Le gouvernement est sur cale. Ou presque. Avec la démission de Nancoman Keïta, désormais, ex –Ministre de l’Environnement, remplacé au pied levé par Natié Pleah, Ministre de la jeunesse et des Sports, le décès du Pr Mamadou Lamine Traoré, Ministre de l’Education Nationale, porte, désormais, à deux les maillons vacants au sein de l’attelage gouvernemental : le poste de Ministre de la jeunesse et des Sports et celui du Ministre de l’Education Nationale, laissé vacant depuis plus de six mois. D’où la nécessité, voire l’imminence, d’un remaniement ministériel.
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La fin des législatives, constitue une aubaine pour le chef de l’Etat, de procéder au remodelage de l’attelage gouvernemental.
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Contrairement à une idée répandue au sein de l’opinion, Ousmane Issoufi Maïga, chef du gouvernement, n’est pas candidat à sa propre succession.
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En effet, depuis un an, il ne cesse de réclamer son départ. Un départ, sans cesse, reporté par le chef de l’Etat qui, de sources concordantes, attend de voir clair dans ces législatives.
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A en croire ces mêmes sources, le remodelage de l’attelage gouvernemental est imminent. Il pourrait avoir lieu dans les 15 jours qui suivent. Reste une seule question sur toutes les lèvres : qui, après Pinochet ? Bien malien, qui pourrait y répondre.
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Ben Laden
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