La Scie contre l’os, Bienvenue mon PM, Moussa Mara

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Moussa Mara
Moussa Mara

Avez-vous entendu ce que j’ai entendu ? C’est la question la plus posée ce samedi soir.  Et pourtant, le secrétaire général de la présidence, ne s’est pas trompé. C’est bien lui. L’expert-comptable, ex maire de la commune IV, Ministre de l’Urbanisme et de la Politique de la Ville, M. Moussa qui est annoncé successeur d’Oumar Tatam Ly  au poste de premier ministre et dont le pouvoir s’arrête là, à partir de ce instant où le président de la République a mis fin à ses fonctions.

 

Emoi, inquiétude, mais aussi malaise ! Car l’homme vient de loin, de très loin pour la simple raison que personne n’avait pu dégager cette hypothèse. Moussa Mara premier ministre sous IBK ? Allah Akkbar. Dieu soit loué !

 

Le choix de l’homme n’est pas fortuit. Il est probablement lié à ses qualités intrinsèques, qu’il a mises à profit en un laps de temps et à la mairie et dans  ce département de l’Urbanisme et de la Politique de la Ville. A la mairie, dès son entrée en fonction, il déclare ses biens. Cela dépasse l’entendement de tout le monde. Un simple maire déclaré ses biens ! Du jamais vu du jamais entendu dans l’histoire du Mali. Dans cette même commune, le maire Mara met en place un projet pour initiative de faire de l’ACI 2000 une vitrine de la capitale malienne. Un projet cohérent et convainquant dont les habitants du secteur n’ont pas hésité à mettre les mains dans les poches  pour y contribuer.

 

Mais son mérite va au-delà. M. Mara est convainquant. Ses adversaires politiques  le reconnaissent. Orgueilleux ? Il est traité de la sorte, car ayant un statut particulier sur toutes les décisions qui concernent et sa vie d’homme politique et celle   de cadre de l’Etat. Il est au centre de tout, seule sa décision est légitime et irrévocable. Ce reproche, pourrait aussi être une qualité, car l’homme ne regrette jamais avoir posé un acte. Surtout quand il est question de la nation, de l’Etat. «  J’ai une autre vision de l’Etat, il est sacré pour moi. Je travaille dans ce sens. Que les gens aillent raconter ce qu’ils veulent sur moi, je m’en fous… », C’est ce qu’il nous confiait, il y a quelques mois, dans un entretien qu’il nous avait accordé dans son bureau, à la cité administrative, sur le sujet de certains employés de son département  qui ne voyaient en lui et dans ses prises de décisions que « la raison du plus fort ».

 

A ce poste aussi de ministre de l’urbanisme et de la politique de la ville, M. Mara a posé d’actes inédits. D’abord quant à la gestion de son département. Interdit de manger dans les bureaux, de fumer aussi dans les bureaux et dans les couloirs, interdit de communiquer à haute voix  dans les couloirs et n’importe qui aussi n’avait pas accès  aux bureaux. Pour seulement interdire à ceux qui viennent quémander ou distraire les travailleurs  à mettre fin à ces pratiques.

 

Le Ministre Mara, est aussi le seul  à son retour des missions de son département qui  rendait le reste de la somme mise à sa disposition pour la mission, car pour lui ça ne l’appartient pas.

 

Le Mali est aujourd’hui sans repère.  Et il vient d’être mis  au-devant d’un pays toujours sous le choc de la déchirure.  Il en est conscience. La tâche  n’est pas facile à exécuter. Il doit sortir la tête du pays de l’eau. Résoudre les problèmes du sud, mettre fin à la situation confuse dans le nord du Mali en instaurant un cadre de dialogue franc entre gouvernement malien et les groupes armés etc.

 

Le défi est très énorme. S’il le relève, il sera une icône pour le Mali et sa carrière politique nous définira ce qu’il est appelé à devenir dans l’avenir.

Pour cela, il est appelé à s’entourer des hommes qui ont l’amour de ce pays et non ceux qui ne sont animés que de  mauvaise volonté sapée par l’hypocrisie pour guillotiner l’Etat par la corruption qui ne dit jamais son nom.

 

Nous lui souhaitons bon vent !

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1 commentaire

  1. Il faut beaucoup plus de jeunes pour dirriger le Mali, c’est leur temps et le moment est venu pour cela. Ceux qui se croient indispensables, qui ont blachis sur le harnet et qui en font de la politique un metier doivent être rangés dans les tirroires à jamais. Ils n’ont jamais été des bons patriotes encore moins des vrais maliens tout simplement. Ils se ventent d’avoir voler tant de milliards ou construits tant de maisons à Bamako, Dakar, Paris ou Wasshington.Ils sont avec un Parti politque le matin et la nuits ils sont avec le parti majoritaire. Que de diables!!! Que de demons!!! Que de Camélions pour la maçonnerie nocturne.

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