Le tout nouveau gouvernement conduit par Modibo Sidibé était au grand complet hier, jeudi 18 octobre à l’hôtel Salam. Les membres du gouvernement y sont toujours pour suivre le séminaire gouvernemental qui prendra fin, en principe, ce vendredi à 12 heures. A l’ouverture de l’atelier, le chef du gouvernement a demandé à ses ministres d’intensifier la communication ministérielle et à accorder une place importante à la liberté d’expression.
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Il permettra au chef du gouvernement d’imprimer son rythme à l’action gouvernementale. Déjà, à l’ouverture de cette rencontre, Modibo Sidibé a exhorté les ministres au travail bien fait. Avant d’insister sur la place prépondérante que la liberté d’expression devrait occuper dans la gestion quotidienne des affaires publiques.
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«Je souhaite que les uns et les autres s’expriment de façon libre. Que la liberté d’expression soit une vertu partagée par tous les membres du gouvernement. Ainsi, toutes décisions issues des débats engagent toute l’équipe gouvernementale qui doit se battre pour leur mise en œuvre. La vision du président de la République est de permettre aux Maliens d’être informés de ce qui se fait en leur nom, de donner les moyens aux gouvernés pour contrôler les actes posés par l’exécutif. Je vous invite donc à favoriser le dialogue social au sein des ministères».
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Voilà la quintessence du mot d’ouverture du chef du gouvernement à l’ouverture des travaux du séminaire gouvernemental.
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Au cours de ce forum, des thèmes classiques et variés sont développés. Il s’agit, entre autres, de l’organisation et du fonctionnement du gouvernement, des relations entre le gouvernement et les autres institutions de la Républiques.
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Le style ministériel, la communication ministérielle et gouvernementale occuperont une place de choix au cours des discussions.
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Un second séminaire aura également lieu dans les prochaines semaines sur le plan quinquennal à mettre en œuvre. Il interviendra certainement avant la Déclaration de Politique Générale (DPG) de Modibo Sidibé devant l’Assemblée nationale.
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Ce plan quinquennal constituera, à n’en pas douter, les principaux axes du texte que le chef du gouvernement va défendre devant les élus de la nation. Déjà, il est en train de préparer le terrain afin de faire passer sa DPG sans grande difficulté.
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Les différentes rencontres qu’il a eues avec les institutions de la République, notamment le président de l’Assemblée nationale, Dioncounda Traoré, procède de cette volonté. Ce qui est sûr, c’est que la DPG passera comme une lettre à la poste. Et l’action gouvernementale ne pourra réellement commencer que quand Modibo Sidibé aura reçu son quitus parlementaire. C’est pourquoi, la DPG ne devrait pas tarder puisque plus cela durera, plus l’immobilisme s’accentuera.
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