Imminent remaniement du gouvernement : Le PM Abdoulaye Idrissa ne bouge pas !

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Communiqué du conseil extraordinaire des ministres du dimanche 16 avril 2017

Le président IBK s’apprête à rendre public la liste de son gouvernement. Deux certitudes, le premier ministre et le ministre des Finances conservent leurs postes. Une probabilité : le retour de l’ex-ministre du Développement Rural, Bocari Tréta, qui devrait diriger le ministère de l’Administration Territoriale.

De sources dignes de foi, le président de la République vient de mettre la dernière touche à la monture de sa nouvelle équipe. Attendue depuis l’échec de la reforme constitutionnelle, cette annonce devrait marquer le début d’une nouvelle ère.

Si le Premier ministre Abdoulaye Idrissa  Maïga est certain de garder ses fonctions et si le ministre Boubou est lui aussi rassuré, il n’en va pas de même pour tous les autres membres du gouvernement.

En effet, tous les ministres qui devaient faire valoir leurs droits à la retraite, et qui conservaient malgré tout, leur fauteuil, sont dans la liste des partants. Ils seraient au nombre de trois.

Idem pour les ministres qui ont commis des impairs et dont la gestion a été vertement critiquée par le président de la République lors du dernier conseil des ministres. Ils seraient au nombre de deux. Même cas de figure pour les ministres qui ne maîtriseraient pas assez leur Département. Ils sont au nombre de deux.

Idem pour les ministres qui « ne conviennent pas au Premier ministre Abdoulaye Idrissa Maïga », qui sont au nombre de trois. Seraient aussi embarqués dans le navire du départ, trois ministres éclaboussés par des scandales financiers, deux ministres que le RPM  qualifie de « amateurs politiques » et deux autres ministres « qui ne conviennent pas à « l’aile militaire du système ».

En leur lieu et place, le président de la République aurait décidé de jouer la carte de la jeunesse mais aussi, celle de la parité. Clin d’œil à l’adresse des personnes cibles en perspective des élections régionales, mais aussi de la présidentielle 2018 ? Peut-être bien.

En tout état de cause, le président de la République a bien décidé de puiser dans la masse des jeunes, aussi bien de cette jeunesse qui n’a pas migré vers l’étranger que de la diaspora. Des cadres techniques de divers ministères, des cadres du privé, des pousses politiques et des acteurs de la société civile…

Tels sont les acteurs qui devraient constituer l’ossature de la prochaine équipe gouvernementale. Il s’agit d’une équipe technique et politique qui aura pour mission de sortir le pays du marasme économique dans lequel il se trouve, d’animer la scène politique et de tenir tête à l’opposition et de baliser le terrain au président de la République pour ses projets, dont certainement, la perspective de 2018.

Sans nul doute, le grand gagnant de ce gigantesque remaniement est le Premier ministre Abdoulaye Idrissa Maïga. Donné pour « politiquement mort » ces dernières semaines, notamment après l’affaire du marché de la carte biométrique dans laquelle il a été cité comme bénéficiaire de pots-de-vin pour l’annulation du contrat de Cissé Technologie, ressurgi. Au grand dam de ses adversaires qui se comptent par dizaines aussi bien dans le camp du pouvoir que dans les rangs de la majorité. En le reconduisant à la tête de son gouvernement, le chef de l’État voudrait mettre un terme aux nombreuses spéculations sur le choix porté en direction de celui qui pourrait lui succéder, le cas échéant.

En effet, pour nombre d’analystes politiques, celui-là qui occuperait le fauteuil de Premier ministre dans l’année qui fini pourrait bien se voir proposé en 2018 à d’autres fonctions internationales.

L’option ayant été retenue par ce dernier de mieux former son successeur à la tâche, pour ce qui nous sépare de l’échéance fatidique, Boubou Cissé qui a le plus approché le chef de l’État ces dernières années, et qui de surcroît, bénéficie de l’entière confiance de l’aile militaire du Système, voit ainsi son statut de joker confirmé.

Cyrille Coulibaly

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5 COMMENTAIRES

  1. Ne nous faites pas distraire, la priorite et ailleurs que le remaniement ministeriel. Ceux qui partent, ceux arrivent , ceux qui sont partis depuis belle lurette, sont de la meme salade. Alors nous voulons des elections propres, transparentes , credibles sur l’ensemble du pays. Ceux qui cherchent a etre membres du Gouvernement , c’est bien pour leur CV, puisque etre Ministre meme quelques mois avec la surfacturation pourront se tirer d’affaires. Mais le peuple de sa majorite ecransante, souhaite le depart d’IBK qui est a la base du malheur de tout un peuple.

    • Qu’il y remaniement ou pas, le peuple martyr ne tirera aucun profit. Ce changement n’a d’autre but: preparer l’election presidentielle de 2018, faciliter la reelection d’IBK, ce qui est impossible. Les maliens ne veulent plus de remaniement ministeriel, mais du depart d’IBK qui a fait trop souffrir le peuple malien. En tout cas, c’est ce que la majorite des maliens pense. Des nouveaux Ministres qui n’auront meme pas le temps de prendre contacte avec leurs proches collaborateurs. Changer pour rien ! Ce n’est vraiment pas la peine.

    • N’as-tu pas honte d’ecrire une telle idiotie?
      SHAME ON YOU!!!!!
      Il faut apprendre a’ respecter l’orientation sexuelle des personnes!

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