De sources concordantes, le gouvernement dirigé par Modibo Sidibé serait à bout de souffle. Si l’on s’en tient aux rumeurs les plus persistantes. Selon toujours les mêmes sources, l’actuel gouvernement pourrait connaitre des changements notoires le 2O décembre 2OIO. Ce serait tout juste après le vote du budget d’Etat par les députés et l’ouverture de la biennale artistique et culturelle à Sikasso.
Des rencontres en catimini se tiennent présentement entre les chefs des partis politiques représentés à l’Assemblée nationale et le président de la République. C’est un gouvernement de campagne qui sera mis en place toutefois si l’élection présidentielle doit avoir lieu en 2OI2 puisqu’on parle incessamment dans les milieux du palais présidentiel d’un possible report des échéances à venir. Pour accéder à un tel report de la présidentielle d’avril 2OI2, le consensus qui existe entre ATT et les partis politiques permettra d’y parvenir.
Parmi les nouveaux ministres rentrant, on cite trois(3), pour le parti de l’abeille (ADEMA-PASJ), URD (3), le RPM (2), le PARENA (1) la CODEM(1), le CNID (1), MPR (1), le PDES et ses satellites se tailleront la part du lion. Des sources proches du palais confirment la nomination d’Ahmed Sow, ancien ministre des Mines et de l’Energie, à la primature. Car des proches du président rapportent que la crédibilité de Modibo Sidibé aurait été sérieusement entamée par l’Initiative riz, épinglée dans le dernier rapport du Bureau du Vérificateur général. Et pour se prémunir contre toute poursuite en justice le P.M Sidibé aurait eu recours à un diplôme décerné par une ONG internationale.
Fatou