et du luxe qui va avec. I.B.K coûte cher aux Maliens. Il est le seul Chef d’état d’Afrique de l’Ouest à loger dans des suites royales des hôtels de luxe Parisiens à 12 000 euros/jour, tandis que les Chefs d’état du Sénégal et de la Guinée eux, occupent des suites à 3200 euros/jour. Les déplacements de l’avion Présidentiel, l’hébergement, la nourriture et les perdiems d’un seul voyage du Président I.B.K peuvent servir à équiper un hôpital en matériels Radio, analyses et autres. Mais, ce sont des choses qui ne le concernent pas. Il préfère maintenir son train de vie dispendieux, que d’investir l’argent dans des hôpitaux qu’il ne fréquente pas. Plus que de football, le Mali sera sevrer de bien d’autres choses à venir tant que cet homme continue à diriger le pays. Le départ de cet Président est un devoir indispensable et sacré pour tout Malien de bonne volonté. Quel bilan I.B.K va t-il présenter aux Maliens pour espérer se faire réélire? Aucun malheureusement, mais, ses larbins continuent de faire croire, qu’il est l’homme de la situation. Mais, de quelle situation? Celle du laxisme, du sur place, de l’incompétence, du vol, de la corruption et des détournements halal? Mais de quelle situation nous parle t-on? Certainement celle de la paralysie du pays. Depuis plusieurs semaines que les grèves se succèdent au Mali, I.B.K n’a pas encore pris la mesure, qui consiste à dialoguer avec les grévistes, ni même chercher à comprendre leurs raisons. Comme quoi, il s’en fout. Ce qui importe pour lui, c’est d’avoir un certain calme, même plat, qui lui permettrait d’aller à des élections plus apaisées. Mais, qu’il ne se méprenne pas, les électeurs l’attendent de pied ferme, pour lui faire payer ses fausses promesses, ses mensonges et ses larcins. Ce voleur, soit il prend les Maliens pour des demeurés, ou il se croit Monarque. I.B.K payera cash sa forfaiture. Pour quelqu’un qui n’a rien réalisé en quatre ans, que va t-il faire en moins de deux ans qui lui restent au pouvoir, pour rattraper ses erreurs, ses mensonges et ses crimes économiques dont les victimes ne sont autres que les populations? S’il a encore du respect pour ses compatriotes, qu’il renonce à sa volonté de briguer un second mandat. Ce qui lui éviterait une honte certaine, mais aussi le grandira, à l’instar de son ami Hollande, dont le seul haut fait et geste en cinq ans a été son intervention au Mali. I.B.K est une honte pour le Mali. Des 77% de Maliens qui l’ont adoubé, tous maintenant le haïssent, le détestent, certains plus inconsolables souhaitent même sa mort, ce qui est gravissime. Qu’il foute le camp tranquillement et laisser le champs libre aux Maliens bien plus patriotes que lui. Si c’est sur cette conférence qu’il compte pour redorer son blason, il a tout raté, puisque les rebelles, dans quelques jours reprendront les hostilités car jamais satisfaits. Il ne jouera pas sur la crise pour se rendre indispensable, car il fait lui même parti du problème. Alors qu’il dégage!

  4. Du n’importe quoi, comment peut on chasser un ministre. Vous voulez chasser comme lapin? Non, on limoge un ministre.

  5. Mariam
    “J’essaye de faire parvenir ce message avec le dossier sur black swan la mafia juive qui nous tue, a la tele vox africa basee en angleterre, mais mes messages sont bloques maintenant.”

    Ma soeur, désolé, mes ici nous sommes sur un forum D’INFORMATION! Essaie plutôt les petites annonces, ou va coller une affichette à l’entrée de Azar libre-service pour tenter de diffuser tes conneries!

  6. Puisque la Rédaction est chargée de savoir ce que les gens pensent, alors elle donne la réponse elle même dans son long réquisitoire:

    1- Les ministres ne sont pas élu par les Maliens, ils sont choisis par M IBK…
    2- Qui est censé savoir qui fait quoi quand et comment…!
    3- Alors si le tableau maccabre dessiné ci-dessus ne permet pas au Pdt de la Rép. de le savoir, la question n´est plus une tête de ministre: Qu´ils dégagent tous!
    Comme quoi les chinois diront que “le poisson pourrit toujours par la tête”…

  7. comrades Mali must transition from a government managed by rulers to a government that is selected by people of Mali free of nepotism which only intention is to govern. As Mali exist it have by modern method fail to evolve its government instead Mali former rulers have installed a very clever form of ruling by controlling all parties eligible to become part of government or/plus having far to many relatives as members of government. Under this condition faulty information is abundant with intent on making government appear competent plus sufficiently progressive. That is a format for a continuous desire very much like what Mali is experiencing. To have a very effective, competent plus plus progressive government it must consist of a cross section of citizens at every level with no family or group of families having overriding power. In Mali we have a condition where nepotism is almost as destructive as terrorists. In fact nepotism in government of Mali aid by concealing incompetent managers at important positions thus, making citizens of Mali open to exploitation by terrorists. Mali have to come out of its yesteryear leadership mentality plus quickly evolve to modern ways plus its numerous possibilities. Elderly statesmen of Mali have continuous proven unable to evolve to degree need thus should be removed from their position hopefully in next election. But those who have proven capable of duly evolving should be allowed to stay where reasonable. We will not sufficiently move Mali developmentally forward as in widespread modern living unto we duly fulfill governing condition. This governing matter manages security plus modern development. At this time it is very very difficult for security to be fulfilled to degree needed being it exist under a cloud of having leadership which is cowardly, incompetent plus stupid. In addition, widespread nepotism only compound severity of matter. Government is not a family business thus should not be managed that way. To do so is to encourage chaos. A leadership which bow to opposition that is controlled by foreigners as in foreign government or group is a prime example of chaos caused by a stupid plus cowardly members of a government filled with nepotism. Very much sincere, Henry Price aka Obediah Buntu IL-Khan aka Kankan.

  8. IBK doit se chasser lui même car il a été le président le plus incompétent de l’histoire du Mali.Jamais le pays n’a été au bord de l’implosion,avec une corruption indescriptible.

  9. “Pour sortir le pays du tourbillon : IBK doit chasser des ministres”

    Titre dramatiquement INCOMPLET!
    Pour sortir le pays du tourbillon, Ibk doit chasser des ministres…..ET SURTOUT, DEGAGER AVEC EUX!

    • ERRATUM:
      Après réflexion, je réalise qu’au lieu d’écrire “surtout” j’aurais dû écrire “D’ABORD”!

  10. 1)Nous disons et rappelons aux maliens et maliennes fiers et honnêtes ayant 1amour profond pour leur Mali tel indiqué dans leur hymne national QUE LEUR MALI LES APPELLE CAR LES ENNEMIS DE LEUR MALI ONT DÉCOUVERT LEURS FRONTS AU-DEDANS et tel indiqué dans leur hymne national POUR LEUR DIGNITÉ ILS DOIVENT ÊTRE TOUS DEBOUT DANS LES VILLES DANS LES CAMPAGNES HOMMES FEMMES JEUNES ET VIEUX ENSEMBLE UNIS AU COUDE Á COUDE SUR LES REMPARTS TOUS RÉSOLUS DE MOURIR POUR SAUVER LEUR MALI ILS DOIVENT ÊTRE TOUS DEBOUT ET DIRE QU’ILS EN ONT MARRE ET SE DÉBARRASSER DE TOUS LES ENNEMIS INTERNES DE LEUR MALI QUE SONT

    *les lettrés mutants politiques chefs de partis députés maires Hommes en armes sociétés civiles religieux Enfants Égoïstes Ingrats Cupides Méchants Bouffeurs Impénitents des Deniers Publics et Dons Corrompus Pourris les Soumis les Esclaves les Sans Dents des soit disant amis ennemis les Autres sous régionaux les Autres Anciens Colonisateurs les Autres d’Arabie d’Europe et Organisations de leur Mali

    *les rebelles collabos de MNLA et consorts Enfant Égoïstes Ingrats Méchants Paresseux Collabos Voleurs Violeurs Tueurs Handicapeurs à Vie sur des Bases Raciales Tribales Traites Impénitents s’Alliant à tous les Ennemis de leur Mali Pourvue Qu’on Leur Promette l’Assistance et la Pitance Gratuites à Vie et Collabos des Ennemis Sous Régionaux et d’Europe de leur Pays le Mali

    *les Voyous de Fameux Terroristes Faux Djihadistes Faux Islamistes de Touaregs d’AnsarEdine de Peulhs FLM de ANSIPRJ et Consorts Enfants Égoïstes Ingrats Méchants Proxénètes Narcotrafiquants Tueurs Impénitents Satan fait Humains Suppôts de Satan Fidèles de Dajal ou Antéchrist Pourvue Qu’on Leur Promette l’Enfer leur Habitat Naturel Qu’ils Considèrent Comme Leur Paradis Tueurs à Gage et Collabos des Ennemis Sous Régionaux d’Europe et d’Arabie de leur Pays le Mali

    *les maliens et maliennes Enfants Diaboliques Impénitents Sachant que Persister dans l’Erreur est Diabolique qui Persistent Dans l’Erreur en Votant en Élisant Toujours les Mêmes Lettrés Mutants Comme Présidents Députes Maires Chefs de Partis Responsables de la Déliquescence de leur Pays le Mali

    2)Nous leur disons et rappelons donc dès maintenant tel indiqué dans leur hymne nationale ILS DOIVENT ÊTRE UNIS EN RENFORÇANT LEUR RANG CAR LA VOIE QUI MÈNE AU VRAI BONHEUR COMMUN EST DURE TRÈS DURE ILS DOIVENT POUR LE BONHEUR ET LE SALUT PUBLIC FORGER LE BIEN COMMUN EN ÉTANT Á TOUT MOMENT VIGILANTS ET CELA DEMANDE LE COURAGE LE LABEUR LA VÉRITÉ DE TOUS LES JOURS LE DÉVOUEMENT ET MÊME S’IL FAUT LEUR SANG ILS DOIVENT LE FAIRE

    *ILS DOIVENT ÊTRE TOUS DEBOUT UNIS AUX FRONTS DE GUERRE POUR SAUVER LEUR MALI ET LE LIBERER LE PLUS RAPIDEMENT DE SES ENNEMIS INTERNES ILS DOIVENT ÊTRE DEBOUT EN MARCHE POUR L’AVENEMENT D’UN MALI HONNÊTE FIER PROSPÈRE ENTIER UNIQUE

    *ILS DOIVENT BARRER LA ROUTES AUX LETTRÉS MUTANTS POLITIQUES CHEFS DE PARTIS DÉPUTÉS MAIRES HOMMES EN ARMES SOCIÉTÉS CIVILES RELIGIEUX RESPONSABLES DE LA DÉCOMPOSITION DE LEUR MALI pour les échéances électorales de 2018 et éviter ainsi à leur Mali sa déliquescence totale ET LES TRADUIRE DEVANT UNE JURIDICTION SPÉCIALE POUR HAUTE TRAHISON ET ASSOCIATION AVEC LES ENNEMIS DE LEUR MALI

    *ILS DOIVENT TRAQUER ET METTRE HORS D’ÉTAT DE NUIRE TOUS LES REBELLES ET VOYOUS DE FAMEUX TERRORISTES FAUX DJIHADISTES FAUX ISLAMISTES AUTEURS DE CRIMES D’ASSASSINATS DE VIOLS DE BLESSURES HANDICAPANTES COMME CELA SE PASSE PARTOUT DANS LES VRAIES DÉMOCRATIES AUX FINS QUE PLUS JAMAIS IL NE VIENT Á L’IDÉE D’UNE PERSONNE OU GROUPE DE PERSONNES DE COMMETTRE DE TELS ACTES

    *ILS DOIVENT VEUILLER Á L’ÉQUIPEMENT RAPIDE DE LEURS FORCES DE DÉFENSE ET DE SÈCURITÈ ET Á CE QUE LE FRONT DE COMBAT CONTRE LES ENNEMIS DE LEUR MALI SOIT CONFIÉ AUX SOLDATS ET OFFICIERS VENUS PAR VOCATION AYANT UN AMOUR PROFOND POUR LEUR MALI QUI ASSUMERONT AVEC SUCCÈS LEUR MISSIONS REGALIENNES

    *ILS DOIVENT FAIRE EN SORTE QUE LEUR MALI RENTRE DE FAÇON EFFICACE DANS CETTE COMPÉTITION MONDIALE POLITICO-ÉCONOMICO-MILITARO RELIGIEUSE OÚ TOUS LES COUPS SONT PERMIS SANS AUCUN ÉTAT D’ÂME ET D’EN SORTIR VAINQUEUR

    *ILS DOIVENT FAIRE EN SORTE QUE LEUR MALI SOIT UNE VRAIE DÉMOCRATIE DE JUSTICE D’ÉGALITÉ DE LAÏCITÉ DE RIGUEUR DE DISCIPLINE DE LA COMPÉTENCE DE LA COMPÉTITIVITÉ DU TRAVAIL BIEN FAIT DE L’ÉGALITÉ DES CHANCES DE LA SÉPARATION ET DE L’INDÉPENDANCE DES POUVOIRS

    *ILS DOIVENT FAIRE EN SORTE QUE LEUR MALI SOIT AUX VRAIS RENDEZ-VOUS DU DONNER ET DU RECEVOIR ET NON DU RECEVOIR EXCLUSIF FINANCIER ET DONS DONT SONT SI FRIANDS LES LETTRÉS MUTANTS MALIENS

    3)Nous leur disons et rappelons nous sommes DANS UNE COMPÉTITION MONDIALE ÉCONOMICO POLITICO MILITARO RELIGIEUSE OÚ TOUS LES COUPS SONT PERMIS SANS AUCUN ÉTAT D’ÂME POUR FAIRE MAL DÉTRUIRE ASSERVIR SOUMETTRE DÉPOSSÉDER L’AUTRE ET OÚ IL N’Y A PAS DE PLACE POUR LES BÊTES LES COMPLEXÉS LES COUARDS LES CUPIDES LES FAIBLES LES FAINÉANTS LES FARFELUS LES IDIOTS LES INSOUCIANTS LES LAXISTES LES MÉDIOCRES LES MENDIANTS LES NAÏFS LES PARESSEUX LES PEREUX LES PLEURNICHARDS LES RÊVEURS LES SENTIMENTAUX LES SYBARITES LES TARÉS

    *ET IL NE FAUT JAMAIS AU GRAND JAMAIS COMPTER SUR LES AUTRES OU UN TIERS POUR ASSURER LA SÉCURITÉ LA DÉFENSE DE SON PAYS AU RISQUE DE VOIRE SON PAYS SOMBRER DANS UN CHAOS INDESCRIPTIBLE TELS EN AFGHANISTAN L’IRAK ET OU VOIRE SON PAYS DIVISÉ EN DEUX ENTITÉS DISTINCTES TELS EN YOUGOSLAVIE AVEC SA BALKANISATION LE SOUDAN AVEC SA SOUDANISATION etc

  11. “Pour sortir le pays du tourbillon ” = Nous, Le Peuple doit chasser tous et toutes ces racailles du pouvoir et de l’opposition incluant leurs accolytes pour faire Emerger Un Nouveau Maliba Libre, Juste, Secure, Prospere, Emergeant, Travaillant, Egalitaire et Paisible pour Un Avenir Melleur pour tous et Toutes.
    Ces politicards requins, crocodiles, loups, coyotes, vautours, anacondas, vipers, rapaces et vmpires n’ont meme pas honte tant de l’opposition que du pouvoir. Vous etes tous les memes racailles de vampires de la Republique. Plus de 50 ans vous etes la a Nous raconter vos conneries juste pour lq conquete du pouvoir et c’est tout. Nous avons vu ladji bourama woloni kabakoh a l’oeuvre non comme vous tous depuis plus d’un quart de siècle non sinon demi siècle pour beaucoup d’entre vous.
    Vous avez ete dans toutes les sauces de GMT, AOK, ATT et IBK lui meme depuis combien de temps et avez occupe combien de postes? qu’est ce que vous avez fait pendant toutes ses annees la????

    allez racontez a d’autres vos conneires de politi-chiens, Bandes de racailles de Vampires pouvoir et opposition confondus.

  12. Ah Monsieur la Rédaction, êtes vous sûr que IBK peut voir aussi loin que les limites de ses ministres ? 😎😎 Ces Ministres ont beau montré leur limites, IBK n’est pas assez doué pour le faire le constat car ils sont hautement meilleurs IBK qui n’arrive même pas à se trouver un rôle. Si j’avais un conseil à donner à IBK, je lui dirais de se débarrasser de vous les bandes de crétins qui lui faites croire que jusque là problème est les autres, pas lui-même et sa famille !

  13. “Pour sortir le pays du tourbillon : IBK doit chasser des ministres.”
    Faux, c’est IBK le 1er tourbillon du Mali qui a trahi le Pays pour obéir aux ordres de ses ennemis afin d’échapper à la CPI suite à son implication dans de nombreux scandales.

    IBK est conscient de la dangerosité de l’accord pour le pays, de son contenu complaisant pour les ennemis du Mali mais il l’a signé pour garder le pouvoir.
    Au lieu de laisser le Peuple en prendre connaissance pour le rejeter, il a décidé de duper le Peuple pour l’imposer en toute connaissance de cause.
    Il a sacralisé l’accord et fait de l’amalgame en essayant de le confondre à la paix qu’il compromet dans la mesure où celle-ci ne peut se bâtir sur des privilèges et du faux.

    IBK doit se pendre pour échapper au jugement de l’Histoire et la colère du Peuple actuellement passif parce qu’il est dupé et meurtri.

  14. “Pour sortir le pays du tourbillon : IBK doit chasser des ministres”
    NON C’EST PLUTOT IBK QUI DOIT ETRE CHASSE

Comments are closed.