Pour relever les défis, le Premier ministre Django Cissoko, a invité les membres du gouvernement à puiser tant que cela est possible dans les vertus de la «solidarité». C’était lors du séminaire gouvernemental qu’il a présidé samedi dernier dans les locaux du Contrôle Général des Services Publics.
Le samedi 16 février 2013, s’est déroulé, au Contrôle Général des Services Publics (Cgsp), le séminaire gouvernemental, placé sous la présidence du Premier ministre chef du gouvernement, Diango Cissoko. Comme il est d’usage lorsqu’une telle activité gouvernementale se tienne quelque part, le quartier ACI (où se trouve le contrôle général des services publics), a enregistré, ce samedi, un ballet des véhicules officiels.
A 9 heures, tout est fin prêts coté organisation et tous les membres du gouvernement étaient déjà à leurs places, dans une salle où l’atmosphère était plutôt détendue en attendant l’entrée en salle du Premier ministre.
Arrivé habillé d’un grand boubou blanc, et affichant toujours la même sérénité, Diango Cissoko, n’a pas dérogé à la courtoisie qui le caractérise. Il est le premier à dire bonjour. Ensuite, il passe de part et d’autre de la (spacieuse) salle, serre la main à chaque ministre, avant de regagner le présidium d’où il délivre son discours.
Le Premier ministre a tenu à préciser le cadre de la rencontre. Il s’agit pour le gouvernement, non pas de sacrifier à un rituel, mais plutôt de rehausser l’efficacité de la synergie dans l’action gouvernementale pour laquelle, a-t-il ajouté, l’adoption récente de la feuille de route (de la transition) constitue une étape majeure.
«Si aujourd’hui la libération du septentrion est presque acquise, d’importants défis restent à relever », a précisé Django Cissoko. Pour le Premier ministre, les plus importants de ces défis et qu’il appartient au gouvernement de travailler à relever, ont pour noms : redéploiement de l’administration et organisation des élections. Aussi, a-t-il attiré l’attention des membres du gouvernement, acteurs important de l’action publique, sur la nécessité pour chacun d’eux de s’investir pour faire en sorte qu’elle (l’action publique) soit plus efficace. Pour Django, en plus des deux actions principales missions dont il est investi, le gouvernement doit également travailler à créer les conditions du maintien de la paix sociale et de la cohésion nationale. Dans un contexte marqué, selon lui, par un temps limité, des ressources limitées mais avec des besoins illimités. Pour atteindre ces différents objectifs le Premier ministre a insisté sur la solidarité gouvernementale.
Activité de renforcement des capacités des membres du gouvernement, la rencontre a donné lieu à trois exposés : «le ministre et les services du ministère», présenté par Mme Berthé Mariétou Macalou, expert de la mission d’appui aux réformes politiques.
Pour leur part, M Fousseini Samaké, (directeur de l’Ena), et Mamadou Namory Traoré, (ministre du travail et de la fonction publique), ont respectivement exposé sur les thèmes : «L’action du gouvernement et le travail gouvernemental », «la feuille de route de la transition».
Oumar Diamoye
En tout cas il faut que les néophytes ministres connaissent les béa ba d’un ministre, la discipline, la courtoisie, la sérénité, la conscience professionnelle la probité et le don de soi pour réussir Le patriotisme malien et l’esprit de sacrifice
Comments are closed.