Remaniement ministériel en vue. : Au moins Cinq Ministres sur le départ

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Le gouvernement face aux contexte, défis et perspectives: échec garanti
IBK et le PM Abdoulaye Idrissa Maiga

C’est un Chef d’Etat, excédé par l’attitude sinon le comportement de certains membres de l’actuel Gouvernement, qui s’apprête à ordonner un coup de balai. Les récentes épreuves relatives au projet de révision constitutionnelle ont, semble t – il, conduit le locataire du palais à revoir ses cartes. Les consultations ont déjà pris fin. Des ministres, Chefs de partis politiques, seront largués. Des noms circulent…

Seule certitude pour le moment, c’est le maintien à son poste du Chef du Gouvernement, M. Abdoulaye Idrissa Maïga. Après avoir avalé trois premiers ministres (Oumar Tatam Ly, Moussa Mara et Modibo Keïta), le pouvoir IBK ne serait pas en effet prêt d’en rajouter au désarroi des Maliens. Aussi, est – il question de laisser poursuivre leurs tâches quelques membres de l’équipe.

C’est le cas, par exemple, des titulaires des départements de l’Administration Territoriale, de la Sécurité et de la Protection Civile, du Commerce, de l’Economie Numérique et de la Communication, de la Défense ou des Affaires Religieuses et du Culte. Idem pour les Ministres, chefs de partis politiques, qui n’avaient guère hésité à l’accompagner dans son projet de révision de la constitution du 25 février 1992.

Par contre, ceux qui n’ont pas mouillé leurs maillots, c’est selon, devront être débarqués de l’équipe. Des noms de chef de partis circulent dans ce chapitre. Selon nos sources, c’est un Chef d’Etat, excédé par l’attitude sinon le comportement de certains Ministres, dans les récentes épreuves liées au projet querellé, qui a finalement décidé de rabattre ses cartes. Considéré comme le père, l’auteur du projet qui a failli enflammer le pays, Me KassoumTapo figure en bonne place parmi les parlants. Les mauvaises langues ne donnent guère longue vie à la présence dans le Gouvernement de Me Mamadou Ismaël Konaté, Ministre de la Justice, Garde des Sceaux.

Au total, il serait près de cinq Ministres à disparaître des écrans radars. Les consultations qui ont déjà pris fin, il ne resterait plus qu’à attendre la fête du tabaski, selon diverses sources – Grand allié du pouvoir, l’ADEMA – PASJ ne serait pas épargné par le coup de balai. Sa position de lorgner aussi le pouvoir en 2018 n’aurait pas été bien appréciée par le palais. Actuellement en congé, par rotation, il ne serait pas surprenant que certains Ministres ne retrouvent plus leurs bureaux.

B. KONE   

 

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15 COMMENTAIRES

  1. le problème du gouv ce n’est pas le remaniement mais il faut complétement changer le système. Sinon à chaque fois quand on constate qu’il y’a défaillance on se précipite de changer la personne, selon moi on revoit d’abord le système (en jargon informatique), alors qu’on peut chercher la solution, car chaque ministre vient avec un nouveau programme et un budget qui va surement coûter à l’Etat et comme piste de reflexion: logement, budget alimentaire des ministres et en un mot leur entretien en général…

  2. C est bien que la CMA ait refusé d’entrer dans ces gouvernements de médiocres. Ibk a été de prendre les représentants du narco de la plate-forme et rien ne bougera. Well done Boss.

  3. IL faut nettoyer la Maison et y mettre de l’Ordre.C’est necessaire pour le Mali.Kassoum Tapo,Ismael Konate,Abdoulaye Diop doivent partir.Le Mali a besoin d’une diplomatie vigoureuse.

    • Si IBK veut sortir par la grande porte en 2018, il doit se séparer obligatoirement des piètres ministres comme Kassim Tapo, Ismael Konaté, Abdoulaye Diop, Tièman Hubert Coulibaly, Mohamed Ag Erlaf, Zeinabou Diop, Ramatoulaye Diallo, Tiémoko Sangaré, Housseyni Amion Guindo. En plus, il doit regrouper les ministères qu’il a éclaté pour caser les piètres ministres. Au maximum vingt (20) ministres compétents et ça suffit. Sinon ce n’est pas le nombre de ministres qui fait que le gouvernement va sortir le Mali de ce gouffre. IBK , bon entendeur salut.

  4. Il aura raison sur ses Ministres qui sont là uniquement que leurs poches et non le Mali. Quand IBK comprendra ce changement ne change et d’ailleurs complique d’avantage. Laisser le faire avant 2018 car nous sommes en démocratie.

  5. A moins d’un an de l’election presidentielle pourquoi ce changement? Au lieu de s’emprendre aux Ministres, IBK doit se mettre en cause. Les problemes du Mali c’est lui meme . Il pouvait attendre, l’election de 2018, le peuple decidera de son destin. En tout etat de cause, sans IBK.

  6. Ce n’est pas le départ de ces Ministres qui rendrait aux Maliens leur bonne humeur, c’est celui de IBK lui-même. Dis-moi qui tu fréquente, je te dirai qui tu es. IBK n’a que les Ministres qui lui ressemblent. Lorsque le Président est lui-même tordu, il ne s’accommodera que de tordus comme lui. Comment voulez-vous que ce pays prospère, lorsque c’est le rejeton national et sa mère qui désignent les Ministres, souvent pour la défense des intérêts du clan familiale. IBK désormais est un vieux gaga, il ne sait même plus ce qui se passe dans le pays. Il ne s’occupe plus que de sa santé, son prestige, son confort et les privilèges liés à sa fonction même s’il en abuse, le reste ne le regarde pas. De privilèges, il en voulait davantage, d’où le projet de référendum auquel il tient tant, pour renforcer ses pouvoirs lui permettant, non seulement de pérenniser son règne, mais aussi et surtout de pouvoir placer son fumier de rejeton à la tête de ce pays dans la plus stricte légalité. Heureusement que les Maliens l’ont vu venir. Il n’est pas sans ignorer les problèmes qui attendent son bébé doc, lorsqu’ils ne seront plus aux affaires. Les affaires qui le conduiraient devant les juges ne manquent pas, notamment celles relatives aux surfacturations entre autres, mais aussi, le deal avec les Arabes sur la mine d’or de Wassoulor avec Prouty, son minable Ministre de justice, complice du fiston dans cette affaire. Depuis l’accession d’IBK au pouvoir, son fils n’a cessé de poser et d’accumuler les actes de corruption plus sordides les uns que les autres, et ce sont des fautes qui se paient cash, lorsqu’on perd le pouvoir qui vous protège. C’est pourquoi, il est important de prévoir l’après pouvoir. Parce que après, on devient fragile et on se rend compte qu’on a déconné. Et si l’on a accumulé les coups, on commence à s’inquiéter, à perdre le sommeil, l’appétit, devenir nerveux. C’est à ce moment précis que les amis commencent à vous lâcher, à se retourner contre vous, à dénoncer les affaires, à faire les déballages aux nouveaux maîtres des lieux pour se mettre à l’abris, ou se tailler une place à leur côté. C’est bien pour cela que vous voyez, que ce sont les mêmes qui vont et reviennent dans les gouvernements successifs bien longtemps après leurs évictions. Ceux qui aujourd’hui sont donnés pour partants, reviendront encore, comme ils sont revenus la dernière fois. Alors, on prend les mêmes et on recommence, sauf que cette fois-ci, il y’a une brigade de veille, de vigilance, il y’a la plate forme Antè A Bana avec ses Ras Bath et d’autres soldats qui ne dorment que d’un seul œil, comme des crocodiles.

  7. B Kone, SABALI!!!
    “….Kassoum Tapo figure en bonne place parmi les PARLANTS!!!”
    In avocet parle toujours!!!
    Il faut corriger vos fautes!!!! LE RESTE VIENDRA!!!

    • wuruwaye et digne fils d’un wuruwaye, tu dois partir aussi tout comme ton maitre IBK, le probleme ce n’ est pas les Ministres mais IBK le champion de l’echec car c’est lui qui fait des choix tres mediocres.

      • @kinguiranké, prière de ne plus insulter le roi !
        Le bourgeois va partir aucun sacrifice ne peut le maintenir ici

        • El Hajj, il ne faut pas vous fatiguer avec KINGUIRANKE’ QUI N’EST RIEN D’AUTRE QU’UN VIEUX CON!!!!!
          NE’ TE’ SEGUE’ FILI ALA!!!!! BAMANAW KO: NI INTEGUERA N’DJOULA, INTE’ DJIKALA!!!!!

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