Réaménagement ministériel : Encore un changement fantaisiste

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Photo de famille du nouveau Gouvernement (Koulouba, le 09 juillet 2016)

Durant trois (3) ans de pouvoir, le gouvernement Malien a connu trois (3) remaniements ministériels avec plusieurs réaménagements de surcroît. Nous en sommes au troisième gouvernement Modibo Kéita. N’est-ce pas à cause de la non satisfaction des besoins par les ministres précédents ? Si non que nous valent ces changements interminable des ministres ?

Qu’en pense la population Ségovienne ?

Nous avons approché M. Nouhoun Diarra, Conseiller municipal, Parti majoritaire de la commune urbaine de Ségou. Lisez ses propos :

”  Partant de l’accord de la paix, pour l’intégration de certains groupes armés dans le gouvernement malien, le Président de la République n’avait d’autre choix que de remanier le gouvernement de telle sorte que chacun d’entre eux se sente plus Malien que jamais. C’est la politique de “l’homme qu’il faut à la place qu’il faut “. Le quota des femmes est de plus en plus rehaussé, quant à la sensibilisation du pays comme exemple le ministre de la jeunesse  n’étant pas du R.P.M, ancien président de la C.N.J, peut insuffler du nouveau vent dans son nouveau poste “.

Sachant que toute chose a des avantages et des inconvénients, nous retenons de la part de Mr Diarra comme inconvénients : l’instabilité du pays, le risque d’aller à l’échec. Mais, dit M. Diarra, “ qui ne risque rien n’a rien et je suis pour le remaniement du 07 juillet “.

Ensuite, nous nous sommes intéressés aux étudiants qui sont les futurs cadres de ce pays. Une étudiante du nom de Mama A. Fofana, 1ère Année Communication des Organisations à l’université de Ségou, nous a répondu en ces termes : “Je suis contre ce remaniement qui ne fait que déstabiliser notre pays! Et cette déstabilisation est encore la cause de nos mauvaises conditions d’études. Un pays qui n’a pas fini avec le gouvernement, aura-t-il le temps de s’intéresser à nous les étudiants maliens ? Les Ministres et même le Président envoient tous leurs enfants à l’étranger pour bénéficier des bonnes formations, et nous qui sommes là et n’avons pas de moyen pour sortir du pays, que deviendrons-nous?” Elle continue : “Trop c’est trop! Pensez un peu à nous!!!”

En sommes, nous retenons à travers tous ces interviewés et leurs arguments qu’il y a de la tension dans la ville de Ségou. Et une rumeur circule, cela ne reste qu’une rumeur, que même la manifestation à Gao, qui a causé 3 morts et près de 35 blessés, découle de la nomination de Mme Nina Walet Intallou, Ministre de l’Artisanat et du Tourisme qui serait une rebelle ou ancienne rebelle.

Mais il faudra savoir que quoi qui se passe, personne ne viendra construire notre pays à notre place. Cherchons la solution à notre problème et sentons-nous tous plus MALIENS que JAMAIS.

Sur ce, restez à l’attente pour la suite de toutes ces informations..

 

Aïcha DIARRA

Stagiaire à Ségou

 

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2 COMMENTAIRES

  1. Tout le monde est libre de dire ce qu’il pense des sujets ayant trait à la vie de la nation et aussi cela relatif à un positionnement personnel dans les lots d’intérêts qui en découlent.

  2. Faire redoubler les élèves ne les aide pas.
    Quand les enfants passent deux ans ou trois dans la même classe. Même s’ils finissent enfin par passer en classe supérieure. Ils y arrivent, psychologiquement et moralement usés et fatigués par les deux à trois ans de surplace que l’ETAT leur a fait subir. Certains n’arriveront même plus à se remotiver.
    Surtout, si à cause des redoublements. Des élèves, au cours de leur scolarité sont rattrapés voir dépassés par leurs sœurs et frères cadets… Ces élèves sont découragés à jamais, et dans certains cas n’auront plus envie de continuer les études.
    Le taux actuel, de plus en plus faible du nombre de reçus au Bac et au DEF Maliens, devrait inquiéter les Parents d’élèves. Le risque que le Système ‘ Élitiste ‘ qui existait dans les années 1960-1970 jusque dans les années 1990, menace à nouveau.
    L’Etat masquait ses insuffisances, en bridant, en bloquant la scolarité de bons nombres d’enfants. Parce que, en réalité, les structures d’accueil des scolaires dans la Capitale de notre pays et dans ses autres chefs lieux administratifs qui abritent les écoles, étaient saturées.
    L’ETAT avait instauré un système ‘ Élitiste ‘. Une sorte de… non pas un racisme de couleur de peau ni ethnique ou de religion, mais plutôt un racisme social, qui favorisait les enfants de familles, de Personnalités ou de Notables en vue. Ce serait dommage de revenir à un tel système discriminant.
    L’une des solutions, ne serait-elle pas de créer une Université dans chaque capitale régionale… ? Mais aussi de créer des Lycées, non seulement dans chaque Chef-lieu de Cercle, mais en plus des Lycées dans chaque Chef-lieu d’arrondissement… ?
    De nos jours, même si les élèves ne font pas tous des études universitaires… s’ils ont au moins le BAC, ils peuvent aborder les apprentissages et la vie professionnelle avec plus d’assurance… ?

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