Réunion interministérielle : La Commission dialogue et réconciliation en gestation

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Les membres du gouvernement se sont réunis jeudi dernier autour du Premier ministre Diango Cissoko, pour travailler sur deux importants dossiers: le plan d’action de la mise en œuvre de la Feuille de route de la transition et la mise en place de la Commission dialogue et réconciliation.
Selon Boubacar Sow, directeur de Cabinet de la Primature, après l’adoption de la Feuille de route de la transition par l’Assemblée nationale, il fallait trouver une structure administrative de suivi pour la mise en œuvre du plan d’action. « C’est la raison pour laquelle le gouvernement de transition a pensé à mettre en place une commission de suivi très rapproché de ce plan d’action, dont le comité est piloté par le Premier ministre lui-même». C’est en ces termes que Monsieur Sow a expliqué le premier dossier qui était au menu de la réunion interministérielle.
Le second dossier était relatif à la mise en place de la Commission dialogue et réconciliation. Le concept ayant déjà occupé une bonne place dans la Feuille de route, cette commission qui doit voir le jour dans les jours à venir sera directement rattachée au Président de la République. C’est d’ailleurs lui et le chef du gouvernement qui choisiront les membres qui la composeront. Elle sera composée de très fortes personnalités issues de diverses sensibilités. Ses membres viendront de la société civile, de la classe politique toutes tendances confondues. En plus, des démembrements seront crées dans toutes les régions de manière à couvrir l’ensemble du territoire national.
La spécificité de cette Commission dialogue et réconciliation est due au fait que les hommes et femmes qui la composeront seront au dessus de tout soupçon. Elle sera  exclusivement composée de personnes d’une grande probité morale, nous a fait savoir le directeur de Cabinet du Premier ministre, Boubacar Sow. Et il a, par ailleurs, signalé que la notion dialogue et réconciliation a été en partie inspiré des cas de l’Afrique du Sud et de la Côte d’Ivoire, mais que la particularité du cas malien est que les choses prennent racine sur une base beaucoup plus consensuelle.
Rokia Diabaté

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