En acceptant la démission du gouvernement que dirigeait Ousmane Issoufi Maiga depuis 2004, le président de la République Amadou Toumani Touré, entend mettre en place une équipe gouvernementale capable de mettre sur orbite son Programme de Développement Economique et Social (PDES), avec lequel il a séduit l’électorat malien lors de la présidentielle d’avril dernier. Pour ce faire, il se fera un devoir de transcender la mêlée politique pour se faire un Premier ministre technocrate et de poigne.
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Toutes choses qui lui permettront de construire, au-delà des barrières partisanes, un gouvernement de consensus qui rassemble toutes les composantes de notre société, comme il a toujours réussi à le faire depuis son accession à la magistrature suprême du pays en 2002. De ce fait, il fera appel à la compétence juvénile et féminine, envers laquelle il n’a jamais cessé d’exprimer son entière confiance et satisfaction. Déjà, ATT avait donné le ton dans son discours du 22 Septembre, où il disait vouloir faire appel à des jeunes et à des femmes, dont la valeur ne souffre d’aucun soupçon. La société civile sera aussi fortement impliquée dans la gestion des affaires pendant ce second quinquennat, histoire de ne pas laisser la conduite du pays aux seules compétences partisanes.
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En tout état de cause, en 2007 comme en 2002, le chef de l’Etat a les coudées franches pour ne pas être l’otage de quelque bord que ce soit. Car tout ce qui compte pour ATT et pour le Mali, c’est de nommer un gouvernement compétent qui puisse faire rapidement face aux nombreuses attentes du peuple. S’agissant de l’opposition, son sort n’est pas pour le moment connu, même si certains de ses leaders s’étaient livrés à des déclarations excluant toute participation au futur gouvernement. Or, ce qui compte pour ATT, ce n’est pas le fait d’être opposant ou partisan, mais la capacité de construire notre grand Mali.
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