Les législatives ont désormais connu leur terme. A l”arrivée, c”est l”Adéma qui s”installe royalement dans le fauteuil de leader avec ses 51 députés. Et en raison de cette majorité relative, le Parti africain pour la solidarité et la justice réclamerait 4 députés, en dédoublement du nombre de ses ministres dans l”actuel gouvernement. Est-ce justice que de lui donner satisfaction ?
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La configuration de l”Assemblée nationale, pour le moment, prévoit 51 députés sous les couleurs du parti de l”abeille, 35 pour l”Urd, 14 pour les Indépendants, 11 pour le Rpm, 8 pour le Mpr, 7 pour le Cnid et 21 pour les dix autres partis (Barica, Parena, Pcr, Rnd, Sadi, Psp, Udd, Miria, Bdia, Usrda) qui sont dans l”obligation de se regrouper pour former des groupes parlementaires.
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L”on sait que l”Assemblée nationale compte 147 sièges dont l”Adéma à elle seule occupe plus du tiers. Ce qui, en terme de représentation équitable, lui offre de droit le tiers des postes ministériels. Mais entendons-nous qu”il s”agit là des postes réservés à la classe politique car la société civile a naturellement sa place dans le gouvernement, sans compter les postes que se réserverait un Président indépendant de tout parti politique. Toutes choses qui réduisent la part des partis politiques. Sur donc environ la quinzaine de postes susceptibles d”être distribués entre les politiques, l”Adéma revendiquerait quatre. Jugez-en !
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C”est dire aussi que l”Urd qui est à environ deux tiers du nombre de députés de l”Adéma pourrait avoir trois députés. Les autres se contenteraient d”un ministre, à l”exception du Rpm, du Mpr et du Cnid qui pourraient demander deux postes.
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Soulignons qu”une information fait des vagues au sein du Rpm, il s”agit de la nomination éventuelle de Toumani Djimé Diallo comme ministre. Affaire à suivre.
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En définitive, le classe politique est aux abois depuis quelque temps au sujet de ce remaniement qui pointe à l”horizon. Les charlatans sont leurs clients favoris pour résoudre cette équation. Les arbres, les rues et les eaux sont les cibles pour accueillir les sacrifices. Au festival des trompeurs, allez savoir.
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Mamadou DABO
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